Réforme du bac : les derniers arbitrages sur les programmes scolaires
Français
Les programmes s’annoncent plus directifs avec, désormais, l’étude de quatre œuvres obligatoires, décidées par l’Inspection générale. Jusqu’à présent, les ouvrages étaient choisis par chaque professeur. «Il n’y a jamais eu d’œuvres obligatoires au bac français sauf sous le ministère Bayrou (1993-1997)», note Viviane Youx, de l’Association pour l’enseignement du français (AFEF), considérée comme progressiste. «Pour créer une culture commune, pourquoi pas ?
Mais ces quatre livres obligatoires vont donner lieu à une vaste publication de fiches de lecture, que les élèves achètent puis régurgitent. Quant aux profs, ils auront moins de liberté et vont devoir enseigner trois ans de suite la même œuvre. Pratique mais fastidieux…» L’approche s’effectuera toujours à travers les quatre grands genres : roman et récit, théâtre, poésie et littérature d’idées.
Autre nouveauté : «le carnet personnel de lectures et de formation culturelle» que chaque élève doit tenir en seconde et première. Il servira de base à la présentation d’un dossier qui comptera pour moitié de la note à l’oral du bac. Enfin, l’écrit du bac ne proposera désormais que la dissertation et le commentaire du texte. Exit le sujet d’invention.
Maths
Gros changement : les mathématiques disparaissent du tronc commun des matières enseignées en classe de première. Les maths deviennent une «spécialité» dans la nouvelle réforme du lycée (les jeunes en choisissent trois en première puis seulement deux en terminale). La «spé maths» est «bien construite, mais très exigeante», presque plus qu’une première S actuelle, note Alexis Torchet, du Sgen-CFDT (minoritaire). «Quid des élèves qui ont le profil de la voie ES, qui veulent faire des maths mais pas à un niveau aussi élevé que cette spé maths ?»
Actuellement, seuls les lycéens de la voie littéraire (15% des effectifs de la voie générale) ne faisaient plus de maths à partir de la première. Les élèves peuvent prendre une option «mathématiques complémentaires» en terminale. Mais le feront-ils après une première sans maths ?
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Français
Les programmes s’annoncent plus directifs avec, désormais, l’étude de quatre œuvres obligatoires, décidées par l’Inspection générale. Jusqu’à présent, les ouvrages étaient choisis par chaque professeur. «Il n’y a jamais eu d’œuvres obligatoires au bac français sauf sous le ministère Bayrou (1993-1997)», note Viviane Youx, de l’Association pour l’enseignement du français (AFEF), considérée comme progressiste. «Pour créer une culture commune, pourquoi pas ?
Mais ces quatre livres obligatoires vont donner lieu à une vaste publication de fiches de lecture, que les élèves achètent puis régurgitent. Quant aux profs, ils auront moins de liberté et vont devoir enseigner trois ans de suite la même œuvre. Pratique mais fastidieux…» L’approche s’effectuera toujours à travers les quatre grands genres : roman et récit, théâtre, poésie et littérature d’idées.
Autre nouveauté : «le carnet personnel de lectures et de formation culturelle» que chaque élève doit tenir en seconde et première. Il servira de base à la présentation d’un dossier qui comptera pour moitié de la note à l’oral du bac. Enfin, l’écrit du bac ne proposera désormais que la dissertation et le commentaire du texte. Exit le sujet d’invention.
Maths
Gros changement : les mathématiques disparaissent du tronc commun des matières enseignées en classe de première. Les maths deviennent une «spécialité» dans la nouvelle réforme du lycée (les jeunes en choisissent trois en première puis seulement deux en terminale). La «spé maths» est «bien construite, mais très exigeante», presque plus qu’une première S actuelle, note Alexis Torchet, du Sgen-CFDT (minoritaire). «Quid des élèves qui ont le profil de la voie ES, qui veulent faire des maths mais pas à un niveau aussi élevé que cette spé maths ?»
Actuellement, seuls les lycéens de la voie littéraire (15% des effectifs de la voie générale) ne faisaient plus de maths à partir de la première. Les élèves peuvent prendre une option «mathématiques complémentaires» en terminale. Mais le feront-ils après une première sans maths ?
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