HCP : plus de 16 millions de Marocains appartiennent à la classe moyenne

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Par Fadoua Ghannam, Tel Quel


Attendue depuis un an et demi, l’enquête nationale sur les classes moyennes est enfin livrée. Principal constat : nos ménages moyens sont… pauvres.

Cliché presque type de personnages attablés dans un café : Fouad, cadre bancaire, Ahmed, médecin à l’hôpital public, et Karim, fonctionnaire. Les trois se considèrent comme de la classe moyenne : un salaire mensuel situé en 10 000 et 20 000 DH, un logement en copropriété acheté à crédit et une voiture acquise grâce à la LOA (location avec option d'achat).

Mais, selon l’enquête du Haut commissariat au plan (HCP) sur les classes moyennes au Maroc, rendue publique cette semaine, il n’en est rien. Les trois amis, qui ont pourtant l’habitude des fins de mois difficiles, font partie des 13 % de Marocains considérés comme aisés par l’étude du HCP.
C’est le serveur du café, avec un revenu de 4000 DH, pourboires compris, qui fait partie de la classe moyenne. Et comme lui, 53% de Marocains composent cette catégorie dont les revenus sont situés entre 2800 et 6763 DH, selon la méthodologie choisie par l’administration d’Ahmed Lahlimi, qui s’appuie sur le revenu mensuel par ménage. Et pour ce faire, l’enquête est partie d’un constat de départ qui fixe le revenu mensuel moyen au royaume à 3500?DH, un chiffre inspiré par une précédente enquête du HCP portant sur le revenu (lire entretien). Sur cette base, la classe moyenne comprend ainsi 16,3 millions de Marocains qui vivent essentiellement en milieu urbain (62,9 %). Il s’agit donc d’une grande famille que le Haut commissariat décompose en trois catégories : la classe moyenne “supérieure” (avec un revenu situé entre 5308 et 6763 DH), l’“intermédiaire” (entre 3500 et 5307 DH) et la classe moyenne “inférieure” (entre 2800 DH et 3500 DH). En dessous, on retrouve la “classe modeste”, selon le jargon des experts du HCP, qui représente 34% de Marocains.

Un train de vie moyen
Les classes moyennes (le HCP préfère parler au pluriel) ont beau être réparties en sous-catégories, elles représentent quasiment les mêmes caractéristiques, souffrant toutes des maux sociaux qui rongent le pays. Par exemple, elles connaissent le plus fort taux de chômage (14% contre 10%, aussi bien chez la classe aisée que modeste). Il n’empêche que les ménages moyens ont le plus de poids économique : ils représentent 44% des revenus au Maroc et près de la moitié des dépenses de consommation, mais peuvent difficilement se permettre des fantaisies. Les deux-tiers de leur consommation sont consacrés à l’alimentation et l’habitat. Ces deux rubriques de dépense augmentent à 75% chez les ménages à revenu modeste, alors que les nantis ne leur consacrent que la moitié de leur consommation. Et pour pouvoir se permettre l’acquisition d’un logement ou d’un moyen de transport, les ménages moyens s’endettent. Ils sont en effet un tiers à avoir contracté un prêt auprès d’un établissement financier. Les crédits à la consommation arrivent en tête (60%), suivis par les crédits immobiliers (25%) et les crédits d’équipement (15%). A signaler que la tendance à l’endettement est plus grande chez les riches, dont 37,5% recourent à des prêts.

Les classes moyennes sont ainsi le miroir de la société marocaine. Le coût et la cherté de la vie ainsi que la sécheresse constituent l’essentiel de leurs préoccupations, selon l’enquête. Le chômage des jeunes, la délinquance, la consommation de drogues et l’insécurité représentent également les soucis majeurs pour ces ménages. Ce n’est donc pas un hasard si le dernier discours du trône de Mohammed VI a insisté sur la nécessité de réhabiliter ces classes moyennes considérées comme le socle de la société, mais qui, jusque-là, étaient à l’écart de la majorité des politiques de développement humain.

