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Radicalisation : les dérives d’un rapport d’état
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[QUOTE="Drianke, post: 16278962, member: 174325"] [SIZE=5][B][B]Un flou sémantique permanent [/B][/B][/SIZE] C’est d’ailleurs tout le problème de ce rapport. Sur la question de la clarification de la radicalisation, il ne nous fournit rien. Rien de précis, rien de certain. « Plusieurs interlocuteurs entendus par la mission ont rappelé qu’il était particulièrement difficile de définir ce qu’était la radicalisation. Lors de son audition, M. Sébastian Roché, directeur de recherche au CNRS, a constaté que le terme de « radicalisation », comme celui de « terrorisme », connaissait de multiples définitions dans le domaine des sciences sociales et qu’elles dépendaient souvent de l’énonciateur », reconnaissent les deux rapporteurs. « Si elle est entrée dans le langage courant, la notion de radicalisation est en fait ambiguë (…) pour qu’il y ait radicalisation violente, il faut qu’il y ait d’abord radicalisation et le passage de l’une à l’autre obéit à des critères que nul ne maîtrise réellement. » Les rapporteurs ont néanmoins opté pour un choix. Celui de Romain Seze qui définit comme « radical » l’engagement qui, « à partir d’une posture de rupture vis-à-vis de la société d’appartenance, accepte au moins en théorie le recours à des formes non conventionnelles d’action politique éventuellement illégales, voire violentes ». Nous ne commenterons pas ici cette définition dans laquelle pourrait aisément entrer un engagement radical de type communiste (rupture avec le capitalisme), anarchiste (rupture avec l’état), ou écologiste (rupture avec le modèle de société consumériste). Relevons seulement que l’absence de définition stable, solide, de la radicalisation, c’est-à-dire une définition claire et évidente, suffisamment du moins pour faire consensus, pose un problème majeur dans la mesure où cette notion va faire l’objet d’un discours et de décisions à destination de la société française. [SIZE=5][B][B]Un amalgame dangereux et contre-productif ![/B][/B][/SIZE] Concernant le discours, l’incompréhension de sa réception, relevée par les auteurs, témoigne de la confusion de la notion de radicalisation. « En dépit de nombreuses communications, séances de formation ou de sensibilisation, la notion de radicalisation est encore mal cernée par nombre d’intervenants locaux. Ce sont ainsi 60 % des répondants à la consultation nationale des élus locaux organisée par vos rapporteurs qui répondent “ non ” à la question : “ Globalement, diriez-vous que vous disposez de tous les éléments d’informations qui vous sont nécessaires pour saisir le phénomène de radicalisation ?” ». Ce flou et cette confusion vont faire de la radicalisation une notion extrêmement dangereuse, comme nous allons le voir, car elle se prête à l’interprétation de tout un chacun et à la suspicion permanente................................................. [URL unfurl="true"]http://www.mizane.info/radicalisation-les-derives-dun-rapport-detat/[/URL] [/QUOTE]
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