Relations Russo-marocaines , intérêts communs

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion bedji
  • Date de début Date de début
J'ouvre ce post important pour montrer que la Russie est un partenaire important du Maroc (Blé/Céréales, Nucléaire pour commencer):

- Blé:​


- Nucléaire (dessalement d'eau de mer pour commencer):

je pense que ce n'est qu'un début car les BRICS devraient grandir d'une part et la Russie , est non seulement déjà un pays hype r riche en ressources naturelles mais en plus il devrait grandir son industrie suffisamment , notamment à cause des sanctions occidentales, pour devenir un pays avec une industrie de produits à valeur ajoutée.
 
Le domaine agricole reste évidemment l’un des premiers concernés. Sachant que la Russie représente l’un des principaux marchés d’exportation du Maroc dans le secteur agroalimentaire, et que pour les agrumes marocaines le marché russe reste certainement le principal. À ce titre et comme le rappelle le journal marocain L’Opinion – la Russie a vu son approvisionnement en fruits et légumes augmenter pour s’établir à 5,1 millions de tonnes, au titre des sept premiers mois de l’année courante, dont 45% de ce volume total proviendrait du Maroc.


Dans l’autre sens, la Russie se dit prête à multiplier par 10 ses exportations agricoles vers le Royaume, notamment dans le cadre des céréales, la viande, les huiles végétales, le sucre et d’autres produits. D’ailleurs et en ce qui concerne particulièrement la question stratégique de fourniture des céréales, le chef de la représentation commerciale russe à Rabat, Artem Tsinamdzgvrishvili, a rappelé la pleine disponibilité de la Russie à fournir le pays en volumes nécessaires.




Il faudrait d’ailleurs certainement rappeler que le Maroc fait partie du Top 3 des principaux partenaires économico-commerciaux de Moscou en Afrique. L’autre domaine de grande interaction entre les deux pays est celui de la pêche, où tout semble aller vers une nouvelle phase fortement intéressante. Au-delà du renouveau de l’accord pour les navires russes à pêcher dans les eaux marocaines, la capitale économique du Maroc – Casablanca – deviendrait un important centre de réparation et d’entretien pour les navires de pêche russes, opérant dans l’océan Atlantique.

 
L’autre domaine de grande interaction entre le Maroc et la Russie, est celui de la pêche, où tout semble aller vers une nouvelle phase fortement intéressante. Au-delà du renouveau de l’accord pour les navires russes à pêcher dans les eaux marocaines, la capitale économique du Maroc – Casablanca – deviendrait un important centre de réparation et d’entretien pour les navires de pêche russes, opérant dans l’océan Atlantique.


Et ce aux dépens de la ville espagnole de Las Palmas, avec à la clé des milliards de dirhams qui seront versés aux chantiers navals marocains et des centaines d’emplois pour les marocains. Mais là aussi ce n’est pas tout. De plus en plus d’opérateurs économiques russes s’intéressent aux projets d’investissements en terre marocaine, et le plus souvent avec la bienveillance de nos autorités marocaines.

 

Le Maroc, troisième partenaire commercial de la Russie dans la région

En marge du sommet des 27 et 28 juillet, la porte-parole de la Fédération de Russie Maria Zakharova a déclaré à l’agence marocaine de presse (MAP) que les deux pays entretiennent de «très bonnes» relations de coopération dans plusieurs domaines comme l’économie, la finance, le tourisme et les affaires. Elle a également ajouté que Moscou et Rabat disposent «d’une base juridique solide pour cette coopération».

En effet, en 2002, le Maroc et la Russie avait signé un accord pour le développement d’un partenariat stratégique, lequel a été renforcé par la signature en 2016 de la Déclaration pour l’approfondissement du partenariat stratégique. Ces accords ont permis de renforcer la coopération dans les domaines de l’agriculture, l’énergie, la pêche, la science et la technologie, la culture et l’enseignement supérieur.

Aujourd’hui, le Royaume constitue le troisième partenaire économique de la Russie de la région, bien que le volume des échanges fluctue d’une année à l’autre. En 2021, les échanges ont connu une hausse de 42% par rapport à l’année 2020, pour atteindre les 1,6 milliards de dollars.

Selon un article du média marocain 360, Moscou exporte principalement de la chimie, la pétrochimie, des métaux, des produits de haute technologie, des produits alimentaires, des hydrocarbures et dérivés (ammoniac)  ; tandis que Rabat exporte quasi essentiellement des produits agroalimentaires (agrumes, tomates…) ou des produits frais (poissons). De plus, depuis la guerre en Ukraine, le diesel importé de Russie est passé de 66 000 tonnes en 2021 à 735 000 tonnes en 2022.

Selon la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, les échanges commerciaux ont augmenté de 25% depuis 2021, dynamique qui continue d’être observée dans les premiers mois de l’année 2023.

 
Retour
Haut