Radicalisation: la préfecture de police de Paris demande la radiation de trois fonctionnaires

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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La préfecture de police est la première administration à demander la radiation de policiers pour cause de radicalisation. Trois dossiers ont été déposés, l'un d'entre eux est déjà entre les mains de la commission paritaire créée en 2017 pour écarter les personnes qui présentent une menace pour la sécurité publique.

Trois agents de la fonction publique pourraient être radiés en raison des soupçons de radicalisation qui pèsent sur eux. La préfecture de police de Paris a transmis trois dossiers à la direction générale de la police nationale (DGPN) qui a décidé de saisir, pour la première fois, la commission paritaire chargée de statuer sur les cas de fonctionnaires qui représentent une menace pour la sécurité publique, a appris BFMTV, confirmant une information de 20 Minutes.

Pratique rigoriste de l'islam et prosélytisme

Pour l’heure, deux dossiers sont toujours en cours d’instruction au sein de la DGPN. L'un des agents a été remarqué par la préfecture de police en raison de sa pratique rigoriste de la religion musulmane et de son comportement prosélyte; l’autre est "moins aigu", indique une source policière à 20 Minutes. Le troisième dossier - qui concerne un agent administratif dont la "pratique rigoriste" de l’islam a des répercussions sur son travail - a d’ores et déjà été transmis à la commission.

Cette instance, créée en 2017 et rattachée à Matignon, est constituée de fonctionnaires et de représentants syndicaux. Ensemble, ils peuvent décider de la radiation d’un fonctionnaire s’ils estiment que son "comportement est incompatible avec l'exercice de toute autre fonction eu égard à la menace grave qu'il fait peser sur la sécurité publique", selon l’article 114-1 du code de la sécurité intérieure.

106 cas à l'étude

Mardi, Christophe Castaner a rappelé que les services de police étudiaient actuellement "106 cas" de policiers suspectés de radicalisation depuis le quadruple meurtre au sein de la préfecture de police, le 3 octobre 2019, par un informaticien travaillant à la direction du renseignement.
"Cela ne veut pas dire qu'ils sont radicalisés. Et je voudrais que les choses soient claires: 106 cas sur 150.000 policiers (…) On a des signalements, on les étudie avec une grille d'évaluation précise et ce sont des femmes et des hommes spécialisés dans la lutte contre la radicalisation qui se prononcent et qui nous disent les recommandations qu'il faut faire", a précisé le ministre de l'Intérieur.

Depuis 2014, "seize personnes ont été 'écartées' des services de renseignement français pour leur potentielle radicalisation ou celle de leur entourage", avaient indiqué les services du Premier ministre le 21 janvier.
 

Drianke

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Hauts-de-Seine : un policier révoqué pour radicalisation obtient sa réintégration

]Ce gardien de la paix de 35 ans, converti à l’islam, s’est fait remarquer pour son prosélytisme au sein même du commissariat de Villeneuve-la-Garenne. Il va être réintégré à la suite d’une décision du tribunal administratif.

Révoqué de la police pour sa radicalisation, un gardien de la paix de Villeneuve-la-Garenne va être réintégré. Ce jeudi, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé l'arrêté de révocation qu'avait pris le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, le 6 septembre 2018. Essentiellement parce que la procédure qui a conduit à sa révocation n'a pas respecté les formes.

Sur le fond, ce gardien de la paix de 35 ans, converti à l'islam, s'est fait remarquer pour son prosélytisme au sein même du commissariat. Selon plusieurs témoignages recueillis par l'IGPN, le policier avait incité des adjoints de sécurité à faire la prière et fréquenter la mosquée, aurait convaincu l'un d'eux de se convertir à son tour et avait adopté un comportement différent avec les femmes dont il refusait le contact.

Il avait croisé le terroriste de Levallois
Et il y a cette accointance avec un proche du terroriste qui avait attaqué des militaires de l'opération Sentinelle, en août 2017 à Levallois-Perret. Terroriste que le gardien de la paix aurait croisé par deux fois. À son ami proche du terroriste, il avait aussi prêté son arme et son brassard pour qu'il se prenne en photo.

Le parisien
 
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AncienMembre

Non connecté
Il avait croisé le terroriste de Levallois
Et il y a cette accointance avec un proche du terroriste qui avait attaqué des militaires de l'opération Sentinelle, en août 2017 à Levallois-Perret. Terroriste que le gardien de la paix aurait croisé par deux fois. À son ami proche du terroriste, il avait aussi prêté son arme et son brassard pour qu'il se prenne en photo.

et finalement ce type a été réintégré ?

cela ne semble pas très prudent, avec toutes ces "coincidences" ???
 

Drianke

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Contributeur
Pas plus prudent que la milice à kastakon violente les femmes lors de leur journée.....on est en sécurité nulle part que ce soit avec la police ou sans la police....
et finalement ce type a été réintégré ?

cela ne semble pas très prudent, avec toutes ces "coincidences" ???
 
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