salam
Je rencontre souvent des personnes dont je dirais facilement qu’elles ont 20, 30 ou 40 ans, mais qui, au fond de leur cœur, sont restées dans leur petite enfance, regrettant encore l’amour qu’elles n’ont pas eu quand elles étaient petites. Et elles vivent comme ça, jusqu’au jour où elles apprennent toutes seules qu’elles peuvent assouvir ce besoin elles-mêmes.
Nous sommes restés à l’âge où nous n’avons pas reçu d’amour.
Chaque étape du développement a ses propres exigences, et nos besoins d’attention et d’amour de la part de nos parents changent chaque année.
C’est pendant la petite enfance que la confiance prend forme, aussi, à cet âge-là, l’amour s’exprime-t-il à travers les soins de la mère et son attention pour subvenir aux besoins de son enfant. Si pendant cette phase, l’affection de la mère n’est pas constante, ou si elle rejette son enfant, celui-ci pourra être méfiant et aura une peur excessive concernant son bien-être.
Dans la vie adulte, il est très difficile d’établir un contact avec ce type de personnes ; quand elles commencent une relation de couple, elles éprouvent le besoin de mettre leur moitié à l’épreuve, en la soumettant à des situtations qui démontrent sa fidélité. Quand il s’agit de relations interpersonnelles particulièrement proches, elles peuvent se sentir vulnérables et sans défense.
Quelques années plus tard, à 2 ou 4 ans, l’enfant apprend à être autonome et développe sa capacité à s’autocontrôler. Si les parents rendent difficile le développement dans ces domaines, ou s’ils attendent, au contraire, que leur enfant fasse des choses impossibles, le petit aura une sensation de honte. D’autre part, si les parents corrigent excessivement leurs enfants sans tenir compte des véritables besoins naturels de leur âge, l’enfant aura probablement des problèmes pour contrôler le monde qui l’entoure et pour se contrôler soi-même.
De sorte qu’à l’âge adulte, au lieu d’être sûrs d’eux-mêmes, ce type de personnes estiment qu’ils sont analysés au détail par leurs pairs, et ils les traitent avec méfiance ou désapprobation. Elles présenteront probablement des symptômes de troubles obsessifs-compulsifs et un délire de persécution.
Vers les 3-6 ans, on démontre son amour en encourageant l’indépendance, en soutenant l’initiative, la curiosité et la créativité. Si les parents ne permettent pas que l’enfant agisse de manière autonome dans cette phase, et s’ils répondent avec des punitions démesurées au comportement du petit, un sentiment de culpabilité naîtra chez lui.
La vie adulte d’une personne qui souffre de ce type de manques est marquée par une approche inadaptée à certaines situations, l’incapacité à se fixer des objectifs réels et à les atteindre. En outre, le sentiment constant de culpabilité peut être la cause de la passivité, de l’impotence et aussi d’un comportement psychopathique.
À l’âge scolaire, l’intérêt et l’amour pour le travail se développent. Si pendant cette période, l’on doute des capacités de l’enfant ou de son statut par rapport aux autres petits du même âge, ceci peut nuire à son envie de poursuivre les études, et donner naissance à un sentiment d’infériorité qui, dans l’avenir, se traduira par un sentiment d’incapacité à être un membre actif et productif de la société.
Si les enfants perçoivent les réussites scolaires et le travail comme le seul critère qui détermine leur succès, dans leur vie d’adultes, ils feront probablement partie de la "masse de travailleurs", sans réel rôle dans la hiérarchie de la société établie.
Je te propose de donner la main à ton enfant intérieur. Pour ce faire, cherche une photo à toi quand tu étais petit, ou tout simplement imagine l’enfant qui vit en toi. Quel âge a-t-il ? Dre quoi a-t-il l’air ? À quoi pense-t-il ? Qui est à ses côtés ? De quoi a-t-il peur ?
Parle avec lui.
Prends une feuille et deux crayons de couleurs différentes, l’un avec la main droite, l’autre avec la main gauche. Si tu es droitier, ta main droite sera ton “moi“ adulte qui écrit, et ta main gauche sera ton ”moi" enfant qui parlera. Si tu es gaucher, fais le contraire.
tMaintenant, il ne s’agit plus que de toi et de ton enfant intérieur. Qui parlera en premier ? Qui commencera la conversation ? Les réponses que tu obtiendras sont aussi inattendues que surprenantes.
Maintenant que tu as trouvé ton enfant intérieur, parles avec lui. Il est temps qu’une relation surgisse entre vous deux : parle avec cet enfant dès qu’il voudra, demande-lui ce dont il a besoin, donne-lui ce qu’il te demandera. Appelle-le par son prénom (le tien), dis-lui des mots doux et pleins d’affection, exprime ton amour, conseille-le. Sois le parent dont tu avais besoin quand tu avais cet âge. Tu verras, c’est possible.
https://sympa-sympa.com/inspiration...age-auquel-nous-navons-pas-recu-damour-65610/
Je rencontre souvent des personnes dont je dirais facilement qu’elles ont 20, 30 ou 40 ans, mais qui, au fond de leur cœur, sont restées dans leur petite enfance, regrettant encore l’amour qu’elles n’ont pas eu quand elles étaient petites. Et elles vivent comme ça, jusqu’au jour où elles apprennent toutes seules qu’elles peuvent assouvir ce besoin elles-mêmes.
