Salam Aleykoum,
J'aime observer les gens lorsque je me trouve au-dehors, que ce soit au travail, dans le tram ou autres et j'aime écouter les conversations qui n'ont pas trait à la vie privée. Je trouve que cela recèle une profonde richesse pour peu que l'on parvienne à en tirer des enseignements, notamment quant à ses propres schèmes de perception.
Ce que je remarque, c'est une constante qui semble tous nous caractériser. Celle-ci se trouve dans l'assurance que l'on possède quant au bien-fondé de nos visions et à la nécessaire naiveté de celles qu'entretiennent les autres à l'égard des institutions, des hommes de pouvoir, des sportifs ou de tout autre sujet en général (lorsque ce n'est pas de la méchanceté que l'on semble percevoir).
N'avez-vous jamais dit ou entendu dire "les gens croient que...... ils sont bêtes...... s'ils s'imaginent que....... comment peuvent-ils croire cela...... c'est incroyable, ils ne comprennent rien (sous-entendu, nous on comprend)".
Ainsi, chacun pense être dans le vrai (forcément, car si l'on pensait être dans le faux, alors on ne penserait pas ainsi) et chacun pense que la figure de l'autre se situe, incontestablement, dans le faux si celle-ci se trouve un tantinet soit peu éloignée de notre monde.
Tout à l'heure je me faisais la réflexion en regardant "Enquête Exclusive" où l'on pouvait suivre une jeune apprentie-commissaire qui situait une partie de la source de sa motivation, quant au fait de devenir commissaire, dans les attentats qui portaient gravement atteinte à nos institutions et qui mettaient en péril la société (qu'il était donc nécessaire de sauver, ce qui pouvait être fait par le biais d'un acte d'engagement comme le sien notamment).
Je me disais intérieurement que celle-ci était d'une naiveté déconcertante en se bornant à regarder le doigt tendu et non la lune qu'il pointait. Que celle-ci ne parvenait pas à déceler les vraies origines de tout cela (donc que moi, inconsciemment j'y arrivais) et à voir dans l'action des gardiens de nos institutions le terreau propice au développement de ces retours de boomerang que constituent ces mêmes attentats qu'elle déplorait avec gravité. Et qu'ainsi, jurer fidélité et oeuvrer au service des géniteurs du mal qui la motive dans son action, n'aurait absolument aucune incidence positive sur la pérennité de notre société.
Et là je rentrais dans les schémas que je constatais plus haut. A savoir "l'autre est un imbécile en puissance" qui se laisse berner par de puissantes forces extérieures qui sèment insidieusement en lui des pensées erronées permettant de légitimer leur pouvoir.
J'aime observer les gens lorsque je me trouve au-dehors, que ce soit au travail, dans le tram ou autres et j'aime écouter les conversations qui n'ont pas trait à la vie privée. Je trouve que cela recèle une profonde richesse pour peu que l'on parvienne à en tirer des enseignements, notamment quant à ses propres schèmes de perception.
Ce que je remarque, c'est une constante qui semble tous nous caractériser. Celle-ci se trouve dans l'assurance que l'on possède quant au bien-fondé de nos visions et à la nécessaire naiveté de celles qu'entretiennent les autres à l'égard des institutions, des hommes de pouvoir, des sportifs ou de tout autre sujet en général (lorsque ce n'est pas de la méchanceté que l'on semble percevoir).
N'avez-vous jamais dit ou entendu dire "les gens croient que...... ils sont bêtes...... s'ils s'imaginent que....... comment peuvent-ils croire cela...... c'est incroyable, ils ne comprennent rien (sous-entendu, nous on comprend)".
Ainsi, chacun pense être dans le vrai (forcément, car si l'on pensait être dans le faux, alors on ne penserait pas ainsi) et chacun pense que la figure de l'autre se situe, incontestablement, dans le faux si celle-ci se trouve un tantinet soit peu éloignée de notre monde.
Tout à l'heure je me faisais la réflexion en regardant "Enquête Exclusive" où l'on pouvait suivre une jeune apprentie-commissaire qui situait une partie de la source de sa motivation, quant au fait de devenir commissaire, dans les attentats qui portaient gravement atteinte à nos institutions et qui mettaient en péril la société (qu'il était donc nécessaire de sauver, ce qui pouvait être fait par le biais d'un acte d'engagement comme le sien notamment).
Je me disais intérieurement que celle-ci était d'une naiveté déconcertante en se bornant à regarder le doigt tendu et non la lune qu'il pointait. Que celle-ci ne parvenait pas à déceler les vraies origines de tout cela (donc que moi, inconsciemment j'y arrivais) et à voir dans l'action des gardiens de nos institutions le terreau propice au développement de ces retours de boomerang que constituent ces mêmes attentats qu'elle déplorait avec gravité. Et qu'ainsi, jurer fidélité et oeuvrer au service des géniteurs du mal qui la motive dans son action, n'aurait absolument aucune incidence positive sur la pérennité de notre société.
Et là je rentrais dans les schémas que je constatais plus haut. A savoir "l'autre est un imbécile en puissance" qui se laisse berner par de puissantes forces extérieures qui sèment insidieusement en lui des pensées erronées permettant de légitimer leur pouvoir.