Un réseau franc-maçon derrière la tentative de meurtre d’une coach par des agents de la DGSE

Esperluette

Vivre et laisser vivre
VIB
non non!! godless et moi on a l'habitude de pas se comprendre mais sans tension lol donc arrête de voir du fight là ou il y en a pas et notre discussion est relié à ton poste

maintenant si madame la princesse veut certains intervenants et pas d'autres,va sur un forum privé ou ouvre toi un blog ou tu aura le droit de choisir qui participe ou pas
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Aucune sélection sur mes threads, tout le monde s'exprime librement.
Les HS qui durent pendant des jours sont lassant et n'apportent rien au débat.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
tu sais la dedans aussi il y a plusieurs branche lol chacun a ses propres convictions donc bon! mais dis alors quelle sont les tiennes? tu crois ou non en dieu ? ou tu crois en quelques choses mais...?
Il y a autant de branche que d'agnostiques, car contrairement aux organisations ou aux religions, il n'y a aucune codification en la matière. C'est juste un état, un constat, "qu'on ne sait pas", ce qui peut s'accompagner de multiple visions du monde.😊
Je ne sais pas s'il existe un dieu, des dieux ou aucun dieu. Voilà où j'en suis.🤷🏽‍♂️😊

oui,justement c'est ce que je dis,et je dis aussi que ces brebis galeuses ne représente pas la religion donc pourquoi parler de religion quand ce sont pas des dogmes de dieu mais de l'homme?
Les brebis galeuse dans une religion ou une organisation, ne représentent pas la religion ou l'organisation.
De ce point de vue là, c'est pareil, que la brebis galeuse soit musulmane, juive, franc-maçonne, prêtre, membre d'une ONG humanitaire, bouddhiste, socialiste ou que sais-je, elle ne représente pas l'islam, le judaïsme, la franc-maçonnerie, l'ensemble des prêtres, l'ONG, le bouddhisme, le socialisme etc.🤷🏽‍♂️


c'est pas grave, par écrit on peut parfois être sur la même longueurs d'onde mais l'écrit laisse à pensé autrement, moi même parfois j'écris à la hâte et quand je me relis je me comprend pas lol
C'est vrai que les débats avec soi-même pourraient parfois être assez drôles!😁😁
 
Il y a autant de branche que d'agnostiques, car contrairement aux organisations ou aux religions, il n'y a aucune codification en la matière. C'est juste un état, un constat, "qu'on ne sait pas", ce qui peut s'accompagner de multiple visions du monde.😊
Je ne sais pas s'il existe un dieu, des dieux ou aucun dieu. Voilà où j'en suis.🤷🏽‍♂️😊


Les brebis galeuse dans une religion ou une organisation, ne représentent pas la religion ou l'organisation.
De ce point de vue là, c'est pareil, que la brebis galeuse soit musulmane, juive, franc-maçonne, prêtre, membre d'une ONG humanitaire, bouddhiste, socialiste ou que sais-je, elle ne représente pas l'islam, le judaïsme, la franc-maçonnerie, l'ensemble des prêtres, l'ONG, le bouddhisme, le socialisme etc.🤷🏽‍♂️



C'est vrai que les débats avec soi-même pourraient parfois être assez drôles!😁😁
chuuuut !!! tais toi on dérange faut sortir!
 

Esperluette

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Réseau criminel franc-maçon : les aveux glaçants du "frère" Templier​

Dans l’affaire de la tentative d’assassinat d’une coach, deux hommes liés à la DGSE sont passés aux aveux : un ancien policier du renseignement et un "frère Templier". Selon un rapport de synthèse de la brigade criminelle, ils sont soupçonnés de huit autres crimes ou barbouzeries. Dont certaines impliquant des personnalités politiques. Les révélations de "Marianne"


Un jeu de piste en forme de poupées russes. Les « missions » s’emboîtent. Sordides. Un assassinat. Deux autres tentatives. Il est aussi question d’un passage à tabac. Dans l’enquête sur le projet « d’élimination » d’une coach, mettant en cause des pieds nickelés de la DGSE, les policiers de la brigade criminelle vont de découvertes folles en découvertes folles. Un dossier déjà hors normes, sur fond de loge maçonnique et de services secrets… Deux personnages (1) y jouent les premiers rôles. Leurs procès-verbaux de garde à vue sont édifiants.

Le premier est un flic à la retraite, ancien des services de renseignement. Daniel B. semble tout droit sorti d’un roman d’espionnage. Il évite le téléphone. Donne ses rendez-vous gare de Lyon ou porte Maillot, en tout cas toujours dans des hôtels ou des lieux publics. Chez lui, même son code de téléphone, 0007, ramène aux services secrets.

