Remaniement : edouard philippe n'a pas présenté sa démission à emmanuel macron

Drianke

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Combien de sortants et d'entrants ? Emmanuel Macron et Edouard Philippe doivent dévoiler, mardi 9 octobre, un nouveau gouvernement avec lequel ils espèrent tourner la page d'une rentrée calamiteuse. L'exécutif a entretenu le flou sur l'ampleur de ce remaniement, une semaine après la démission de Gérard Collomb. L'annonce est attendue d'ici à la fin de journée, à la veille du Conseil des ministres. Un évènement à suivre en direct sur franceinfo.

Le Premier ministre n'a pas démissionné. Lors de son entrevue d'une heure et demie ce matin avec Emmanuel Macron à l'Élysée, Edouard Philippe n'a pas présenté sa démission au chef de l'Etat, indique une source gouvernementale à franceinfo. Cela accrédite l'hypothèse d'un remaniement sans démission du gouvernement et donc sans discours de politique générale. Selon cette source, les questions au gouvernement, prévues à 15 heures à l'Assemblée nationale, sont maintenues.

Un ministre de l'Intérieur issu de la société civile ? Selon les informations de franceinfo, "le nouveau ministre de l'Intérieur serait une personnalité de la société civile". Pour remplacer Gérard Collomb, l'exécutif pourrait être tenté de faire confiance à un expert, sur le modèle de Jean-Michel Blanquer à l'Education. Ont ainsi été cités les noms du procureur de Paris François Molins – figure connue des Français depuis les attentats de 2015 –, de la directrice de la PJ Mireille Ballestrazzi, du maire de Prades (Pyrénées-Orientales) Jean Castex, un haut fonctionnaire qui a servi Nicolas Sarkozy à l'Élysée.

Un renforcement numérique du MoDem. Toujours selon les informations de franceinfo, le remaniement va permettre un renforcement numérique du MoDem. Marc Fesneau, le chef de file du parti à l'Assemblée, est pressenti pour l'Agriculture, la Cohésion des territoires ou les Relations avec le Parlement. Un ou deux députés devraient par ailleurs faire leur entrée au gouvernement.

Le suspense entretenu par l'exécutif. Mounir Mahjoubi, le secrétaire d'Etat au Numérique, a affirmé ce matin sur France Inter que "seuls le président de la République et le Premier ministre" disposent de toutes les informations sur le remaniement ministériel. "Le peu que j'en sais ne vous servirait à rien", a-t-il ajouté.

Gérard Collomb a donné le la. Ce remaniement a été imposé à l'exécutif par la démission soudaine, le 2 octobre, du ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, décidé à quitter Paris pour retrouver son fauteuil de maire de Lyon, après plusieurs désaccords sur l'immigration ou encore l'affaire Benalla....................................

https://www.francetvinfo.fr/politiq...lusieurs-inconnues-attendu-mardi_2977191.html
 

Drianke

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Alors qu'une démission du Premier ministre dans la matinée de mardi était évoquée, l'exécutif a changé ses plans. Preuve que le remaniement est un art délicat à manier.

Il subsistait encore quelques flous, mais la trame générale était connue, mardi matin, pour écrire le déroulé du remaniement : une démission d'Edouard Philippe dans la matinée, suivie d'une confortation présidentielle qui lui permettrait de constituer une nouvelle équipe, profondément remaniée. Il ne restait plus ensuite au secrétaire général de l'Élysée qu'à sortir sur le perron du Palais pour annoncer la composition du nouveau gouvernement, avant que le Premier ministre ne livre un discours de politique générale devant les parlementaires.

Sauf que, finalement, rien ne s'est passé comme prévu. L'arrivée de la voiture d'Edouard Philippe à l'Élysée a bien semblé enclencher le processus, mais le Premier ministre n'a pas démissionné, coupant court à tous les pronostics.

Un remaniement reporté… Plusieurs hypothèses sont désormais sur la table. La démission d'Edouard Philippe et tout ce qui s'ensuivrait pourrait être tout simplement reportée. Ce qui laisserait entendre que la constitution du nouveau gouvernement n'est pas aisée. Que ce soit parce qu'aucun profil ne s'impose, notamment pour le poste délicat de ministre de l'Intérieur, parce qu'il subsiste des désaccords entre le Premier ministre et le président, ou encore parce que les vérifications administratives de la personne choisie prennent plus de temps que prévu. "Il n'est pas question de rater le démarrage de cette deuxième étape du quinquennat qui doit faire muter la manière de gouverner", ajoute l'éditorialiste politique d'Europe 1 Michaël Darmon.