“D’où l’importance de notre étude qui devrait dégager, dans un deuxième temps, des propositions de politiques sociales et économiques adaptées à cette frange de la population marocaine. Il ne faut pas uniquement connaître la classe moyenne. Il faudrait également, et surtout, la pérenniser”, conclut le Haut commissaire au plan. Gonfler son revenu serait encore mieux…
 
Entretien. Ahmed Lahlimi*“Le Maroc est un pays pauvre”
Votre dernière étude s’appuie sur les résultats de l’enquête sur les revenus, jugée incomplète lors de sa publication en 2007. Pourquoi alors partir sur des bases biaisées ?

Au Maroc, il n’y avait aucune donnée scientifique traitant spécialement de la classe moyenne. Il fallait bien partir d’une enquête scientifique, qu’on a affinée à travers des enquêtes de terrain. C’est un travail studieux qui a pris beaucoup de temps. Mais au-delà de la nature statistique de l’enquête, son grand intérêt est de dégager tous les facteurs économiques, sociaux et culturels qui renforcent ou défavorisent ces classes moyennes. Nous allons également mettre au point des simulations pour des scénarios de politiques de développement ciblant ces classes.

Votre enquête prend le revenu comme critère alors qu’on retrouve des chômeurs parmi les sondés. N’est-ce pas contradictoire ?

C’est que tout simplement, on se base sur le revenu par ménage. Or, un ménage peutinclure des personnes sans emploi. Actuellement, le chômage est un des problèmes socioéconomiques majeurs dans notre pays, que l’on retrouve chez toutes les classes.

Selon votre enquête, avec un revenu de 7000 DH, on fait partie de la classe aisée. Trouvez-vous cela crédible ?

Il ne faut pas oublier qu’une classe moyenne se définit dans le cadre d’une distribution des revenus dans un pays donné. Ses critères diffèrent donc d’un pays à l’autre en fonction du PIB par habitant. Dans un pays pauvre, la classe moyenne est normalement pauvre. Et c’est le cas au Maroc.

(*) Haut commissaire au plan
 
Le Haut commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi Alami, a présenté, mercredi à Rabat, une étude réalisée par son département sur les classes moyennes au Maroc. Cette étude relève que plus de la moitié de Marocains font partie de cette catégorie.

La classe moyenne au Maroc regroupe 53% de la population contre 34% pour la classe modeste et 13% pour la classe aisée. Elle représente 16,3 millions de personnes dont 62,9% en milieu urbain. C’est ce qui ressort d’une étude qui a été présentée, mercredi 6 avril, à Rabat, par le Haut commissaire au Plan Ahmed Lahlimi Alami. L’étude intitulée «Les classes moyennes marocaines, caractéristiques, évolution et facteurs d’élargissement», indique en outre que c’est dans les régions les plus urbanisées que la proportion des classes moyennes est la plus importante avec un taux de corrélation de 67%. «L’élaboration de cette étude fait suite au discours royal du 30 juillet 2008 dans lequel Sa Majesté le Roi a donné, à l’occasion de la Fête du Trône, ses hautes instructions au Gouvernement de veiller à ce que toutes les politiques publiques soient stratégiquement vouées à l’élargissement de la classe moyenne, pour qu’elle soit le socle de l’édifice social», a noté M. Lahlimi. D’après l’étude du HCP, ce sont les catégories socioprofessionnelles de niveau de formation et de qualification intermédiaire qui alimentent le plus la dimension de la classe moyenne. Ainsi font partis de cette catégorie 63% des employés, artisans et ouvriers qualifiés des métiers de l’artisanat, 58% des rentiers, retraités et inactifs, 56,3% des cadres moyens, commerçants et intermédiaires financiers, 48,6% des ouvriers agricoles et non agricoles, 40,2% des exploitants agricoles et 19,5% des cadres supérieurs et professions libérales. «L’approche adoptée par notre étude se fonde sur le partage statistique de la richesse nationale entre les différentes catégories sociales. Elle permet de donner une base objective à un consensus sur la place des classes moyennes dans la distribution sociale des revenus, l’identification de leur segmentation et l’analyse aussi bien de leurs caractéristiques socio-économiques que de leur évolution», a expliqué M. Lahlimi. L’étude relève que le taux de chômage au niveau de la classe moyenne est estimé à 14,6% contre 10,9% pour les ménages modestes et 10,4% pour les ménages aisés. Les diplômés de la classe moyenne connaissent un taux de chômage de 31,7% contre 49,8% dans les ménages modestes et 11,4% dans les ménages aisés. La classe moyenne représente 44% dans les revenus des ménages et 49% dans les dépenses de consommation de ces derniers. Elle dispose par ménage et par mois d’un revenu moyen de 4.402 Dh en milieu urbain et d’un revenu de 4.219Dh en milieu rural, souligne l’étude.:D Aux termes de l’étude, les dépenses de consommation de la classe moyenne sont consacrées pour près des deux tiers à l’alimentation et à l’habitat, contre trois quarts pour la classe modeste et moins de la moitié pour les classes aisées. 9% aux dépenses de transport et communications contre 19% pour la classe aisée et 5% pour la classe modeste. La classe moyenne a un revenu qui couvre la totalité de ses dépenses de consommation et la proportion des ménages endettés parmi cette classe atteint 31% contre 37,5% des ménages aisés et 27,3% des ménages modestes.