Et sa vie privée aussi à des parfums de série noire. Les policiers de la brigade criminelle ont découvert que depuis une vingtaine d’années, le commandant B. partageait son temps entre deux compagnes… qui chacune ignorait l’existence de l’autre. Même en dehors du travail, Daniel B. devait jongler entre deux rôles. D’un côté l’homme marié, père de cinq enfants, et de l’autre, l’amant fidèle d’une femme qui pensait être la seule compagne de ce vieux flic toujours très mystérieux et occupé. « B. se confiait peu », ont conclu les policiers de la brigade criminelle après avoir entendu les deux compagnes qui sont l’une et l’autre tombées des nues…

UNE SOCIÉTÉ DE CONSEILS RÉFÉRENCÉE AUPRÈS DES NATIONS UNIES​

Né en 1954 à Agen, Daniel B. entre dans la police en 1975, comme inspecteur. D’abord aux renseignements généraux, puis à la DST, le service de lutte contre l’URSS, puis à la DCRI quand les services de renseignement extérieurs ont fusionné. Au sein de ces services, il travaille dans les unités en charge de la lutte contre les « groupes extrémistes » et dans des unités en charge des « politiques » et des affaires financières.

À la retraite à partir de 2009, le commandant B. crée alors sa propre société de conseils, DB ressources. Depuis 2014, signe que l’ancien flic a aussi de l’entregent, DB ressources est référencée « expert en intelligence économique » pour le continent africain auprès des Nations Unies. Ce qui lui permet, selon ses dires, d’effectuer quelques missions discrètes « de recueil de renseignement » pour le compte de la DGSE, les services secrets français.

Autre facette du personnage, Daniel B. est depuis une vingtaine d’années membre de la franc-maçonnerie au sein de la loge Athanor au grade de maître au « 1er degré de maîtrise ». C’est aussi via la maçonnerie qu’il dit communiquer avec la DGSE. « Par quel protocole ? » le questionnent les enquêteurs. « Un frère travaille à la DGSE et c’est à lui que je répercute les informations qu’il répercute à qui de droit », leur répond le commandant B… désignant comme « le frère de la DGSE » un homme en poste au Kosovo.

Suite et source

 

Esperluette

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Un homme politique national impliqué dans un projet d'assassinat ?


Dans l'affaire des Barbouzes de la DGSE, l'un des suspects a fait d'étonnantes révélations à la juge, le 2 mars, qui pourraient impliquer un homme politique français.​

Depuis l'été dernier, la justice tente de démanteler un réseau criminel, aussi appelé "affaire des barbouzes de la DGSE" en lien avec la franc-maçonnerie et impliquant des militaires, qui projetait plusieurs assassinats. Les investigations ont mené à Sébastien L., 31 ans, soupçonné d'être l'exécuteur des basses œuvres. Coup de théâtre le 25 janvier, relate Le Parisien, lorsque ce dernier envoie, depuis la prison où il est incarcéré, un courrier à la magistrate, pour lui annoncer qu'il souhaite enfin parler.
Promesse tenue. Le 2 mars dernier, ce spécialiste de la sécurité privée, féru d'arts martiaux, a été entendu pendant plus de cinq heures. Sébastien L. explique avoir été mis en contact avec un ancien commandant de police à la direction centrale du renseignement intérieur (DGSI depuis 2014), Daniel B., qui lui a proposé de devenir "une source", "un informateur du renseignement intérieur". Sauf que cet homme était à la retraite depuis trois ans. Croyant être au service de son pays, Sébastien L. va alors exécuter les tâches qui lui sont attribuées.

"Maintenant que je sais qu'on m'a menti, et qu'on m'a bien manipulé, je ne peux plus me taire", a-t-il indiqué à la magistrate, cité par Le Parisien, avant de lui détailler toutes les missions qu'il a dû effectuer. Surveillance, agressions... Jusqu'aux attentats de 2015. "Après ce 1er janvier 2016, [Daniel B.] va m'amener véritablement à ce qu'on appelle les opérations hors cadre", avec notamment "des opérations de neutralisation de personnes".

Mais le plus surprenant demeure ses confessions faites en toute fin d'interrogatoire. Sébastien L. aurait confié à la juge qu'un contrat aurait été commandité par un homme politique national. Un militaire de la DGSE, impliqué dans ce réseau, lui aurait raconté avoir été chargé par le politicien de tuer un autre élu, contre 50.000 euros. Un contrat "privé" pour lequel Sébastien L. n'a pas souhaité participer. Dans ce dossier aux multiples pans, onze suspects ont pour l'heure été mis en examen.

