Un petit extrait
Les relations du Roi Hussein avec ses amis ne se sont pas limitées à la CIA. Elles engloberont aussi le Mossad. En 2023, à l’occasion du 50ème anniversaire de la guerre d’Octobre, les archives israéliennes ont déclassifié les entretiens de Golda Meir, à l’époque premier ministre israélien, et le Roi Hussein, à la demande expresse du monarque. L’entretien s’est déroulé au siège du Mossad, à proximité de Tel-Aviv.
Elie Mizrahi, Directeur de cabinet de Golda Meir, a révélé que l’entretien a porté sur les préparatifs secrets de l’Égypte et de la Syrie à propos de la guerre d’octobre, marquée par la destruction de la Ligne Bar Lev, la défense israélienne dans le Sinaï, sur le canal de Suez.
Hussein disposait à l’époque du nom de code «LIFT» (monte-charge), auprès des services israéliens.
NDLA : Le compte rendu du Mossad en date du 25 septembre 1973 sur la rencontre Hussein Golda Meir, au siège du Mossad, à proximité de Tel-Aviv, révèle le nom de code donné au Roi «LIFT», sa référence au fait que le monarque faisait remonter les informations du Monde arabe vers Israël.
Se référant à des «sources de haute sensibilité» de l’armée syrienne, Hussein informe les Israéliens que «les préparatifs de guerre sont désormais achevés. Toutes les unités combattantes syriennes ont pris leur position de combat sur le front, y compris l’aviation et les forces balistiques», dit-il.
NDLA : L’officier jordanien ayant recueilli les confidences du syrien était le général Abboud Salem, directeur adjoint des services de renseignements jordaniens. Il n’a pas été possible de découvrir le nom de l’espion syrien, qui a informé la Jordanie des préparatifs de la guerre d’octobre 1973.
Selon des informations ayant circulé à l’époque, il s’agirait d’un général. Le contact a eu lieu le 1 er octobre 1973, coïncidant avec les ordres donnés par le commandement syrien de déployer les troupes sur le Golan. 5 généraux syriens avaient le commandement d’une division. L’espion ne pouvait être qu’un des 5 généraux en question.
Les relations d’Hussein avec les Américains, les Israéliens et les Anglais ne sont ni surprenantes, ni récentes ; Tout comme ses relations avec les grands de l’espionnage mondial. Hussein n’a fait que poursuivre la voie empruntée auparavant par son grand-père Abdallah, fondateur de la dynastie hachémite en Jordanie.
Des Jordaniens se sont portés volontaires pour défendre la réputation de leur Roi, assurant que le monarque a été conduit par la force des choses à se mouvoir dans la fange, non par choix, mais par nécessité en ce que sa fonction le contraignait à se doter d’alliés forts en mesure de le soutenir dans les périodes difficiles qui ont secoué le trône.
Cette logique est inacceptable. La protection de son Roi ne doit jamais impliquer la trahison des aspirations d’une nation, ni justifier l’avilissement auquel a été conduit Hussein.
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Les relations du Roi Hussein avec ses amis ne se sont pas limitées à la CIA. Elles engloberont aussi le Mossad. En 2023, à l’occasion du 50ème anniversaire de la guerre d’Octobre, les archives israéliennes ont déclassifié les entretiens de Golda Meir, à l’époque premier ministre israélien, et le Roi Hussein, à la demande expresse du monarque. L’entretien s’est déroulé au siège du Mossad, à proximité de Tel-Aviv.
Elie Mizrahi, Directeur de cabinet de Golda Meir, a révélé que l’entretien a porté sur les préparatifs secrets de l’Égypte et de la Syrie à propos de la guerre d’octobre, marquée par la destruction de la Ligne Bar Lev, la défense israélienne dans le Sinaï, sur le canal de Suez.
Hussein disposait à l’époque du nom de code «LIFT» (monte-charge), auprès des services israéliens.
NDLA : Le compte rendu du Mossad en date du 25 septembre 1973 sur la rencontre Hussein Golda Meir, au siège du Mossad, à proximité de Tel-Aviv, révèle le nom de code donné au Roi «LIFT», sa référence au fait que le monarque faisait remonter les informations du Monde arabe vers Israël.
Se référant à des «sources de haute sensibilité» de l’armée syrienne, Hussein informe les Israéliens que «les préparatifs de guerre sont désormais achevés. Toutes les unités combattantes syriennes ont pris leur position de combat sur le front, y compris l’aviation et les forces balistiques», dit-il.
NDLA : L’officier jordanien ayant recueilli les confidences du syrien était le général Abboud Salem, directeur adjoint des services de renseignements jordaniens. Il n’a pas été possible de découvrir le nom de l’espion syrien, qui a informé la Jordanie des préparatifs de la guerre d’octobre 1973.
Selon des informations ayant circulé à l’époque, il s’agirait d’un général. Le contact a eu lieu le 1 er octobre 1973, coïncidant avec les ordres donnés par le commandement syrien de déployer les troupes sur le Golan. 5 généraux syriens avaient le commandement d’une division. L’espion ne pouvait être qu’un des 5 généraux en question.
Les relations d’Hussein avec les Américains, les Israéliens et les Anglais ne sont ni surprenantes, ni récentes ; Tout comme ses relations avec les grands de l’espionnage mondial. Hussein n’a fait que poursuivre la voie empruntée auparavant par son grand-père Abdallah, fondateur de la dynastie hachémite en Jordanie.
Des Jordaniens se sont portés volontaires pour défendre la réputation de leur Roi, assurant que le monarque a été conduit par la force des choses à se mouvoir dans la fange, non par choix, mais par nécessité en ce que sa fonction le contraignait à se doter d’alliés forts en mesure de le soutenir dans les périodes difficiles qui ont secoué le trône.
Cette logique est inacceptable. La protection de son Roi ne doit jamais impliquer la trahison des aspirations d’une nation, ni justifier l’avilissement auquel a été conduit Hussein.

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