Par : Mohamed Aswab
 
ya un detournement affreux des expressions !!

au Maroc ya pas de vraie classe moyenne ou du moins insignifiante
par contre celle dont on parle dans tout l article est plutot la classe modeste
 
est ce que ces statistiques sont pour nous les marocains ?
mais nous; on connait très bien notre pays; et tout le monde sait fort bien que ces statistiques sont archi-faux ; ils se foutent de notre gueule a ce point ?
 
ya un detournement affreux des expressions !!

au Maroc ya pas de vraie classe moyenne ou du moins insignifiante
par contre celle dont on parle dans tout l article est plutot la classe modeste
tout cela pour préparer le terrain (rapl toi de ce que je te dis) aux prochains appartements qui seront livrés et mis en vente au vu de leurs prix à la population ;)
 
est ce que ces statistiques sont pour nous les marocains ?
mais nous; on connait très bien notre pays; et tout le monde sait fort bien que ces statistiques sont archi-faux ; ils se foutent de notre gueule a ce point ?

Bonjour,

Connais tu vraiment les 31 millions de Marocains ou te bases tu par rapport à ce que tu vois?
 
est ce que ces statistiques sont pour nous les marocains ?
mais nous; on connait très bien notre pays; et tout le monde sait fort bien que ces statistiques sont archi-faux ; ils se foutent de notre gueule a ce point ?
ce sont les catégories socioprofessionnelles de niveau de formation et de qualification intermédiaire qui alimentent le plus la dimension de la classe moyenne. Ainsi font partis de cette catégorie 63% des employés, artisans et ouvriers qualifiés des métiers de l’artisanat, 58% des rentiers, retraités et inactifs, 56,3% des cadres moyens, commerçants et intermédiaires financiers, 48,6% des ouvriers agricoles et non agricoles, 40,2% des exploitants agricoles et 19,5% des cadres supérieurs et professions libérales.

connais tu le revenu moyen d'un artisan confirmé..nejar par ex du quartier combien il doit toucher par mois??
 
Comme l'a dit lahlimi (HCP) la définition de la classe moyenne en terme de revenus et relative au niveau de vie moyen de la population concerné, comme le Maroc est "pauvre", sa classe moyenne est "pauvre" !
Il y en a toujours qui n'ont pas compris ça et qui discréditent à leur bonne habitude la véracité des chiffres ...ya salam ya had l9awm (oummi : sam7o liya f 8ad lkalima)! b8ad la39al wa l3a9lia wellah man zidou b chbar lgoddam.
 
est ce que ces statistiques sont pour nous les marocains ?
mais nous; on connait très bien notre pays; et tout le monde sait fort bien que ces statistiques sont archi-faux ; ils se foutent de notre gueule a ce point ?

Certainement pas car ceux qui ont établit ces statistiques sont sans doute des ingénieurs qui ont du mal à boucler leurs fin de mois.
 
comment peut on croire à ces chiffres en sachant que la moitié de la population bosse dans le secteur informel
50% de la population active ? si tout de même suspicieux d'avancer ce taux.
Mais il est clair qu'une bonne partie travail dans l'informel, cela dit, c'est déjà bien d'avoir des stats sur ceux qui sont dans le formel n'est ce pas ?
 