 
Rien à voir avec le sujet ... juste une petite anecdote d un ancien ingénieur américain au Panama : " on a intégré la loge à l'époque dans le but d'améliorer notre condition sociale... mais comme nous étions tous franc maçon eh bé ça ne changeait rien au final " ... pas mal :D
 

Esperluette

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Réseau franc-maçon : les barbouzes, le général congolais miraculé et l’espion assassiné

EXCLUSIF. Selon nos informations, l’enquête sur les agissements de la cellule de tueurs à gages démantelée en région parisienne a mis en évidence un possible lien avec une ténébreuse affaire de tentatives d’assassinats d’un opposant congolais en France. Un dossier à tiroirs où plane également l’exécution d’un ex-agent de la DGSE en Haute-Savoie.​


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Le général Mbaou, farouche opposant au président congolais Denis Sassou Nguesso réfugié en France, a déjà fait l’objet de deux tentatives d’assassinat non résolues. AFP/Joël Saget

 

Esperluette

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AIN : des tueurs à gage en lien avec les renseignements devaient tuer un syndicaliste, une cheffe d'entreprise écrouée​

Murielle Millet, directrice générale de la société Apnyl, située à Izernore dans l'Ain, est soupçonnée d'avoir commandité l'assassinat d'un syndicaliste jugé "gênant". Elle a été interpellée et incarcérée à Paris.

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La commune d'Izernore, dans l'Ain, siège de la société Apnyl. • © France 3

Des tueurs à gages, des agents des services secrets, des francs-maçons, des chefs d'entreprises... le casting est digne d'un polar, mais il a failli coûter la vie à un délégué syndical d'une entreprise de la Plastics Vallée, près d'Oyonnax. La directrice générale de la société dans laquelle travaille cet homme, aurait commandité son assassinat. Elle vient d'être écrouée après une enquête menée par la brigade criminelle de Paris.
Le syndicaliste ne serait pas le seul à avoir eu un contrat sur sa tête.

Un syndicaliste jugé ''gênant"

Le représentant de la CGT qui travaille dans l'entreprise de plastique Apnyl, à l'entrée d'Izernore, aurait été dans le viseur de tueurs à gages dès 2018. Il devait soit être neutralisé, soit être éliminé contre 75 000 euros.

La directrice générale de cette entreprise spécialisée dans les pièces techniques en plastiques est Murielle Millet. C’est elle qui aurait commandité cet assassinat. Elle a été mise en examen, tout comme son mari, pour association de malfaiteurs dans le but de commettre un meurtre. Le couple a été interpellé et incarcéré à Paris selon nos confrères de RTL. Le couple dément être impliqué.

Une enquête tentaculaire au casting étonnant et détonnant

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de Paris, l'élite de la police, car elle ne concerne pas que l'affaire d'Izernore. Elle révèle l'implication de tueurs à gages, d'agents du renseignement, de politiques et de francs-maçons de la loge Athanor, dissoute en février dernier.
Ce sont deux membres de la Loge Athanor qui ont incriminé Murielle Millet, la cheffe d’entreprise.
Le premier c’est Daniel Beaulieu, un ancien commandant de police de la DGSI, Direction générale du renseignement intérieur.
Le deuxième, c’est Frédéric Vaglio, son ''frère maçonnique'', ''vénérable'' au sein de la Loge, ex-journaliste et communicant.
Les deux hommes se sont connus au sein de la loge maçonnique Athanor située à Puteaux, en région parisienne.
Tous deux sont poursuivis pour complicité de tentative de meurtre en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs et complicité de vol avec violences, et ont été incarcérés.

Un procès-verbal glaçant

En janvier 2020, Frédéric Vaglio se serait rendu dans l'Ain pour visiter l'usine Apnyl de Murielle Millet et de son mari. Lors de la visite, Murielle Millet aurait dit à Frédéric Vaglio, en parlant du délégué syndical Hassan T. ''On a un mec qui n'arrête pas de nous emmerder et qu'on ne peut pas virer. Parfois j'aimerais bien lui casser la gueule, qu'est-ce qu'il peut nous embêter''.
C'est ce que Frédéric Vaglio déclare aux enquêteurs dans le procès-verbal. Il leur affirme en avoir informé Daniel Beaulieu.
''Après quinze jours de réflexion, poursuit-il, le couple était ok pour faire quelque chose''. Le montant du contrat est fixé à 75 000 euros.

