Retraites : le 8 juin sème la panique à l'Assemblée

Le 8 juin, une proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites sera débattue dans le cadre de la niche parlementaire du groupe Liot.
Renaissance et ses alliés à la manœuvre pour éviter l’abrogation de la réforme des retraites.

 
Les députés centristes sont prêts à fouiller dans les recoins de la Constitution pour faire déclarer le texte irrecevable. Prêts sinon, à faire de l’obstruction parlementaire, gagner du temps afin que les députés n’arrivent jamais au vote dans les délais impartis.

Le texte a pour l’instant été jugé conforme par l’Assemblée nationale. Pas certain donc que l’argument constitutionnel soit retenu par les Sages. Il va falloir expliquer pourquoi ce jeudi 18 mai, les groupes Renaissance, Modem et Horizons criaient au scandale quand la Nupes faisait de l’obstruction à coups de milliers d’amendements. Et surtout pourquoi ils seraient maintenant prêts à faire exactement la même chose.

De leur côté, les syndicats en ont fait une ligne rouge. L’absence de vote serait "gravissime" selon la CGT et "inacceptable" selon la CFDT. Au moment où tout le monde a enfin accepté de se remettre autour de la table pour discuter, cela serait un grand bond en arrière pour le dialogue social, d’empêcher les députés de se prononcer.

 
Les députés centristes sont prêts à fouiller dans les recoins de la Constitution pour faire déclarer le texte irrecevable. Prêts sinon, à faire de l’obstruction parlementaire, gagner du temps afin que les députés n’arrivent jamais au vote dans les délais impartis.

Le texte a pour l’instant été jugé conforme par l’Assemblée nationale. Pas certain donc que l’argument constitutionnel soit retenu par les Sages. Il va falloir expliquer pourquoi ce jeudi 18 mai, les groupes Renaissance, Modem et Horizons criaient au scandale quand la Nupes faisait de l’obstruction à coups de milliers d’amendements. Et surtout pourquoi ils seraient maintenant prêts à faire exactement la même chose.

De leur côté, les syndicats en ont fait une ligne rouge. L’absence de vote serait "gravissime" selon la CGT et "inacceptable" selon la CFDT. Au moment où tout le monde a enfin accepté de se remettre autour de la table pour discuter, cela serait un grand bond en arrière pour le dialogue social, d’empêcher les députés de se prononcer.

...même si l’abrogation était votée, cela resterait de l’ordre du symbole, n'empêchant pas la réforme, mal née, de continuer.

Ne pas permettre le vote, en revanche, cela serait aussi un symbole, mais encore plus dévastateur, l’équivalent d’un nouveau 49.3. Cela ne ferait qu’alimenter l’incompréhension d’une partie des Français. Si Emmanuel Macron, Élisabeth Borne et la majorité veulent s’éviter un nouveau procès en brutalité, alors oui, le 8 juin à l’Assemblée, il faut un débat, et il faut voter.
 

Réforme des retraites : quand Eric Woerth voulait abroger l’article 40​


Avant d’être un élu Renaissance qui soutient opportunément l’utilisation de cet outil constitutionnel pour éviter un vote sur l’abrogation de la réforme des retraites, Woerth était un député LR qui souhaitait la suppression de «ce vestige qui n’a plus lieu d’être».

 

Emmanuel Macron le 12 mai, à l’Opinion:

Réforme des retraites : Macron veut un débat à l’Assemblée pour l’examen de la proposition de loi d’abrogation​

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Dans «l’Opinion», le chef de l’Etat défend la nécessité d’un «débat» et d’un vote des députés sur la réforme des retraites.


Mais le 24 mai Macron a encore changé d'avis :

Finalement, Emmanuel Macron ne veut plus de débat sur la proposition de loi Liot​


 

Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.
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Retraites: 71% des Français souhaitaient que la proposition d'abrogation du report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans soit débattue, selon un sondage Elabe/BFMTV​


 
"Les contre pouvoirs c'est ce qui fait vivre la démocratie "
Conversation assez passionnante entre Coquerel et Ruffin sur les coulisses du parlement !

 
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