50% de la population active ? si tout de même suspicieux d'avancer ce taux.
Mais il est clair qu'une bonne partie travail dans l'informel, cela dit, c'est déjà bien d'avoir des stats sur ceux qui sont dans le formel n'est ce pas ?


mais alors pourquoi pretendre que ces chiffres representent la population en entier
c est completement erroné
 
Les statistiques du HCP sur la classe moyenne suscitent la polémique

L’enquête du HCP sur les classes moyennes a soulevé un tollé. Certains économistes remettent en cause les résultats de cette étude.


Attendue depuis un an et demi, l’enquête nationale sur les classes moyennes, qui a été rendue publique mercredi 6 mai, a soulevé beaucoup de débats. Analystes, économistes, politiciens, citoyens ont été «choqués» d’apprendre que plus de la moitié de la population marocaine font partie de la classe moyenne. L’étude en question révèle que 53% de la population, soit 16,3 millions de Marocains, appartiennent à cette classe sociale. «La classe moyenne est loin d’être majoritaire dans notre pays. Elle représenterait 30% des Marocains», affirme l’économiste Driss Benali. Le Maroc aurait-il une structure sociale comparable à celle des pays développés ? «Le Maroc est un pays pauvre. Moins il y a de pauvres et plus la classe moyenne augmente. Il faut noter que 1,7 million de Marocains sont sortis de la pauvreté et 1,3 million de la vulnérabilité. La baisse de la pauvreté a alimenté la classe moyenne», explique Ahmed Lahlimi, haut commissaire au Plan. Selon la méthodologie du HCP, qui s’est basée sur les revenus et le niveau de vie, les salaires de cette catégorie sont situés entre 2800 DH et 6763 DH. Cette classe se constitue de trois catégories : la classe moyenne dite «supérieure», l’«intermédiaire» et la classe moyenne «inférieure». En dessous, on retrouve la classe dite «modeste» qui représente 34% de Marocains. En termes de revenu moyen des classes moyennes par ménage et par mois, M. Lahlimi indique que 28% constituent la catégorie supérieure avec un revenu dépassant la moyenne nationale (5.308 dirhams), 42% constituent la catégorie intermédiaire avec un revenu situé entre la médiane et la moyenne nationale alors que 30% représentent la catégorie inférieure avec un revenu inférieur à la médiane nationale (3.500 DH). Selon l’enquête, avec un revenu mensuel de 7.000 DH, on fait alors partie de la classe aisée. Ce qui peut paraître étrange alors que la plupart des économistes s’accordent à dire que la classe moyenne commence avec un salaire de 15.000 DH par mois. «Si la classe moyenne avait un tel seuil, il n’aurait pas eu le discours royal, destiné à renforcer cette classe sociale. Les Marocains rêvent d’une belle classe moyenne avec un revenu mensuel de 15.000 DH. Mais étant dans un pays pauvre, la classe moyenne est également pauvre. C’est l’image de la réalité que reflète le miroir de l’analyse statistique. Si cette image ne plaît pas aux gens ce n’est sûrement pas la faute au miroir», rétorque le haut commissaire au Plan. Les classes moyennes présentées par l’enquête bien qu’étant réparties en plusieurs sous-catégories représentent les mêmes caractéristiques, souffrant des maux sociaux qui rongent le pays. Elles connaissent le plus fort taux de chômage. L’étude relève à ce sujet que le taux de chômage au niveau de la classe moyenne est estimé à 14,6% contre 10,9% pour les ménages modestes et 10,4% pour les ménages aisés. La classe moyenne a un revenu qui couvre la totalité de ses dépenses de consommation et la proportion des ménages endettés parmi cette classe atteint 31% contre 37,5% des ménages aisés et 27,3% des ménages modestes. Après cette étude, le Haut Commissariat au Plan organisera dans un deuxième temps une rencontre qui sera focalisée, notamment, sur les facteurs d’évolution de la classe moyenne entre 1985 et 2007 ainsi que sur l’impact des politiques publiques sur l’élargissement et la promotion de ces classes.



