lonelysoldier1
VIB
Remise en question et perte d’estime de soi
Après la perte d’emploi, certains rebondissent rapidement quand d’autres remettent en question leur valeur en tant que personne et en tant que professionnel – il faut dire que les conditions dans lesquelles ils ont perdu leur travail poussent parfois fortement à une remise en question.
L’estime de soi peut alors être profondément malmenée et l’une des conséquences directes est le sentiment d’avoir perdu confiance en soi.
On assiste alors à la valse des questions qui tuent, comme le « pourquoi moi? » qui implique automatiquement un remise en cause, une victimisation ou encore des jugements sur soi sans appel, une définition en tant que chômeur particulièrement lourde à porter.
Voici quelques éléments exprimés par ces chercheurs d’emploi, qui sont autant de difficultés à surmonter, qui se renforcent les unes les autres et qui augmentent la mésestime de soi et la perte de confiance.
L’oblitération de soi:
La perte d’emploi est immédiatement suivie d’un cortège sinistre d’autres disparitions mortifères: la perte financière, bien entendu, mais aussi la perte du statut et de l’utilité sociale, l’estampille brutale de l’échec, l’isolement, le manque de reconnaissance et d’intégration, Il en résulte souvent un sentiment profond de n’être plus rien, qui se traduit par un discours intérieur destructeur, sur le mode du « je suis nul » / « j’y arriverai jamais ».
Le poids des idées reçues et du regard des autres
Les chercheurs d’emplois se trouvent brutalement assimilés au groupe des chômeurs, groupe auquel personne n’a particulièrement envie d’être associé, et qui devient leur identité (« je suis chercheur d’emploi »). L’appartenance non désirée à ce groupe soumis à des caractéristiques ultra négatives qui sont autant d’idées reçues, qu’ils ont parfois eux-mêmes véhiculés avant de se retrouver dans cette situation. Nous avons tous entendus ces clichés ultra répandus sur ceux qui profitent du système, qui vivent aux crochets de la société sans vraiment chercher un emploi, etc.
Au delà des clichés, il y a aussi toutes les généralisations transformées en vraies fausses vérités universelles entre autres par les médias, et qui deviennent des croyances limitantes freinant grandement l’aboutissement de la recherche:" à 50 ans, on ne retrouve pas de travail » est l’exemple le plus courant, et le plus malheureux.
Après la perte d’emploi, certains rebondissent rapidement quand d’autres remettent en question leur valeur en tant que personne et en tant que professionnel – il faut dire que les conditions dans lesquelles ils ont perdu leur travail poussent parfois fortement à une remise en question.
L’estime de soi peut alors être profondément malmenée et l’une des conséquences directes est le sentiment d’avoir perdu confiance en soi.
On assiste alors à la valse des questions qui tuent, comme le « pourquoi moi? » qui implique automatiquement un remise en cause, une victimisation ou encore des jugements sur soi sans appel, une définition en tant que chômeur particulièrement lourde à porter.
Voici quelques éléments exprimés par ces chercheurs d’emploi, qui sont autant de difficultés à surmonter, qui se renforcent les unes les autres et qui augmentent la mésestime de soi et la perte de confiance.
L’oblitération de soi:
La perte d’emploi est immédiatement suivie d’un cortège sinistre d’autres disparitions mortifères: la perte financière, bien entendu, mais aussi la perte du statut et de l’utilité sociale, l’estampille brutale de l’échec, l’isolement, le manque de reconnaissance et d’intégration, Il en résulte souvent un sentiment profond de n’être plus rien, qui se traduit par un discours intérieur destructeur, sur le mode du « je suis nul » / « j’y arriverai jamais ».
Le poids des idées reçues et du regard des autres
Les chercheurs d’emplois se trouvent brutalement assimilés au groupe des chômeurs, groupe auquel personne n’a particulièrement envie d’être associé, et qui devient leur identité (« je suis chercheur d’emploi »). L’appartenance non désirée à ce groupe soumis à des caractéristiques ultra négatives qui sont autant d’idées reçues, qu’ils ont parfois eux-mêmes véhiculés avant de se retrouver dans cette situation. Nous avons tous entendus ces clichés ultra répandus sur ceux qui profitent du système, qui vivent aux crochets de la société sans vraiment chercher un emploi, etc.
Au delà des clichés, il y a aussi toutes les généralisations transformées en vraies fausses vérités universelles entre autres par les médias, et qui deviennent des croyances limitantes freinant grandement l’aboutissement de la recherche:" à 50 ans, on ne retrouve pas de travail » est l’exemple le plus courant, et le plus malheureux.