Christian Karembeu, Kanak, qui est né en 1970 sur l'île de Lifou, est
arrivé en métropole en 1988, année marquée par la prise d'otage de la grotte d'Ouvéa. L'ancien champion estime qu'aujourd'hui, le mot "indépendance" est obsolète.
"On va être indépendant de quoi ? L'idéologie au départ est de rendre le pays aux natifs. Mais aujourd'hui, on a une nouvelle génération de l'internet, qui n'a pas connu les violences et cette envie d'indépendance, d'émancipation culturelle et identitaire. Le mot "indépendance" est périmé aujourd'hui. A l'heure de la globalisation, on interagit, on fait du commerce avec ceux qui nous entourent dans la région: le Japon, la Corée, la Chine, l'Australie... La réalité économique est là, et la France métropolitaine est assez éloignée", explique-t-il à Franceinfo.
Nouvelle-Calédonie[/a] connaissent l'histoire du "caillou". Il y a des fondamentaux à respecter". Christian Karembeu évoque par la suite une guerre civile sanglante et des manifestations -plus récentes- où ses amis et des membres de sa famille ont perdu la vie".
"Il faut comprendre pourquoi on en est arrivé là. Et ça, la nouvelle génération ne le sait peut-être pas. Il faut que dans les écoles, on puisse apprendre l'histoire du pays, parce que dans ma jeunesse et celle de mon père, c'était le général de Gaulle et nos ancêtres les Gaulois qui étaient au programme. Il faut réécrire l'histoire et approfondir avec les nouvelles...
Huffington Post