Mais en juillet 2020, le contrat est arrêté. L'un des tueurs à gage contracte le covid et, à des centaines de kilomètres de là, un autre contrat échoue in extremis, celui de Marie-Hélène Dini, coach en entreprise.
Tout comme le syndicalite Hassan T., Marie-Hélène Dini échappe elle aussi à la mort.
 

Esperluette

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Une arrestation en juillet 2020 à Créteil a permis à l’enquête dans l'Ain d’avancer

En juillet 2020, deux agents de la DGSE, Direction générale de la sécurité extérieure, étaient en planque, devant le domicile d’une coach en entreprise, Marie-Hélène Dini. Leur mission : la tuer. La tentative d’assassinat a échoué in extremis grâce au signalement d’un riverain intrigué par le comportement étrange des deux hommes. Les deux militaires sont âgés de 28 et 25 ans et étaient affectés au centre parachutiste d’entraînement de Saran, dans le Loiret. Le centre dépend de la DGSE, Direction générale de la sécurité extérieure.
Le commanditaire présumé de l’assassinat Marie-Hélène Dini est un coach, lui aussi. Il s’agit de Jean-Luc Bagur. C’est un concurrent de Marie-Hélène Dini. Cette dernière envisageait de créer un syndicat pour encadrer les pratiques de la profession. Jean-Luc Bagur craignait de ne pas être labellisé et donc de perdre de l’argent. Il a été mis en examen pour complicité de destruction de biens appartenant à autrui et acquisition et détention d'arme de catégorie A et écroué.

La loge maçonnique Athanor est le dénominateur commun

L’athanor, selon la définition du Larousse est ''un fourneau dans lequel les alchimistes placent le récipient qui contient la matière de la pierre philosophale''.
Cette pierre qui permet de changer les métaux en argent ou en or, de guérir les maladies ou encore de prolonger la vie humaine...La philosophie de certains membres (''frères'') de la loge maçonnique Athanor, serait au contraire, d’éliminer les personnes jugées gênantes au profit des intérêts des ''frères'' maçonniques. Le leitmotiv ressemble davantage à des réglements de comptes et résonne comme un réseau criminel.

Des membres d'Athanor mettent en oeuvre des contrats de tueurs

A sa retraite, Daniel Beaulieu, un ancien commandant de la direction du renseignement intérieur crée, en 2009, une petite société d'intelligence économique.
Il est membre de la loge maçonnique Athanor depuis une vingtaine d'années.
En 2019, il est approché par le responsable de la loge également responsable d'une société de sécurité privée, pour recruter des hommes de main et mettre en œuvre des contrats de tueurs. Une dizaine de "contrats" de tueurs auraient été envisagés.

C’est la tentative d’assassinat de Marie-Hélène Dini, coach en entreprise qui a mis en lumière Athanor, loge maçonnique.
En son sein, selon plusieurs sources concordantes, d’anciens fonctionnaires de la DGSE, direction générale de la sécurité extérieure, d’anciens policiers ou encore d’anciens journalistes se côtoient.
En février 2021, la Grande Loge Nationale Française fait un communiqué. Selon elle, ''les registres de la Grande Loge Nationale Française ne mentionne aucune Loge ''Athanor'' sur le territoire métropolitain. Tous les Maçons de la Grande Loge Nationale Française sont indignés poursuit le communiqué, et dénoncent des agissements qui sont à l’opposé des principes de la Franc-maçonnerie''.

En février 2021, la Loge Athanor est dissoute.

Plusieurs cibles dans le collimateur de la sombre officine

La coach d’entreprise Marie-Héléne Dini, le syndicaliste dans une entreprise de plasturgie dans l'Ain, Hassan T. n'étaient pas les seules cibles à abattre.

Mais, en 2018, un contrat avait été honoré. Il s'agit du meurtre de Laurent Pasquali, pilote de rallye amateur. Un couple de médecins avait investi 200 000 euros dans l'écurie du pilote. Ce dernier n’aurait pas honoré ses dettes de sponsoring. Son corps a été retrouvé fin 2019, en Haute-Loire, à 500 kilomètres de son domicile, enterré dans une forêt.

Les différentes perquisitions ont également relancé l’enquête sur la tuerie de Chevaline. Le 5 septembre 2012, trois membres de la famille Al-Hilli, des citoyens britanniques d'origine irakienne, et un cycliste savoyard, Sylvain Mollier, avaient été assassinés sur un parking sur les hauteurs du lac d'Annecy en Haute-Savoie.

