Remboursements dentaires : 3 modes de prise en charge sont prévus

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la rose et le réséda
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Dans la phase de concertation avec les dentistes, la Sécurité sociale a proposé qu'il y ait à l'avenir trois modes de prises en charge pour les soins prothétiques, comme les couronnes, avec des taux de remboursement différents.

Le reste à charge zéro sur les soins dentaires va être mis en place en France
Emmanuel Macron l'avait promis : le reste à charge zéro sur les soins dentaires va être mis en place en France. Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, l'a même prévu pour fin 2018.

Se faire soigner les dents sans débourser un euro pourrait, en revanche, coûter très cher à l'Assurance maladie. Les négociations sont donc en cours avec les dentistes, et la Sécurité sociale propose trois types de soins.


Ainsi, trois paniers de soins seraient proposés en fonction de la qualité des prothèses et de leur place dans la bouche. Les soins seraient mieux remboursés pour les dents de devant, les plus visibles, la prise en charge serait moindre pour les dents situées au fond de la bouche.
Dans le panier numéro un, tout serait remboursé. C'est le reste à charge zéro pour les patients. Il comprend, par exemple, les couronnes de base en métal ou les blanches, uniquement pour les dents de devant.
390 millions d'euros prévus par l'Assurance Maladie
Au total, pour les soins de ce premier panier, les dentistes devraient faire un effort est estimé à 388 millions d'euros par l'Assurance maladie.
Le panier numéro deux comprend les soins intermédiaires.
Dans cette formule, le reste à charge est dit modéré pour les patients (quelques centaines d'euros maximum).
À l'intérieur, seraient proposées des couronnes de bonne qualité, de la même couleur que les dents, mais pour les molaires ou encore un dentier solide.

Enfin, le panier numéro trois, il intègre les soins les plus chers avec des tarifs libres synonymes du top niveau des prothèses.
L'implant ou la couronne sera parfaitement identique aux dents.
Pour ces trois paniers, la Cnam exige 562 millions d'euros de baisse de prix de la part des dentistes.

Une réunion est prévue mi-mars entre la Cnam et les chirurgiens-dentistes.
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