Par : Leila Zerrour
 
Les statistiques du HCP sur la classe moyenne suscitent la polémique

L’enquête du HCP sur les classes moyennes a soulevé un tollé. Certains économistes remettent en cause les résultats de cette étude.


Attendue depuis un an et demi, l’enquête nationale sur les classes moyennes, qui a été rendue publique mercredi 6 mai, a soulevé beaucoup de débats. Analystes, économistes, politiciens, citoyens ont été «choqués» d’apprendre que plus de la moitié de la population marocaine font partie de la classe moyenne. L’étude en question révèle que 53% de la population, soit 16,3 millions de Marocains, appartiennent à cette classe sociale. «La classe moyenne est loin d’être majoritaire dans notre pays. Elle représenterait 30% des Marocains», affirme l’économiste Driss Benali. Le Maroc aurait-il une structure sociale comparable à celle des pays développés ? «Le Maroc est un pays pauvre. Moins il y a de pauvres et plus la classe moyenne augmente. Il faut noter que 1,7 million de Marocains sont sortis de la pauvreté et 1,3 million de la vulnérabilité. La baisse de la pauvreté a alimenté la classe moyenne», explique Ahmed Lahlimi, haut commissaire au Plan. Selon la méthodologie du HCP, qui s’est basée sur les revenus et le niveau de vie, les salaires de cette catégorie sont situés entre 2800 DH et 6763 DH. Cette classe se constitue de trois catégories : la classe moyenne dite «supérieure», l’«intermédiaire» et la classe moyenne «inférieure». En dessous, on retrouve la classe dite «modeste» qui représente 34% de Marocains. En termes de revenu moyen des classes moyennes par ménage et par mois, M. Lahlimi indique que 28% constituent la catégorie supérieure avec un revenu dépassant la moyenne nationale (5.308 dirhams), 42% constituent la catégorie intermédiaire avec un revenu situé entre la médiane et la moyenne nationale alors que 30% représentent la catégorie inférieure avec un revenu inférieur à la médiane nationale (3.500 DH). Selon l’enquête, avec un revenu mensuel de 7.000 DH, on fait alors partie de la classe aisée. Ce qui peut paraître étrange alors que la plupart des économistes s’accordent à dire que la classe moyenne commence avec un salaire de 15.000 DH par mois. «Si la classe moyenne avait un tel seuil, il n’aurait pas eu le discours royal, destiné à renforcer cette classe sociale. Les Marocains rêvent d’une belle classe moyenne avec un revenu mensuel de 15.000 DH. Mais étant dans un pays pauvre, la classe moyenne est également pauvre. C’est l’image de la réalité que reflète le miroir de l’analyse statistique. Si cette image ne plaît pas aux gens ce n’est sûrement pas la faute au miroir», rétorque le haut commissaire au Plan. Les classes moyennes présentées par l’enquête bien qu’étant réparties en plusieurs sous-catégories représentent les mêmes caractéristiques, souffrant des maux sociaux qui rongent le pays. Elles connaissent le plus fort taux de chômage. L’étude relève à ce sujet que le taux de chômage au niveau de la classe moyenne est estimé à 14,6% contre 10,9% pour les ménages modestes et 10,4% pour les ménages aisés. La classe moyenne a un revenu qui couvre la totalité de ses dépenses de consommation et la proportion des ménages endettés parmi cette classe atteint 31% contre 37,5% des ménages aisés et 27,3% des ménages modestes. Après cette étude, le Haut Commissariat au Plan organisera dans un deuxième temps une rencontre qui sera focalisée, notamment, sur les facteurs d’évolution de la classe moyenne entre 1985 et 2007 ainsi que sur l’impact des politiques publiques sur l’élargissement et la promotion de ces classes.



Par : Leila Zerrour

Je ne comprend pas la polémique autour de cette étude, il est tout à fait normal pour un pays ou le revenu moyen est de 5300 Dh par mois d'avoir une classe moyenne de revenu comparable ce qui explique aisément les 53%.
 
Je ne comprend pas la polémique autour de cette étude, il est tout à fait normal pour un pays ou le revenu moyen est de 5300 Dh par mois d'avoir une classe moyenne de revenu comparable ce qui explique aisément les 53%.
sur quoi peuvent ils se baser au juste allons du principe que bons nombre d'employés ne sont pas déclarés à la CNSS seule source officielle qui peut délivrer des chiffres plus au moins exacts?
 