Fatima Bouyablane

 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice

AIN : des tueurs à gage en lien avec les renseignements devaient tuer un syndicaliste, une cheffe d'entreprise écrouée​

Murielle Millet, directrice générale de la société Apnyl, située à Izernore dans l'Ain, est soupçonnée d'avoir commandité l'assassinat d'un syndicaliste jugé "gênant". Elle a été interpellée et incarcérée à Paris.

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La commune d'Izernore, dans l'Ain, siège de la société Apnyl. • © France 3

Des tueurs à gages, des agents des services secrets, des francs-maçons, des chefs d'entreprises... le casting est digne d'un polar, mais il a failli coûter la vie à un délégué syndical d'une entreprise de la Plastics Vallée, près d'Oyonnax. La directrice générale de la société dans laquelle travaille cet homme, aurait commandité son assassinat. Elle vient d'être écrouée après une enquête menée par la brigade criminelle de Paris.
Le syndicaliste ne serait pas le seul à avoir eu un contrat sur sa tête.

Un syndicaliste jugé ''gênant"

Le représentant de la CGT qui travaille dans l'entreprise de plastique Apnyl, à l'entrée d'Izernore, aurait été dans le viseur de tueurs à gages dès 2018. Il devait soit être neutralisé, soit être éliminé contre 75 000 euros.

La directrice générale de cette entreprise spécialisée dans les pièces techniques en plastiques est Murielle Millet. C’est elle qui aurait commandité cet assassinat. Elle a été mise en examen, tout comme son mari, pour association de malfaiteurs dans le but de commettre un meurtre. Le couple a été interpellé et incarcéré à Paris selon nos confrères de RTL. Le couple dément être impliqué.

Une enquête tentaculaire au casting étonnant et détonnant

L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de Paris, l'élite de la police, car elle ne concerne pas que l'affaire d'Izernore. Elle révèle l'implication de tueurs à gages, d'agents du renseignement, de politiques et de francs-maçons de la loge Athanor, dissoute en février dernier.
Ce sont deux membres de la Loge Athanor qui ont incriminé Murielle Millet, la cheffe d’entreprise.
Le premier c’est Daniel Beaulieu, un ancien commandant de police de la DGSI, Direction générale du renseignement intérieur.
Le deuxième, c’est Frédéric Vaglio, son ''frère maçonnique'', ''vénérable'' au sein de la Loge, ex-journaliste et communicant.
Les deux hommes se sont connus au sein de la loge maçonnique Athanor située à Puteaux, en région parisienne.
Tous deux sont poursuivis pour complicité de tentative de meurtre en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs et complicité de vol avec violences, et ont été incarcérés.

Un procès-verbal glaçant

En janvier 2020, Frédéric Vaglio se serait rendu dans l'Ain pour visiter l'usine Apnyl de Murielle Millet et de son mari. Lors de la visite, Murielle Millet aurait dit à Frédéric Vaglio, en parlant du délégué syndical Hassan T. ''On a un mec qui n'arrête pas de nous emmerder et qu'on ne peut pas virer. Parfois j'aimerais bien lui casser la gueule, qu'est-ce qu'il peut nous embêter''.
C'est ce que Frédéric Vaglio déclare aux enquêteurs dans le procès-verbal. Il leur affirme en avoir informé Daniel Beaulieu.
''Après quinze jours de réflexion, poursuit-il, le couple était ok pour faire quelque chose''. Le montant du contrat est fixé à 75 000 euros.

Mais en juillet 2020, le contrat est arrêté. L'un des tueurs à gage contracte le covid et, à des centaines de kilomètres de là, un autre contrat échoue in extremis, celui de Marie-Hélène Dini, coach en entreprise.
Tout comme le syndicalite Hassan T., Marie-Hélène Dini échappe elle aussi à la mort.
la rage n'a tjs pas été éradiquée
la vermine est toujours présente
 

Esperluette

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Ain : une cheffe d'entreprise avoue avoir mis un contrat sur la tête d’un syndicaliste

INFO RTL - D’après ses déclarations en garde à vue, dont RTL a pu prendre connaissance, Muriel M. a reconnu avoir donné son feu vert à l’exécution de Hassan T., un salarié de son entreprise adhérent à la CGT et sympathisant des "gilets jaunes".​


L’invraisemblable scénario est devenu réalité. Muriel M., à la tête depuis près de 30 ans d’une entreprise de plasturgie installée près d’Oyonnax, a bel et bien commandité un contrat sur la tête d’un salarié "gênant", adhérent à la CGT. C’est en tout cas ce qu’elle a fini par reconnaître face aux enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne le 6 mai dernier, au troisième jour de sa garde à vue, d’après les investigations dont RTL a pu prendre connaissance.

