Les restaurants interdits aux enfants, un juteux business qui fait polémique

Conscients des désagréments causés par la présence d’enfants au sein de leur établissement, de plus en plus de restaurateurs envisageraient d’interdire l’entrée aux marmots.

Déplorant les cris et pleurs qui interrompent fréquemment les conversations d’adultes, un restaurant de Monterey, en Californie, a placardé sur sa devanture une pancarte avec l’inscription suivante:
«Pas de poussettes, pas de chaises hautes, pas de sièges bébé. Les enfants qui pleurent ou font du bruit perturbent le dîner des autres et ne sont donc pas tolérés.»
De quoi dissuader bien des familles de franchir sa porte et assurer ainsi à ses clients une plus grande tranquillité.
«On pourrait penser qu’un tel écriteau serait préjudiciable au chiffre d’affaire du restaurant», commente le site ABC News, «mais il n’en est rien». D’abord, parce que cette initiative a permis au Old Fisherman's Grotto de se forger une réputation de havre de paix. Ensuite, parce que sa politique «anti-enfants» fait polémique. Et procure au lieu une exposition médiatique inespérée.

À ses détracteurs, outrés par le caractère discriminatoire de la mesure, le propriétaire du restaurant, Chris Shake, assure que les enfants n’y sont pas totalement interdits. «Mais ils doivent se plier aux règles de la maison». Pour faire simple: s’ils sont agités, leur famille sera priée de s'en aller.

Cette version des faits se voit contestée par plusieurs avis d’internautes publiés sur le site Yelp. Ceux-ci affirment s’être tout bonnement fait recaler à l’entrée à cause de leurs progénitures... Mais un badbuzz reste un buzz et, s’il nie les faits, Chris Shake admet qu'une telle controverse représente pour son business une véritable aubaine. Mise en place depuis 2011, cette politique est même devenue l’un des meilleurs arguments de vente du restaurant, dont les bénéfices ont depuis considérablement augmenté.

En France, l'article 225-1 du code pénal interdit à tout commerçant de refuser la vente d'un produit ou d'un service à quiconque en raison de son âge, sexe, origine etc., rappelait récemment Buzzfeed dans l'affaire du restaurant parisien L'Avenue (soupçonné d'avoir mis en place un système discriminatoire en refusant des clients aux noms à consonance arabe ou portant le voile).

Lorsque le motif du refus repose sur une discrimination et qu'il concerne un lieu accueillant du public, la loi prévoit une peine de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende. Les dîners sans enfants dans l'Hexagone, ce n'est donc pas pour demain!

http://www.slate.fr/story/162039/le...enfants-un-juteux-business-qui-fait-polemique
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Les hôtels et croisières interdites aux enfants, aux vieux, et maintenant les restos interdits aux enfants.
Manque plus que le retour des resto et transports " interdits aux noirs, aux jaunes, aux peaux rouges …...:npq:".
 
Haut