…ou moins large que prévu. Autre hypothèse : il ne s'agirait en fait plus d'un remaniement d'ampleur. Fini la démission, la traditionnelle annonce sur le perron de l'Élysée et le discours de politique générale. "Le scénario a changé", croit savoir Michaël Darmon. Le Palais se contentera "vraisemblablement", selon l'éditorialiste, d'un communiqué de presse, comme il l'avait fait lors des remplacements de Nicolas Hulot et Laura Flessel, en septembre. Une stratégie qui permettrait de renvoyer l'image d'un exécutif au travail, d'une "volonté de ne plus perdre de temps et de se remettre immédiatement au travail"… mais ne fera pas oublier que cela fait désormais une semaine que la France n'a plus de ministre de l'Intérieur.

L'opposition s'agace. Quoi qu'il en soit, Emmanuel Macron prouve une fois de plus qu'il est seul "maître des horloges". Quitte à agacer les journalistes politiques… et les élus de tous bords. "La situation s'éternise", pestait Nicolas Bay, eurodéputé RN, au micro de BFM TV. "Le fait de ne pas avoir de ministre de l'Intérieur depuis une semaine est invraisemblable." Déjà passablement énervé le matin, Christian Jacob, chef de file des députés LR, a laissé libre cours à sa colère lors de la séance de questions au gouvernement, à 15 heures à l'Assemblée. "Le président a perdu son autorité, son crédit. Vous êtes aujourd'hui incapables de proposer un gouvernement crédible à la France tant c'est le vide autour de vous. Jusqu'à quand cette mascarade va-t-elle continuer ?", a-t-il demandé à Edouard Philippe. Lequel s'est contenté de railler la "fébrilité" de l'opposition. "Il n'y a dans cette majorité et dans ce gouvernement aucune fébrilité, aucune impatience", a-t-il rétorqué.

http://www.europe1.fr/politique/remaniement-le-scenario-a-change-3774794
 

Drianke

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Valéry Giscard d'Estaing : «Il n'y a pas eu de remaniement»

LE SCAN POLITIQUE - L'ancien président de la République a livré quelques conseils à Emmanuel Macron, jeudi matin, sur Europe 1.

Du haut de ses 92 ans et de son septennat présidentiel (1974-1981), Valéry Giscard d'Estaing a lâché quelques observations sur l'actualité politique du pays, jeudi matin. Invité d'Europe 1, il a notamment parlé du remaniement qui, pour lui, n'en est pas un. «Prenez le cas, amusant, actuellement, de ce qu'on appelle le remaniement. Il n'y a pas de remaniement. Le remplacement d'un ministre de l'Intérieur démissionnaire et puis c'est tout. Si c'était un remaniement, il y aurait beaucoup plus de changements. Il y aurait sept ou huit ministres...», a-t-il jugé. Sur le même sujet, l'Académicien considère que cette séquence a fait finalement beaucoup de bruit pour rien. «Donc, on agite les milieux politiques français au nom d'un remaniement qui n'a pas lieu», a-t-il ajouté.

Tout en considérant que la France était un pays «assez difficile à réformer», l'ancien chef de l'État n'a pas été avare de conseils. Par exemple, il a souligné l'importance de la clarté et du sang froid. «Si on veut obtenir des résultats, il faut parler clairement. Il faut garder totalement son calme. La polémique interdit la réforme». Puis, dans une référence empreinte de confucianisme, tel un sage, Valéry Giscard d'Estaing a cité un proverbe chinois: «Quand l'empereur est agité, le peuple est malade». Il a donc invité ceux qui gouvernent à «traiter les problèmes en prenant son temps» et à «ne pas dramatiser le fait qu'il y ait des gens qui ne sont pas d'accord avec vous». Pour autant, l'invité a également conseillé de rester à l'écoute, à «voir pourquoi ils ne sont pas d'accord». Notant qu'une majorité permet de faire «quand même» ce que l'on a prévu, Giscard d'Estaing a tout de même souligné la nécessité de rassembler. «On essaiera, dans la mesure du possible, de les faire rentrer dans sa majorité».

La vie politique de Valéry Giscard d'Estaing est le sujet d'un livre publié ce mois-ci aux éditions de L'Observatoire, sous la plume du journaliste Éric Roussel. Dans cet ouvrage de 600 pages, l'ex-président évoque le regroupement familial comme l'un de ses plus grands regrets politiques. «L'idée en soi était juste et généreuse […] Mais elle a été mal appliquée, et j'ai eu le tort de ne pas plus surveiller l'application ; j'en ai donc la responsabilité […] Nous visions le noyau familial tel que nous le connaissons et nous avons vu arriver des noyaux familiaux totalement différents».

http://www.lefigaro.fr/politique/le...-d-estaing-il-n-y-a-pas-eu-de-remaniement.php
 
Pesticides : Didier Guillaume réclame aux scientifiques des preuves de l'impact sur la santé

Le nouveau ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, a estimé ce vendredi 19 octobre que les scientifiques devaient faire la preuve que l'usage de pesticides avait des conséquences sur la santé, notamment des nouveaux-nés. Lors d'un entretien à l'antenne de la radio RTL, le ministre a assuré :

"C'est aux scientifiques de faire la preuve ou non qu'il y a des conséquences à l'usage des pesticides ou pas."
 
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