ahmed II
Sweet & Sour
Radio-shalom, la radio juive située à Montréal, diffuse haine et intolérance envers les Palestiniens.
Ce matin, je faisais mes courses dans un quartier de Montréal peuplé de juifs orthodoxes, lorsque je suis entré dans un de leurs commerces. Mon oreille fut tout de suite accaparée par la radio qui diffusait en français les réactions de la politique israélienne en Palestine. Entendant les propos bilieux d’un certains Charles Barchelat (?) envers les Palestiniens et leur leader Mahmoud Abbas, j’ai failli tomber sur le derrière. Dans le passé, je défendais toujours les Israéliens dans leur combat pour leur souveraineté. J’estimais qu’il fallait qu’ils aient un pays à eux. Je trouvais également que les tentatives arabes pour les perdre avaient échoués et qu’ils devaient dorénavant accepter le destin de la défaite et passer à autre chose. Mais quand le Hezbollah et le Hamas, ces partis politiques et militaires ont prit le flambeau de cette opposition, je me suis prononcé sans hésitation en faveur d’Israël, en faveur de la démocratie. Mais depuis quelques temps, j’ai changé mon fusil d’épaule face à la droite israélienne qui devient insolente et prétentieuse malgré l’effort des Palestiniens pour conclure un accord de paix depuis un an. L’année dernière, lorsque de très sérieuses discussions se déroulaient entre ces deux pays, arbitrées par les Américains (!?) pour faire avancer le processus de paix, les Israéliens, pendant ce temps-là, continuaient à construire péremptoirement des colonies en zone ennemies -la raison même de la colère des Palestiniens- et s’affairaient à diviser leur territoire par un immense mur de la honte, honte pour les Palestiniens. Cela m’avait outragé et démontrait que les Israéliens étaient devenus mauvais, ou l’avaient toujours été.
Pourtant, il était devenu clair, avec le printemps arabe, que chez les musulmans quelque chose était en train de changer dans leurs politiques et leurs principes en matière de libertés individuelles.
Ce matin, je faisais mes courses dans un quartier de Montréal peuplé de juifs orthodoxes, lorsque je suis entré dans un de leurs commerces. Mon oreille fut tout de suite accaparée par la radio qui diffusait en français les réactions de la politique israélienne en Palestine. Entendant les propos bilieux d’un certains Charles Barchelat (?) envers les Palestiniens et leur leader Mahmoud Abbas, j’ai failli tomber sur le derrière. Dans le passé, je défendais toujours les Israéliens dans leur combat pour leur souveraineté. J’estimais qu’il fallait qu’ils aient un pays à eux. Je trouvais également que les tentatives arabes pour les perdre avaient échoués et qu’ils devaient dorénavant accepter le destin de la défaite et passer à autre chose. Mais quand le Hezbollah et le Hamas, ces partis politiques et militaires ont prit le flambeau de cette opposition, je me suis prononcé sans hésitation en faveur d’Israël, en faveur de la démocratie. Mais depuis quelques temps, j’ai changé mon fusil d’épaule face à la droite israélienne qui devient insolente et prétentieuse malgré l’effort des Palestiniens pour conclure un accord de paix depuis un an. L’année dernière, lorsque de très sérieuses discussions se déroulaient entre ces deux pays, arbitrées par les Américains (!?) pour faire avancer le processus de paix, les Israéliens, pendant ce temps-là, continuaient à construire péremptoirement des colonies en zone ennemies -la raison même de la colère des Palestiniens- et s’affairaient à diviser leur territoire par un immense mur de la honte, honte pour les Palestiniens. Cela m’avait outragé et démontrait que les Israéliens étaient devenus mauvais, ou l’avaient toujours été.
Pourtant, il était devenu clair, avec le printemps arabe, que chez les musulmans quelque chose était en train de changer dans leurs politiques et leurs principes en matière de libertés individuelles.