Les raisons de l’emballement de l’épidémie de coronavirus en Afrique

Moussayer

Dr Moussayer khadija : maladies auto-immunes
Afrique globe terrestre 2.jpe
Le 07 août, le continent africain comptait 22 066 décès confirmés et 690 436 guérisons pour 1 007 366 cas enregistrés,. Mais beaucoup d'indices indiquent que ce bilan est fortement sous-estimé. 53% des nouvelles contaminations ont lieu en Afrique du Sud, le pays le plus touché par l'épidémie avec 538 134 cas. Moins affecté longtemps que le reste du monde, le continent africain fait face, à une forte augmentation des cas ces trois dernières semaines. Des mesures précoces et strictes de confinement ont pourtant permis en général, dans un premier temps, de « geler » la progression de l’épidémie.
On semble même assister ici et là ces derniers jours à une perte de contrôle des autorités sur l’épidémie. Faisons le point sur les causes de cette aggravation de la situation

I/ Une zone longtemps protégée de l’épidémie

L’Afrique a semblé longtemps bien mieux résister que les autres continents au coronavirus.
On l’expliquait alors par le climat (le virus résiste moins bien dans des conditions chaudes et sèches), par la jeunesse de la population africaine (les formes graves étant liées à l’âge du patient), la faible densité de population jointe au fait qu’elle se déplace moins que celle des pays développés et enfin par une meilleure protection indirecte contre le virus du fait de l’emploi déjà courants des antipaludéens dont la chloroquine. La suite des événements a balayé malheureusement toutes ces hypothèses. En fait, ce sont plutôt les mesures de confinement et le respect des règles de distanciation qui ont, dans un premier temps, surtout permis de ralentir la diffusion du virus.

II/ Un déconfinement trop vite confondu avec la victoire sur le virus

Le confinement n’a pas pu être maintenu trop longtemps ou trop strictement dans certains pays connaissant déjà une économie fragile et où une proportion importante de la population vit au jour le jour dans des activités informels. Ces mesures ont même parfois dû être levées de façon précipitée à cause des troubles sociaux.

Une bonne partie des populations ont cru surtout que le déconfinement signifiait la victoire définitive sur le coronavirus. Alors que les responsables s'évertuaient encore à mettre en garde la population contre tout relâchement dans le respect des mesures de protection, on a oublié souvent toute prudence dans l’espace public. Ces négligences pouvaient se « comprendre » parce que les populations étaient usées par le confinement et vivaient déjà dans l’angoisse du chômage plus que de la peur du virus lui-même. D’où une explosion ensuite du nombre de contaminations. La conséquence malheureuse de ce phénomène a été que beaucoup de ces pays n’ont pas eu le temps d’augmenter leur capacité de contrôle de l’épidémie avec la mise en place des tests et d’un traçage réellement efficaces des personnes contacts (atteintes).

III/ Une surmortalité ignorée ou passée sous silence

L’impact réel du Covid-19 est certainement sous-estimé dans de nombreux pays africains. On sait très bien pourtant que les victimes d’une épidémie, quelque qu’elle soit d’ailleurs, ne peuvent pas être toutes comptabilisées dans les bilans quotidiens des autorités.
Seules, les statistiques de la surmortalité (l’excès de décès lors de la crise par rapport à la situation normale) permettent réellement d’établir un bilan réel. Cela passe par une comparaison des décès hebdomadaires dans la période de l’épidémie par rapport à une valeur attendue (de décès) fondée sur la moyenne des cinq années précédentes. Cette mesure permet également d’englober la mortalité indirecte due au Covid-19 (provoquée par la peur de certains d’aller se soigner au moment de l’épidémie et/ou le manque de moyens disponibles pour les pathologies classiques mobilisés à ce moment là dans la lutte contre le coronavirus. On compare ensuite ces statistiques aux résultats des bilans quotidiens
En Afrique, ces analyses de la surmortalité font la plupart du temps défaut car les appareils administratifs sont souvent incapables de produire en quelques mois des remontées précises des enregistrements de décès
POUR EN SAVOIR PLUS : https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/l-afrique-s-enfonce-a-son-tour-226230
 
les virus font partie de la vie on veut faire quoi les liquider tous, la science alchimique nous perdra tous on veut controler la nature l homme sera toujours perdant toujours
 
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