Rani Ayad, un militant du 20 février en France réfléchit sur le passé, le présent et le futur du Maroc après le déclenchement des révoltes arabes et l’apparition du mouvement du 20 février. Dans une précédente publication, nous avions cru refléter sa pensée en intitulant sa réflexion « Pour un parti politique appelé mouvement du 20 février« . Rani Ayad nous explique au contraire qu’il n’en est rien et que son travail est juste une réflexion sur l’ensemble du mouvement du 20 février. Nous en prenons acte. Nous changeons le titre de sa contribution mais nous ne touchons pas le texte qui reste tel qu’il a été publié la première fois. Demain
1) Les droits humains et liberté de presse: Espoir volé.
Après des années de plomb, de totalitarisme assumé et imposé par la force des répressions sanguinaires sous Hassan II et ses exécutants Basri et consorts, l’avènement du nouveau monarque a suscité l’espoir pour de nombreux citoyens. Avec l’Instance équité et justice, s’ouvrait au Maroc la promesse d’une nouvelle ère de justice et de responsabilité. Cependant force est de constater après quelques années que le bilan est globalement négatif. En effet, au lieu de cela nous avons connu de nouvelles vagues d’arrestations, l’instrumentalisation de la peur de l’islamisme, la torture et les traitements dégradants des suspects de terrorisme. Nous avons cru avoir inauguré une nouvelle ère de liberté mais la vérité est tout autre: censure et harcèlement judiciaire qui a provoqué la disparition d’une bonne partie de la presse indépendante, réduit au silence ou contraint à l’exil beaucoup de ses voix les plus fortes.
2) Lutte contre l’économie sauvage: un vœu vain.
Parmi les diverses promesses du nouveau monarque, la transparence économique mais la réalité dément chiffre à l’appui cette illusion: prédation économique menée par des groupes de pression et des intérêts privés. Le taux de chômage reste résolument en hausse, les couches sociales défavorisées sont réduites à néant et la classe moyenne a rejoint la pauvreté des autres. Seule objectif de la nouvelle orientation l’encouragement et le renforcement de la classe affairiste réduite aux mains des grandes familles base de légitimation économique de la monarchie marocaine.
suite : http://www.demainonline.com/?p=3530
1) Les droits humains et liberté de presse: Espoir volé.
Après des années de plomb, de totalitarisme assumé et imposé par la force des répressions sanguinaires sous Hassan II et ses exécutants Basri et consorts, l’avènement du nouveau monarque a suscité l’espoir pour de nombreux citoyens. Avec l’Instance équité et justice, s’ouvrait au Maroc la promesse d’une nouvelle ère de justice et de responsabilité. Cependant force est de constater après quelques années que le bilan est globalement négatif. En effet, au lieu de cela nous avons connu de nouvelles vagues d’arrestations, l’instrumentalisation de la peur de l’islamisme, la torture et les traitements dégradants des suspects de terrorisme. Nous avons cru avoir inauguré une nouvelle ère de liberté mais la vérité est tout autre: censure et harcèlement judiciaire qui a provoqué la disparition d’une bonne partie de la presse indépendante, réduit au silence ou contraint à l’exil beaucoup de ses voix les plus fortes.
2) Lutte contre l’économie sauvage: un vœu vain.
Parmi les diverses promesses du nouveau monarque, la transparence économique mais la réalité dément chiffre à l’appui cette illusion: prédation économique menée par des groupes de pression et des intérêts privés. Le taux de chômage reste résolument en hausse, les couches sociales défavorisées sont réduites à néant et la classe moyenne a rejoint la pauvreté des autres. Seule objectif de la nouvelle orientation l’encouragement et le renforcement de la classe affairiste réduite aux mains des grandes familles base de légitimation économique de la monarchie marocaine.
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