Nous sommes restés à l’âge où nous n’avons pas reçu d’amour.
Chaque étape du développement a ses propres exigences, et nos besoins d’attention et d’amour de la part de nos parents changent chaque année.
C’est pendant la petite enfance que la confiance prend forme, aussi, à cet âge-là, l’amour s’exprime-t-il à travers les soins de la mère et son attention pour subvenir aux besoins de son enfant. Si pendant cette phase, l’affection de la mère n’est pas constante, ou si elle rejette son enfant, celui-ci pourra être méfiant et aura une peur excessive concernant son bien-être.
Dans la vie adulte, il est très difficile d’établir un contact avec ce type de personnes ; quand elles commencent une relation de couple, elles éprouvent le besoin de mettre leur moitié à l’épreuve, en la soumettant à des situtations qui démontrent sa fidélité. Quand il s’agit de relations interpersonnelles particulièrement proches, elles peuvent se sentir vulnérables et sans défense.
Quelques années plus tard, à 2 ou 4 ans, l’enfant apprend à être autonome et développe sa capacité à s’autocontrôler. Si les parents rendent difficile le développement dans ces domaines, ou s’ils attendent, au contraire, que leur enfant fasse des choses impossibles, le petit aura une sensation de honte. D’autre part, si les parents corrigent excessivement leurs enfants sans tenir compte des véritables besoins naturels de leur âge, l’enfant aura probablement des problèmes pour contrôler le monde qui l’entoure et pour se contrôler soi-même.
De sorte qu’à l’âge adulte, au lieu d’être sûrs d’eux-mêmes, ce type de personnes estiment qu’ils sont analysés au détail par leurs pairs, et ils les traitent avec méfiance ou désapprobation. Elles présenteront probablement des symptômes de troubles obsessifs-compulsifs et un délire de persécution.
Vers les 3-6 ans, on démontre son amour en encourageant l’indépendance, en soutenant l’initiative, la curiosité et la créativité. Si les parents ne permettent pas que l’enfant agisse de manière autonome dans cette phase, et s’ils répondent avec des punitions démesurées au comportement du petit, un sentiment de culpabilité naîtra chez lui.
La vie adulte d’une personne qui souffre de ce type de manques est marquée par une approche inadaptée à certaines situations, l’incapacité à se fixer des objectifs réels et à les atteindre. En outre, le sentiment constant de culpabilité peut être la cause de la passivité, de l’impotence et aussi d’un comportement psychopathique.
À l’âge scolaire, l’intérêt et l’amour pour le travail se développent. Si pendant cette période, l’on doute des capacités de l’enfant ou de son statut par rapport aux autres petits du même âge, ceci peut nuire à son envie de poursuivre les études, et donner naissance à un sentiment d’infériorité qui, dans l’avenir, se traduira par un sentiment d’incapacité à être un membre actif et productif de la société.
Si les enfants perçoivent les réussites scolaires et le travail comme le seul critère qui détermine leur succès, dans leur vie d’adultes, ils feront probablement partie de la "masse de travailleurs", sans réel rôle dans la hiérarchie de la société établie.
Je te propose de donner la main à ton enfant intérieur. Pour ce faire, cherche une photo à toi quand tu étais petit, ou tout simplement imagine l’enfant qui vit en toi. Quel âge a-t-il ? Dre quoi a-t-il l’air ? À quoi pense-t-il ? Qui est à ses côtés ? De quoi a-t-il peur ?
Parle avec lui.
Prends une feuille et deux crayons de couleurs différentes, l’un avec la main droite, l’autre avec la main gauche. Si tu es droitier, ta main droite sera ton “moi“ adulte qui écrit, et ta main gauche sera ton ”moi" enfant qui parlera. Si tu es gaucher, fais le contraire.
tMaintenant, il ne s’agit plus que de toi et de ton enfant intérieur. Qui parlera en premier ? Qui commencera la conversation ? Les réponses que tu obtiendras sont aussi inattendues que surprenantes.
Maintenant que tu as trouvé ton enfant intérieur, parles avec lui. Il est temps qu’une relation surgisse entre vous deux : parle avec cet enfant dès qu’il voudra, demande-lui ce dont il a besoin, donne-lui ce qu’il te demandera. Appelle-le par son prénom (le tien), dis-lui des mots doux et pleins d’affection, exprime ton amour, conseille-le. Sois le parent dont tu avais besoin quand tu avais cet âge. Tu verras, c’est possible.
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