"Monsieur V. m’a effectivement proposé au cours d’un repas de le faire disparaître [le syndicaliste], déclare spontanément Muriel M. aux policiers à la reprise de son audition, ce à quoi j’étais réticente. Quinze jours après il a rappelé (...) il m’a mis la pression et j’ai dit oui. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai dit oui."

En trois phrases la cheffe d’entreprise, après 48 heures de dénégations, valide alors les accusations de Frédéric V., cerveau présumé de la cellule criminelle démantelée en janvier au sein d’une loge franc-maçonne et qui avait révélé à la justice, parmi d’autres, le funeste projet. Muriel M. se dépêche d’ajouter "j’étais faible et influençable", avant de conclure : "j’ai réalisé que j’ai fait une grosse connerie".

Ces aveux permettent de comprendre pourquoi la mère de famille de 54 ans a été mise en examen, le 7 mai dernier, pour association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre et placée en détention provisoire, comme RTL l’avait révélé. Ils viennent aussi confirmer la dangerosité de la cellule aujourd’hui neutralisée où se mêlaient francs-maçons, anciens policiers du renseignement et barbouzes en tous genres.

La rencontre avec Frédéric V.​


Au cours de ses quatre jours d'auditions, Muriel M. a partiellement levé le voile sur la mécanique qui a conduit une quinquagénaire au casier judiciaire vierge à adhérer à un projet criminel digne d’un film noir.

Point de départ : la rencontre fortuite avec Frédéric V., expert revendiqué en matière de sécurité et d’intelligence économique, et "vénérable" de la loge Athanor de Puteaux. La cheffe d’entreprise et son mari font sa connaissance en Suisse début 2019 lors d’une soirée organisée par la marque de montres Hublot, où il est venu avec sa compagne. Le courant passe, les deux couples échangent leurs coordonnées.


Dans les mois qui suivent, ils se retrouvent à plusieurs reprises, au cours de repas et de week-ends au ski. Frédéric V. est "sympathique" et a "du charisme", raconte Muriel M. aux policiers même si elle se dit "un peu sur la réserve" car l’homme est peu disert sur ses activités.

Mais il se présente comme un ancien des services secrets et sait gagner la confiance du couple. L’amitié prend une dimension professionnelle quand la patronne le fait venir en janvier 2020 dans son entreprise pour réfléchir à un audit de sécurité.

Les tensions entre Muriel M. et le syndicaliste​

C’est à la même période que les frictions se multiplient entre la dirigeante et un de ses salariés en poste depuis quatre ans, Hassan T. Le mécanicien de 52 ans, adhérent à la CGT, a d’abord sympathisé en novembre 2018 avec le mouvement des "gilets jaunes" et s’est rendu presque chaque soir sur le rond-point voisin de Brion.

Muriel M. raconte qu’elle l’a trouvé "obnubilé", et qu’elle lui a demandé "d’essayer de se calmer" car il en parlait "à tout le monde à l’atelier". En novembre 2019 elle apprend qu’il a participé à une manifestation contre la réforme des retraites à Bourg-en-Bresse "sur ses heures de délégations", ce qui a été rapporté par un autre membre de l’entreprise et qui met "en colère" la patronne.

Enfin en décembre 2019 Hassan T. se fait élire au CSE. Muriel M. relate alors sa "crainte" qu’il ne fédère d’autres salariés autour de lui et que "des syndicats se déclarent (…) après on perd l’esprit familial", d’après ses déclarations aux policiers. C’était sa "phobie" confirme son frère, co-dirigeant de l’entreprise. Aucune section syndicale ne verra jamais le jour mais la RH propose quand même au salarié une rupture conventionnelle, qu’il refuse.

C’est là que Muriel M. s’ouvre du sujet à Frédéric V. Elle "rouspète", c’est ainsi qu’elle le formule, et dit tout haut dans son bureau qu’elle souhaiterait que Hassan T. "disparaisse". "Mes mots ont dépassé ma pensée", affirme-t-elle au cours des premières auditions.

 

Esperluette

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La naissance du contrat​

Mais lors d’un nouveau diner des deux couples, l’expert en sécurité se mute en tueur à gages. Le sujet est de nouveau évoqué. "Il m’a dit qu'en fait ces choses pouvaient arriver, qu’il avait la possibilité de le faire disparaitre, raconte Muriel M. aux enquêteurs. (…) il m’a dit que 600 personnes disparaissaient chaque jour en France". Pour enfoncer le clou Frédéric V. charge la CGT d'"organisme néfaste" dont il décrit les pires turpitudes au sein des petites entreprises. Sa cliente rétorque qu’il est "hors de question" d’éliminer quelqu’un.

