Le réseau d’escrocs fait 500 victimes sur cdiscount

Les policiers viennent d’interpeller à Bourg-lès-Valence sept suspects, âgés de 13 à 18 ans.
C’est une arnaque qui menace tous ceux qui font leurs achats de Noël sur Internet. Les enquêteurs de la sûreté départementale de la Drôme viennent d’interpeller sept suspects, âgés de 13 à 18 ans, à Bourg-lès-Valence (Drôme). Ils sont soupçonnés d’avoir monté une gigantesque escroquerie touchant le site marchand Cdiscount et 491 de ses clients.
Des plaintes affluant de toute la France ont déclenché l’affaire. « Des clients qui ont enregistré leurs coordonnées bancaires sur le site découvrent qu’ils ont été débités de montants concernant des achats qu’ils n’avaient pas réalisés. On trouve des ordinateurs portables, des téléphones mobiles, de vêtements de marques et de l’électroménager ».
Les commandes ont ceci en commun qu’elles ont toutes été passées depuis l’ordinateur d’une mère de famille à Bourg-lès-Valence. « Ils étaient payés 60 € pour aller chercher les paquets sur le point où ils étaient livrés », ajoute une autre source.
Les sept suspects ont été placés en garde à vue à Valence. Lors leur interrogatoire, ils sont passés aux aveux, expliquant qu’ils avaient été recrutés par un mystérieux commanditaire. Le parquet a ordonné leur remise en liberté et la poursuite des investigations en préliminaire.
Un type d’escroquerie qui se répand
Pour l’heure, les enquêteurs cherchent à comprendre comment exactement le site marchand a été piraté. « Mais il est probable que les escrocs aient acheté une série de coordonnées bancaires des clients sur le « Darknet » (NDLR. un réseau du web dont les utilisateurs restent anonymes), après qu’un hacker soit parvenu à les capter », précise un spécialiste.
Ce type d’escroquerie explose en France. « Je pense qu’elle représente au moins un tiers des plaintes qui sont enregistrées dans les commissariats », explique François-Xavier Masson, le chef de l’office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’Information et de la (...)
LeParisien.fr
 
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