Ramadan : les secteurs qui en profitent et ceux qui trinquent

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Les hôteliers se muent en restaurateurs pour compenser le recul des réservations. Le commerce moderne de bouche s’en sort bien, mais partage le gâteau avec l’informel qui prolifère durant ce mois.

Si le mois sacré rime avec léthargie, baisse de productivité et de régime pour divers secteurs économiques, d’autres tirent leur épingle du jeu ou arrivent à compenser les pertes sur certaines activités par la bonification d’autres spécifiques au mois sacré. Tel est le cas des hôteliers, notamment à Casablanca, qui se transforment tout d’un coup en restaurateurs pendant ce mois. Les modes des ftours à l’extérieur séduisent de plus en plus de jeûneurs dont certains sont prêts à débourser 400 DH/personne, voire plus.

Mais contrairement à ce que l’on croit, la boulimie constatée durant Ramadan n’arrangent pas les affaires des enseignes de la grande distribution. Et pour cause, les produits de grande consommation se caractérisent par des marges réduites, contrairement aux produits festifs vendus en fin d’année.

Par contre, les spécialistes de l’habillement traditionnel se frottent les mains. A titre d’exemple, Diamantine, spécialiste du prêt-à-porter traditionnel pour hommes, femmes et enfants, vend pendant le mois sacré trois fois plus d’articles que durant un mois normal. Idem pour les tailleurs traditionnels et les vendeuses de beldi. Pour les secteurs en baisse d’activité, Ramadan est une occasion pour effectuer la maintenance, la réparation et la rénovation des locaux et du matériel.

La Vie éco vous présente les secteurs qui profitent du mois sacré et ceux qui arrivent à peine à équilibrer leurs comptes.

 
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