Quinze jours plus tard pourtant, le deal mortel est validé lors du fameux coup de téléphone, c’est en tout cas ce que relate la cheffe d’entreprise. Le contrat sur la tête du syndicaliste fera partie d’un "pack" formation + audit + élimination. Le tout pour environ 80.000 euros, réglés en "quatre factures", adressées aux différentes sociétés de Frédéric V.

D’après les déclarations de Muriel M., le complot est dissimulé à son frère, président de l’entreprise et éternel complice qui a développé avec elle la PME familiale. Entendu par la brigade criminelle, ce frère, Laurent B., a d’ailleurs été libéré sans suite.

Muriel M. assure avoir ordonné l'abandon du projet​

Lors de ses dernières auditions, Muriel M. a affirmé qu’elle avait très vite été prise de remords et changé d’avis. Deux semaines après la soirée fatidique, selon ses déclarations aux policiers, elle aurait tenté d’arrêter la machine infernale : "Cela m’a torturé (..) quand j’ai vu fin février que Mr T. était toujours là j’ai dit 'on arrête tout stop !!'" Un contre-ordre aurait alors été explicitement donné à Frédéric V. par téléphone.

Problème : à ce stade Frédéric V. ne l’a jamais évoqué au cours de ses auditions et Muriel M n’a jamais demandé de remboursement. La cheffe d’entreprise maintient que, pour elle, il ne faisait aucun doute que le projet était abandonné.

La suite de l’affaire est connue. Le contrat sur le syndicaliste a été confié à Sébastien L., l’un des bras armés du groupe criminel. Des surveillances ont été organisées et de nombreuses photos de la maison et des véhicules de la cible ont été prises. Lors de sa garde à vue en janvier, Sébastien L. a affirmé qu'il avait alors réalisé que Hassan T. avait une femme et des enfants et mis fin de lui-même au projet sans en référer à ses supérieurs.

Frédéric V. certifie quant à lui que c'est après la découverte par la police, le 24 juillet 2020, d’une autre tentative d’assassinat menée par la cellule criminelle, et dirigée cette fois contre une coach en entreprise de Créteil, qu'il avait décidé de stopper le contrat sur Hassan T.

Les révélations des différents contrats​

Les enquêteurs sont ensuite patiemment remontés jusqu’à Frédéric V. et Sébastien L., interpellés en janvier dernier. Les deux suspects ont alors révélé le contrat d’Oyonnax. Depuis lors la brigade criminelle avait placé sous surveillance Muriel M. et son mari, avant de les interpeler le 4 mai.

L’époux, Gérard M., a lui aussi été mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre. La justice le soupçonne d’avoir été au courant du projet criminel de son épouse et de n’avoir rien fait pour l’arrêter. Ses dénégations lors de sa garde à vue n’ont pas convaincu à ce stade les magistrats qui l’ont également placé et maintenu en détention provisoire.

Le syndicaliste incrédule​

Entendu également par les enquêteurs, Hassan T. a eu beaucoup de peine à croire au scénario criminel dont il a été la cible. "Se débarrasser de moi, franchement je n’arrive pas à comprendre pourquoi". Au cours de l’audition, le mécanicien a peu à peu changé d’avis : "Maintenant que je vous vois je commence à y croire". Le syndicaliste avait en fait été informé dès mars dernier par des journalistes du soupçon de contrat placé sur sa tête. Mais il était alors convaincu qu’il y avait "erreur sur la personne".

L’affaire avait fortement ébranlé l’usine et les deux patrons avaient organisé plusieurs réunions avec le personnel. Hassan T. a relaté avoir eu "des doutes" sur Muriel M., devenue "un peu plus sympa" avec lui mais sans finalement porter plainte, convaincu que tout cela "ne s’adressait pas à la bonne personne". Face aux enquêteurs, ébranlé, le père de famille conclu : "Ca me fait bizarre tout ça. Même si j'ai été emmerdant, j’ai jamais été mauvais au point qu’on en veuille à ma vie".

Contactés par RTL, les avocats de Muriel M., Gérard M., Frédéric V. et Sébastien L. n’ont pas souhaité s’exprimer.

