Remplaçante de la bonne vieille carte SIM, l’eSIM débarque en Belgique

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Orange prend désormais en charge les cartes SIM intégrées dans les appareils, également appelées eSIM, annonce jeudi l’opérateur télécom, qui est le premier à permettre une telle possibilité sur le marché belge.
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© Metro

L’eSIM est une petite puce directement intégrée dans l’appareil. Une fois activée, elle fonctionne comme une carte SIM classique, à la différence qu’elle ne permet pas de stocker des contacts. Il n’est plus nécessaire d’introduire un code pin pour la déverrouiller et elle peut contenir plusieurs numéros de téléphone distincts. Un seul peut cependant être actif à la fois.

Plusieurs numéros sur un seul téléphone
Parmi ses avantages, cette technologie permet d’avoir plusieurs numéros sur un seul appareil, avec par exemple un numéro personnel et un autre professionnel (dont l’un est effectivement lié à une carte SIM physique). Elle permet aux personnes qui voyagent souvent et aux expatriés de conserver leur numéro belge et de surfer en utilisant une carte SIM locale. Ou inversement pour les touristes, qui pourront opter pour l’eSIM lorsqu’ils séjournent en Belgique.

Un smarphone compatible nécessaire
Il faut cependant disposer d’un smartphone compatible, à savoir quelques iPhones, les Google Pixel 3 et 4 et les différents modèles du nouveau Samsung Galaxy S20 et du Flip (nouvelle version du téléphone à l’écran pliable). Cette technologie peut être utilisée sur d’autres appareils compatibles, comme certaines tablettes et montres connectées. Dans un premier temps, le client devra encore se rendre dans une boutique afin de procéder à l’authentification de son identité. Mais Orange promet à terme un processus 100% en ligne. La nouveauté ne concerne pour le moment que les clients résidentiels, celle pour le segment B2B intervenant dans une phase ultérieure.

Vers 100 % d’eSIM en 2030
D’après Orange, l’eSIM devrait s’adjuger une part de marché plus importante que celle de la carte SIM conventionnelle en Belgique d’ici 2025 et occuper presque 100% du marché à l’horizon 2030. La plupart des constructeurs vont en effet profiter de l’espace libéré par la disparition des cartes physiques pour utiliser et introduire de nouveaux composants ou pour augmenter la taille des batteries. Ce changement devrait réduire les déchets plastiques et améliorer les processus logistiques, pointe l’opérateur, qui utilise actuellement deux millions de nouvelles cartes SIM chaque année.

 
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