Un sexagénaire de Chemillé-Melay (Maine-et-Loire) a été condamné ce mercredi 17 septembre 2025, par le tribunal correctionnel de Nantes, à cinq ans de prison ferme pour les « agressions sexuelles » qu’il avait commises sur les filles de ses voisins en 2017 et 2018 à La Regrippière (Loire-Atlantique).
Cet homme de 69 ans – qui vit à présent seul depuis que sa femme Jacqueline, qui était assistante maternelle, a demandé le divorce – s’était en fait « proposé » en 2017 à ses voisins pour garder leurs enfants chez eux le matin car ces derniers n’avaient « pas de solution de garde » : ils devaient « partir tôt » de La Regrippière « pour éviter les embouteillages et aller travailler à Nantes », a expliqué la présidente du tribunal correctionnel de Nantes. Leurs deux familles se connaissaient bien puisqu’elles s’étaient « liées d’amitié » depuis « treize ans ».
IL VOULAIT « JUSTE SAVOIR S’IL POUVAIT BANDER »
Les deux aînées s’étaient finalement confiées à leur grand-mère, venue les garder un jour où « les parents étaient en déplacement à Paris » : elles lui avaient révélé que leur voisin s’allongeait « à moitié nu » dans leurs lits et « s’exhibait sans pantalon ni slip, juste avec un haut », a poursuivi la magistrate. Il « prenait les mains » des deux sœurs « en même temps » et les posait sur son « zizi tout gluant » qui « pissait blanc », avant de leur « demander d’essuyer ». Il avait fait de même « à travers les barreaux du lit » de leur petite sœur, avaient-elles précisé.
Lors de ses auditions, Gérard XXX avait admis que les enfants lui avaient touché le sexe mais « par-dessus le caleçon » et « sans faire exprès » ; cela serait arrivé à « sept ou huit reprises » sur l’adolescente aujourd’hui en surpoids. Il voulait en fait « juste savoir s’il pouvait bander » : il est « impuissant » depuis qu’il a eu « une maladie en 2013 », ce qui a été confirmé par la suite.
IL AVAIT « UN COMPLEXE SUR LA TAILLE DE SON SEXE »
L’enquête avait toutefois révélé par la suite que l’homme s’était déjà livré à des « atteintes sexuelles » entre 2001 et 2005 sur Solène XXX, une jeune femme âgée aujourd’hui de 27 ans, qui avait été « l’une des dernières petites filles gardées » par sa femme à Gesté (Maine-et-Loire) : il lui avait « pris la main pour la mettre sur son sexe » alors qu’elle « regardait des dessins animés ».
L’homme avait aussi commis un « attentat à la pudeur » en 1992 sur Marie XXX : cette femme âgée aujourd’hui de 42 ans – qui était « voisine des époux XXX » et « amie » de leur fille – avait confié à une « amie d’enfance » avoir reçu des « propositions tendancieuses » à l’âge de 9 ans. Il lui avait demandé de « tenir » son sexe, mais elle s’était enfuie et était « partie pleurer au stade de foot ».
Il a finalement écopé de cinq ans de prison ferme, avec mandat de dépôt à effet différé ; à sa sortie de prison, Gérard XXX devra se plier à un suivi socio-judiciaire de trois ans.
Il aura interdiction de recontacter toutes ses victimes et en particulier de se présenter à Chemillé-en-Anjou, où travaille Marie XXX. Son nom sera inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS), ce qui l’obligera à pointer régulièrement à la gendarmerie. Sur le plan civil, il devra verser 44.000 € de dommages et intérêts et de frais de justice à toutes ses victimes. Le jugement a été frappé d’exécution provisoire, ce qui signifie qu’il s’applique dès à présent, même en cas d’appel./GF
my-angers.info
Cet homme de 69 ans – qui vit à présent seul depuis que sa femme Jacqueline, qui était assistante maternelle, a demandé le divorce – s’était en fait « proposé » en 2017 à ses voisins pour garder leurs enfants chez eux le matin car ces derniers n’avaient « pas de solution de garde » : ils devaient « partir tôt » de La Regrippière « pour éviter les embouteillages et aller travailler à Nantes », a expliqué la présidente du tribunal correctionnel de Nantes. Leurs deux familles se connaissaient bien puisqu’elles s’étaient « liées d’amitié » depuis « treize ans ».
IL VOULAIT « JUSTE SAVOIR S’IL POUVAIT BANDER »
Les deux aînées s’étaient finalement confiées à leur grand-mère, venue les garder un jour où « les parents étaient en déplacement à Paris » : elles lui avaient révélé que leur voisin s’allongeait « à moitié nu » dans leurs lits et « s’exhibait sans pantalon ni slip, juste avec un haut », a poursuivi la magistrate. Il « prenait les mains » des deux sœurs « en même temps » et les posait sur son « zizi tout gluant » qui « pissait blanc », avant de leur « demander d’essuyer ». Il avait fait de même « à travers les barreaux du lit » de leur petite sœur, avaient-elles précisé.
Lors de ses auditions, Gérard XXX avait admis que les enfants lui avaient touché le sexe mais « par-dessus le caleçon » et « sans faire exprès » ; cela serait arrivé à « sept ou huit reprises » sur l’adolescente aujourd’hui en surpoids. Il voulait en fait « juste savoir s’il pouvait bander » : il est « impuissant » depuis qu’il a eu « une maladie en 2013 », ce qui a été confirmé par la suite.
IL AVAIT « UN COMPLEXE SUR LA TAILLE DE SON SEXE »
L’enquête avait toutefois révélé par la suite que l’homme s’était déjà livré à des « atteintes sexuelles » entre 2001 et 2005 sur Solène XXX, une jeune femme âgée aujourd’hui de 27 ans, qui avait été « l’une des dernières petites filles gardées » par sa femme à Gesté (Maine-et-Loire) : il lui avait « pris la main pour la mettre sur son sexe » alors qu’elle « regardait des dessins animés ».
L’homme avait aussi commis un « attentat à la pudeur » en 1992 sur Marie XXX : cette femme âgée aujourd’hui de 42 ans – qui était « voisine des époux XXX » et « amie » de leur fille – avait confié à une « amie d’enfance » avoir reçu des « propositions tendancieuses » à l’âge de 9 ans. Il lui avait demandé de « tenir » son sexe, mais elle s’était enfuie et était « partie pleurer au stade de foot ».
Il a finalement écopé de cinq ans de prison ferme, avec mandat de dépôt à effet différé ; à sa sortie de prison, Gérard XXX devra se plier à un suivi socio-judiciaire de trois ans.
Il aura interdiction de recontacter toutes ses victimes et en particulier de se présenter à Chemillé-en-Anjou, où travaille Marie XXX. Son nom sera inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS), ce qui l’obligera à pointer régulièrement à la gendarmerie. Sur le plan civil, il devra verser 44.000 € de dommages et intérêts et de frais de justice à toutes ses victimes. Le jugement a été frappé d’exécution provisoire, ce qui signifie qu’il s’applique dès à présent, même en cas d’appel./GF

Retour en prison imminent pour le « Gros Porc » qui agressait les fillettes à Gesté
Un sexagénaire de Chemillé-Melay (Maine-et-Loire) a été condamné ce mercredi 17 septembre 2025, par le tribunal correctionnel de Nantes, à cinq ans de prison ferme pour les « agressions sexuelles » qu’il avait commises sur les filles de ses voisins en 2017 et 2018 à La Regrippière...