 

nwidiya

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La naissance du contrat​

Mais lors d’un nouveau diner des deux couples, l’expert en sécurité se mute en tueur à gages. Le sujet est de nouveau évoqué. "Il m’a dit qu'en fait ces choses pouvaient arriver, qu’il avait la possibilité de le faire disparaitre, raconte Muriel M. aux enquêteurs. (…) il m’a dit que 600 personnes disparaissaient chaque jour en France". Pour enfoncer le clou Frédéric V. charge la CGT d'"organisme néfaste" dont il décrit les pires turpitudes au sein des petites entreprises. Sa cliente rétorque qu’il est "hors de question" d’éliminer quelqu’un.

Quinze jours plus tard pourtant, le deal mortel est validé lors du fameux coup de téléphone, c’est en tout cas ce que relate la cheffe d’entreprise. Le contrat sur la tête du syndicaliste fera partie d’un "pack" formation + audit + élimination. Le tout pour environ 80.000 euros, réglés en "quatre factures", adressées aux différentes sociétés de Frédéric V.

D’après les déclarations de Muriel M., le complot est dissimulé à son frère, président de l’entreprise et éternel complice qui a développé avec elle la PME familiale. Entendu par la brigade criminelle, ce frère, Laurent B., a d’ailleurs été libéré sans suite.

Muriel M. assure avoir ordonné l'abandon du projet​

Lors de ses dernières auditions, Muriel M. a affirmé qu’elle avait très vite été prise de remords et changé d’avis. Deux semaines après la soirée fatidique, selon ses déclarations aux policiers, elle aurait tenté d’arrêter la machine infernale : "Cela m’a torturé (..) quand j’ai vu fin février que Mr T. était toujours là j’ai dit 'on arrête tout stop !!'" Un contre-ordre aurait alors été explicitement donné à Frédéric V. par téléphone.

Problème : à ce stade Frédéric V. ne l’a jamais évoqué au cours de ses auditions et Muriel M n’a jamais demandé de remboursement. La cheffe d’entreprise maintient que, pour elle, il ne faisait aucun doute que le projet était abandonné.

La suite de l’affaire est connue. Le contrat sur le syndicaliste a été confié à Sébastien L., l’un des bras armés du groupe criminel. Des surveillances ont été organisées et de nombreuses photos de la maison et des véhicules de la cible ont été prises. Lors de sa garde à vue en janvier, Sébastien L. a affirmé qu'il avait alors réalisé que Hassan T. avait une femme et des enfants et mis fin de lui-même au projet sans en référer à ses supérieurs.

Frédéric V. certifie quant à lui que c'est après la découverte par la police, le 24 juillet 2020, d’une autre tentative d’assassinat menée par la cellule criminelle, et dirigée cette fois contre une coach en entreprise de Créteil, qu'il avait décidé de stopper le contrat sur Hassan T.

Les révélations des différents contrats​

Les enquêteurs sont ensuite patiemment remontés jusqu’à Frédéric V. et Sébastien L., interpellés en janvier dernier. Les deux suspects ont alors révélé le contrat d’Oyonnax. Depuis lors la brigade criminelle avait placé sous surveillance Muriel M. et son mari, avant de les interpeler le 4 mai.

L’époux, Gérard M., a lui aussi été mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre. La justice le soupçonne d’avoir été au courant du projet criminel de son épouse et de n’avoir rien fait pour l’arrêter. Ses dénégations lors de sa garde à vue n’ont pas convaincu à ce stade les magistrats qui l’ont également placé et maintenu en détention provisoire.

Le syndicaliste incrédule​

Entendu également par les enquêteurs, Hassan T. a eu beaucoup de peine à croire au scénario criminel dont il a été la cible. "Se débarrasser de moi, franchement je n’arrive pas à comprendre pourquoi". Au cours de l’audition, le mécanicien a peu à peu changé d’avis : "Maintenant que je vous vois je commence à y croire". Le syndicaliste avait en fait été informé dès mars dernier par des journalistes du soupçon de contrat placé sur sa tête. Mais il était alors convaincu qu’il y avait "erreur sur la personne".

L’affaire avait fortement ébranlé l’usine et les deux patrons avaient organisé plusieurs réunions avec le personnel. Hassan T. a relaté avoir eu "des doutes" sur Muriel M., devenue "un peu plus sympa" avec lui mais sans finalement porter plainte, convaincu que tout cela "ne s’adressait pas à la bonne personne". Face aux enquêteurs, ébranlé, le père de’on en veuille à ma vie".

Contactés par RTL, les avocats de Muriel M., Gérard M., Frédéric V. et Sébastien L. n’ont pas souhaité s’exprimer.

Purée dire ils auraient pu le liquider comme ça normal ... tu m´Étonnes qu’´il ait du mal à y croire !

le pack à 80 000€ on croit rêver :D
 
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