En vitrifiant les organes de leurs patients au moment de leur décès, les cryonistes font le pari que ces derniers ne sont pas vraiment morts, mais seulement des malades que l’on ne sait pas encore guérir. Et s'ils avaient raison ? Après tout, quand on se replonge dans les archives de la médecine, on se rend compte que l'homme a déjà réussi à étendre les frontières de la vie...
La cryonie est une technique de préservation du corps humain à très basse température. En 2016, le quotidien britannique The Guardian estimait à environ 350 le nombre de personnes cryoconservées au moment de leur décès supposé, dans l’attente d’être ranimées lorsque la médecine aura suffisamment progressé. Les notions de décès « supposé » et de « réanimation » sont cruciales, et pour cause. On considère souvent les cryoniste d’Alcor, KryoRus ou du Cryonics Institute comme des démiurges, dont l’objectif serait de « ressusciter les morts ». Or, selon eux, les corps qu’ils conservent dans les cuves d’azote liquide - bien qu’officiellement décédés - ne sont pas des cadavres. Il s’agirait plutôt de patients sur le point de mourir, maintenus dans un état stable.
Il ne faut pas voir dans cette remise en cause du décès prononcé par le corps médical une quelconque logique complotiste, mais une forme de foi dans le progrès humain. Pour les cryonistes, la mort n'est pas un état mais une frontière - que l’homme a déjà repoussée et repoussera encore. Ainsi, pendant des millénaires, l’absence de souffle et/ou de pouls chez une personne inconsciente justifiaient - à un croquage d’orteil près - une mise en bière. Mais, la médecine progressant, nos ancêtres se sont enhardis jusqu’à prouver que certains morts ne l’étaient pas vraiment. Retour sur ces quelques moments où l’Homme a réussi à étendre les frontières de la vie.
La cryonie est une technique de préservation du corps humain à très basse température. En 2016, le quotidien britannique The Guardian estimait à environ 350 le nombre de personnes cryoconservées au moment de leur décès supposé, dans l’attente d’être ranimées lorsque la médecine aura suffisamment progressé. Les notions de décès « supposé » et de « réanimation » sont cruciales, et pour cause. On considère souvent les cryoniste d’Alcor, KryoRus ou du Cryonics Institute comme des démiurges, dont l’objectif serait de « ressusciter les morts ». Or, selon eux, les corps qu’ils conservent dans les cuves d’azote liquide - bien qu’officiellement décédés - ne sont pas des cadavres. Il s’agirait plutôt de patients sur le point de mourir, maintenus dans un état stable.
Il ne faut pas voir dans cette remise en cause du décès prononcé par le corps médical une quelconque logique complotiste, mais une forme de foi dans le progrès humain. Pour les cryonistes, la mort n'est pas un état mais une frontière - que l’homme a déjà repoussée et repoussera encore. Ainsi, pendant des millénaires, l’absence de souffle et/ou de pouls chez une personne inconsciente justifiaient - à un croquage d’orteil près - une mise en bière. Mais, la médecine progressant, nos ancêtres se sont enhardis jusqu’à prouver que certains morts ne l’étaient pas vraiment. Retour sur ces quelques moments où l’Homme a réussi à étendre les frontières de la vie.
Pièces jointes
Dernière édition: