Un réseau de saisonniers agricoles marocains démantelé en France

Bladi Robot

Je suis un vrai robot!
La Direction de la police aux frontières (PAF) a annoncé le démantèlement d'une importante filière de saisonniers marocains travaillant dans des exploitations agricoles dans toute la France. Les cinq personnes poursuivies dont une placée en détention provisoire sont des Français d'origine marocaine et des Marocains établis à Montauban.
Selon la PAF, ces mis en cause ont fait travailler illégalement près de 250 ressortissants marocains. Grâce à cette activité, ils ont généré en deux ans un chiffre (...)

- Monde / Arrestation, France, Agriculture

Un réseau de saisonniers agricoles marocains démantelé en France
 
ça a toujours était ici, c'est dommage qu'ils soient en situation irrégulière mséquines ce sont des bosseurs du boulot que les agriculteurs on beaucoup de peine à recrutés,si la france les vires,je sais pas qui va faire la cueillette cette saison
 

1maroc1

Bladinaute averti
ça a toujours était ici, c'est dommage qu'ils soient en situation irrégulière mséquines ce sont des bosseurs du boulot que les agriculteurs on beaucoup de peine à recrutés,si la france les vires,je sais pas qui va faire la cueillette cette saison
je connais bien le sujet. malheureusement comme d'habitude quelques brebis galeuses ont détruit le systèmes.
Il y a quelques années, les préfectures avaient le droit d'octroyer des visas de travail saisonniers pour la cueillette et la taille des arbres en hiver (6 mois de travail au total).
Beaucoup d'ouvriers saisonniers marocains (surtout de la région de Khenifra) venaient et étaient payés au SMIC + hébergement. C'était excellent pour eux. Avec 1200€/mois, ils pouvaient subvenir au besoin de leurs familles et payaient une bonne école à leurs enfants.

Malheureusement certains jeunes marocains ont décidé de rester en France une fois leur contrat terminé et ceci n'a pas plu du tout au préfecture. Surtout que certains ont été aidés par des associations et se sont retournés contre leur ancien employeur pour réclamer le paiement de certaines cotisations (je ne connais pas les détails). Bref ils ont fait toute une histoire pour pouvoir être régularisés et sont allés jusqu'aux tribunaux.
Depuis la préfecture a cessé d'octroyer des visas saisonniers. Voila comment 2 ou 3 "ji3anin" ont détruit le business de centaines de travailleurs saisonniers dans ma région.
 
Qu’est‑ce qui te le fait croire ?
je suis de cette ville j'y suis née et les "zofriya" comme les appelés les anciens il y a + de 40 ans c'est toujours pareil aujourd'hui ne me dis pas que c'est aujourd'hui qu'ils s'en aperçoive lol

c'est une ville agricole ils ont besoin de ces personnes ils ont toujours étaient là
 

1maroc1

Bladinaute averti
je suis de cette ville j'y suis née et les "zofriya" comme les appelés les anciens il y a + de 40 ans c'est toujours pareil aujourd'hui ne me dis pas que c'est aujourd'hui qu'ils s'en aperçoive lol

c'est une ville agricole ils ont besoin de ces personnes ils ont toujours étaient là
non ce ne sont pas les mêmes.
Oui en effet a Montauban, mais aussi dans la vallée de la drome (Avignon, Valence, etc..) on a besoin de saisonniers pour la cueillette des fruits (un mois) et la taille des arbres (4 à 6 mois).
 
les mêmes saisonniers.
il y a 10-15 ans, les saisonniers étaient légaux, ils venaient en France avec un contrat de travail. Maintenant que les agriculteurs ne peuvent plus le faire ou alors très difficilement, ils se rabattent vers les clandestins.
oui bien sûr qu'il y en avait des légaux, et il y en a toujours, mais des clandestins il y en a toujours eu dans le monde agricole

je me souviens petites dans les années 80 mon père m'emmenés avec lui pour leur apporter la gamelle et des vêtements ils vivaient dans des hangars sur les terrains agricole

aujourd'hui il y en a encore
 
Beaucoup d'ouvriers saisonniers marocains (surtout de la région de Khenifra) venaient et étaient payés au SMIC + hébergement. C'était excellent pour eux. Avec 1200€/mois, ils pouvaient subvenir au besoin de leurs familles et payaient une bonne école à leurs enfants.

Sauf que c'est ton employeur qui a le pouvoir de renouveler d'une année sur l'autre ton visa
Donc tu ne te mets pas en accident du travail si non tu ne sera pas renouvelé pour l'année suivante.
Certains employeurs ont même poussé le vice jusqu'à se faire reverser en liquide une partie du salaire ..

Les Marocains qui ont passé leur vie à travailler dans ces mêmes exploitations ont peu à peu reconquis leurs droits au point de devenir encombrant pour les exploitants qui les embauchaient. En 2011, les deux sociétés agricoles «La Marie» et «Le Palmier» ont été condamnées par la Cour d’appel d’Aix en Provence à verser plus d’un million d’euros à 24 salariés, dont des Marocains, au titre du paiement des rappels de salaires, des heures supplémentaires, des congés payés, du travail les jours fériés, du travail dissimulé, du licenciement abusif et du paiement des indemnités de préavis.

Victoire légale, défaite économique

«Le 20 juillet 2005, quelque 150 ouvriers agricoles -70 permanents et 35 saisonniers marocains OMI- du domaine de Collongue-Bayard, 250 hectares de pêches et nectarines sur la commune de Saint-Martin-de-Crau, en grève pour des questions de salaire et de logement, ont obtenu immédiatement satisfaction : hausse de 5% des salaires et construction d’un réfectoire en dur et de sanitaires pour les 34 permanents. Selon le syndicat CGT, seuls 30 saisonniers polonais OMI travaillant sur cette exploitation n’ont pas cessé le travail», souligne Béatrice Mésini.

Moins flexible que les employés des sociétés d’intérim et meilleurs connaisseurs de leurs droits, les Marocains ont «enregistré une victoire légale, mais une défaite économique», selon elle. «Certains Marocains, aujourd’hui, ont obtenu des cartes de séjour et essaient de trouver un autre emploi, dans le bâtiment, par exemple, mais ce n’est pas évident non plus. Bon nombre des anciens saisonniers marocains ne peut plus revenir en France faute de contrat et restent vivre au Maroc», raconte Louis Rouve. https://www.yabiladi.com/articles/details/19152/bouches-rhone-saisonniers-marocains-face


...Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/19152/bouches-rhone-saisonniers-marocains-face
 
Honte à ceux qui profitent de la misère pour participer à l'exploitation de ces personnes. C'est très bien qu'ils soient rattrapés par la justice!

Dans un registre pas si lointain, cela me fait penser à ce film anglais : it's a free world (à voir)

 

On devrait diffuser cela aux fachos, les travailleurs étrangers nous sont vitaux!
 

Honteux.

On devrait conditionner les labels "qualité" & co à la politique sociale. On sait bien que ces domaines sont peu soucieux du traitement des personnes qu'ils emploient et qui oeuvrent pour la qualité.
Sans elles, il n'y a plus de label!

"La politiste Béatrice Mesini, chercheuse au CNRS, abonde dans le même sens : « Les labels sont en grande partie déclaratifs, il n’y a pas vraiment de contrôle et donc les certificateurs vont dire "on fait confiance". Il y a une grande dichotomie entre d’un côté, très peu de critères sociaux mais de l’autre, beaucoup d’autres critères pour garantir la ‘’qualité du produit’’. »"
 
Reportage en accès libre pendant quelques jours ( normalement réservé aux abonnés )

 
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A la CGT de Châteaurenard, non loin d'Arles, on parle des ouvriers de Terra Fecundis, logés dans les mas de Didier Cornille et d'autres propriétaires du coin, comme des "esclaves modernes". "Dans la région, tout le monde connaît Terra Fecundis, tout le monde sait que ce sont des demi-esclaves et que les gens qui les embauchent en profitent honteusement," nous dit Jean-Pierre Daudet, de la CGT de Châteaurenard. "Quand ils avaient le Covid, ils ont été abandonnés par tout le monde, Terra Fecundis et les propriétaires." Lui dit être allé distribuer des colis de nourriture aux travailleurs en quarantaine dans l'un des logements fermés par arrêté préfectoral : le mas du Cast, à Maillane, une autre propriété de Cornille. "C'est des bâtiments en déshérence, là où ils sont logés," dit-il. "L'ARS en a sorti 150 [de plusieurs endroits, ndlr] pour les loger dans un camping, où les conditions sanitaires étaient meilleures..."
 
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