Résultats apb 2017 : le tirage au sort à l’entrée à l’université touche 169 licences

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la rose et le réséda
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Avec 40 000 étudiants supplémentaires attendus à la rentrée 2017, la tension s’accroît à l’entrée de l’université.

Le tirage au sort, pratiqué lorsque le nombre de places est insuffisant pour répondre à la demande, touche de plus en plus de filières, d’après les chiffres communiqués au Monde par le ministère de l’enseignement supérieur, vendredi 9 juin, à l’issue de la première phase d’admission sur la plate-forme d’Admission post-bac (APB).


Lire les témoignages : Résultats d’APB 2017: « J’ai peut-être visé trop haut, mais je ne m’attendais pas à un revers aussi dur »

169 filières sous tension
Le nombre de licences sous tension concernées par le tirage au sort s’élève à 169 cette année, contre 78 mentions l’an dernier.

En 2016, ce recours au hasard pour départager les trop nombreux candidats à l’entrée de la seule filière de l’enseignement supérieur dans laquelle la sélection est interdite, s’était concentré principalement sur les sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps).
Au final, 3 500 candidats qui avaient pourtant opté en premier vœu pour une filière universitaire de leur académie se sont retrouvés sur le carreau.


Il n’est pas encore possible de connaître le nombre de bacheliers ou étudiants en réorientation qui seront finalement écartés par le tirage au sort cette année.

Pour l’instant, ceux qui n’ont eu de place dans ces filières ont été placés sur « liste d’attente ». Une partie bénéficiera de désistements de candidats (notamment en cas d’échec au bac), au fil des phases d’admission sur APB.

Le ministère n’a pas détaillé les filières concernées par le tirage au sort.

D’après les affectations effectuées via l’algorithme d’APB jeudi 8 juin, les taux de satisfaction des premiers vœux des candidats s’élèvent pour cette première phase d’admission à 93 % en première année commune des études de santé (Paces), 76 % en droit, 70 % en psychologie et seulement 54 % en Staps.


Le ministère tient à souligner que le nombre de licences concernées par le tirage au sort a pu être abaissé de moitié, depuis le 24 mai, grâce au « dialogue de gestion » engagé au plus tôt avec les rectorats et les universités, afin de repérer les filières où l’ouverture de quelques places supplémentaires permet d’éviter ce recours au hasard, décrié de toutes parts. Un travail qui « va se poursuivre tout au long des jours et des semaines qui viennent ».
Au total, 652 980 candidats ont eu une proposition d’admission dans un cursus dès cette première des trois phases d’admissions prévues par la procédure APB, précise le ministère « dont 400 861 sur leur premier vœu (soit plus de 61% des propositions) ».

Un tirage au sort en médecine en Ile-de-France pour la première fois

C’est une première. En Ile-de-France, 857 lycéens ou étudiants en réorientation ont été pour l’instant recalés à l’entrée de la première année commune des études de santé (Paces).

Ils sont sur liste d’attente, alors qu’ils ont placé cette filière en vœu numéro un dans leur liste de choix. Un tirage au sort les a écartés : les 7 650 places ouvertes dans les sept UFR de santé de la région n’ont pas suffi à répondre à la demande.

Le ministère a immédiatement réagi et s’est engagé à trouver une solution en urgence, pour éviter tout tirage au sort. A l’issue d’une réunion des doyens de médecine et des présidents d’université franciliens, vendredi en fin de matinée, il a assuré que « tous les candidats relevant du secteur géographique d’Ile-de-France et ayant placé PACES en vœu 1 absolu se verront proposer une place en PACES le 26 juin lors de la 2eme phase d’APB ».



4 candidats sur 10 ont placé une licence en vœu 1

Les licences universitaires – y compris la première année commune aux études de santé (Paces) – concentrent toujours la majorité des premiers vœux des candidats : 39,1% les ont fait figurer en vœu numéro 1 de leur liste de souhaits, sur la plate-forme d’APB.

Viennent ensuite :
la filière STS, vers laquelle 28,8 % des candidats ont dirigé leur premier vœu,
les IUT (13,7 %)
et les classes préparatoires aux grandes écoles (8,3 %).

Des chiffres relativement stables par rapport à 2016, relève le ministère.
Quatre mentions de licence concentrent à elles seules 50 % de ces demandes : le Paces (17 %), le droit (14 %), les Staps (11 %) et la psychologie (7 %).

+ sur http://www.lemonde.fr/campus/articl...nces_5141359_4401467.html#spF7VUOqIEtCdBLB.99

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