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[QUOTE="typologie, post: 14447060, member: 383147"] Le rêve de Yûsuf, le Joseph du Coran, et l’oracle de l’Œdipe sophocléen par Youssef SEDDIK [URL]http://adabarabiqadim.blogspot.fr/search/label/Coran#!/tcmbck[/URL] C’est Yûsuf - enfant désiré et aimé - qui fait le rêve le concernant et le narre à un père de onze héritiers, tandis que l’oracle qui condamne Œdipe est décidé et signifié au père - sans héritiers - avant même la naissance de l’enfant, non désiré. Le rêve de Yûsuf doit être tu (’O mon petit, ne conte pas ta vision à tes frères...’), dit Ya’qûb ; l’oracle scellant l’avenir d’Œdipe est public, et l’intéressé devenu adulte pourra à Delphes en apprendre le contenu exact. Pour tenter de déjouer un destin terrible on expose Œdipe enfant sur les hauteurs du mont Cithéron dans l’espoir que les fauves le dévorent. Pour se débarrasser de l’enfant Yûsuf, ses frères envisagent puis excluent la solution du meurtre ou de l’exposition aux fauves (dont ils feront une version mensongère expliquant sa disparition) et le jettent dans les profondeurs du puits. Œdipe a pris Polybe et Péribée pour ses vrais parents. Yûsuf, jeune homme déjà, a entendu le Vizîr d’Egypte qui l’a racheté (Œdipe est un enfant trouvé pour ses parents adoptifs), exprimer devant sa femme un fort scepticisme quant au succès d’une adoption souhaitée (’Peut-être - ‘asâ - nous serait-il utile ou alors en ferions-nous un fils,’ 7 Œdipe tue son père Laïos lors d’une confrontation physique où il n’a pu voir son propre père en la personne de l’adversaire, Yûsuf rend, à distance, la vue à un Ya’qûb 8 devenu aveugle à force de pleurer sa disparition. L’énigme de la sexualité est posée à Yûsuf par Zuleykha 9, femme désignée explicitement comme la Sphinge par ce terrible mot de kayd - qu’on ne peut traduire que par Mètis, : c’est aussi une vertu de Dieu ! 10 -, mais Yûsuf triomphe du kayd en choisissant d’entrer en prison, là où va se préparer sa délivrance : un espace utopique d’isolement sexuel, antinomique de la couche royale où va se réaliser le destin horrible du fils-époux de Jocaste. Sept années de vaches grasses sont annoncées dans le rêve du Roi11, un rêve immédiatement décrypté. Le la prosternation de jeunes et de vieux devant les autels d’Œdipe12, tout comme dans le rêve-rébus de Yûsuf narré au tout début du récit coranique : ’J’ai rêvé de onze astres [les frères], le soleil et la lune [les deux parents] se prosternant en mon honneur’. Enfin, Œdipe se rend aveugle pour ne plus voir les traces de sa malédiction, Yûsuf termine le récit par un hymne à la vérité qui naît de la voyance, ar-ru’yâ, homophone de ru’ya (t), la vision optique. [/QUOTE]
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