Je ne comprend pas la polémique autour de cette étude, il est tout à fait normal pour un pays ou le revenu moyen est de 5300 Dh par mois d'avoir une classe moyenne de revenu comparable ce qui explique aisément les 53%.

et si on calcule les impôts au Maroc sur le revenu moyen.

c'est une idée qui peut attirer bcp d'investisseurs au Maroc.
 
sur quoi peuvent ils se baser au juste allons du principe que bons nombre d'employés ne sont pas déclarés à la CNSS seule source officielle qui peut délivrer des chiffres plus au moins exacts?

le HCP a des enquêteurs sur le terrain qui se chargent de quantifier les revenues non déclarés. Biensur les résultats sont très approximatifs mais ont il d'autres moyens ?

Je ne pense pas.D'ailleurs aucun pays ne peut se vanter d'avoir des chiffres reflétant exactement la réalité.
 
le HCP a des enquêteurs sur le terrain qui se chargent de quantifier les revenues non déclarés. Biensur les résultats sont très approximatifs mais ont il d'autres moyens ?

Je ne pense pas.D'ailleurs aucun pays ne peut se vanter d'avoir des chiffres reflétant exactement la réalité.
non déclarés et avec une moyenne de salaire pareil :rolleyes:

permets moi d'en douter
 
mais alors pourquoi pretendre que ces chiffres representent la population en entier
c est completement erroné

Azul norma31,


"HCP : plus de 16 millions de Marocains appartiennent à «la classe moyenne»"

Le plus grand problém c'est quand les termes de signification socialogiques sont introduit d'une façon exprés afin de donner aux chiffre issue d'une méthode stastique choisi une inflience et une interpertation scioéconomique érroneé et loin de la réalité,

Or le terme «la classe moyenne» est un terme scientifiquement trop subjectiv selon quelle disipline : sciologique, scioéconomique, économique ou autre..

La meilleur définition dans ce contexte que HCP refuse malhreusement de prendre est le suivant :

La classe moyenne autant que terme stastique économique est définis comme suivant : «c'est une groupe des citoyens d'un peuple avec un avec revenu net de 70%- 150% de l'ensemble des «medians» l'équivalance de revenu réale net .»

autrement dit ce terme est lieé à un formule mathématique ou une constante est présente c'est la constante de la richesse réale dans le pays et sa repartition.

Or le groupe de monsieur Lahalimi (un géographe ) refusent malhreusmenet de introduire cette formule appliqué dans tout les pays developpé, pour éviter de dévoiler l'apprition de la majorité qui n'a jamais fait partie d'une classe moyen.


voilà le secret dans tous cette polymique ! les chiffres sont juste, mais pas les formules utilisé ils sont loin d'avoir une crédibilité scientifique et mathématique.
 
La classe moyenne autant que terme stastique économique est définis comme suivant : «c'est une groupe des citoyens d'un peuple avec un avec revenu net de 70%- 150% de l'ensemble des «medians» l'équivalance de revenu réale net .»
comment ça "L'ensemble des médians", peux tu expliciter ?

Or le groupe de monsieur Lahalimi (un géographe ) refusent malhreusmenet de introduire cette formule appliqué dans tout les pays developpé, pour éviter de dévoiler l'apprition de la majorité qui n'a jamais fait partie d'une classe moyen.
Et tu trouves logique d'appliquer la même règle dans un pays en développement, le géographe s'avère être plus logique
 
voila ce qu'il faut retenir de cet article

53% = classe moyenne
13% = classe aisée
34% = classe modeste

(source, l'économiste)


Ce qui fait bien 100% au total on a oublié personne.

Les dizaines de milliers de mendiants on les met dans quelle classe par exemple? C'est la classe "modeste" ça?

Moi je ferais une classification plus simple.
13% des Marocains appartiennent à la classe aisée, et les 87% restant appartiennent à la classe baisée.
 
1.comment ça "L'ensemble des médians", peux tu expliciter ?

2.Et tu trouves logique d'appliquer la même règle dans un pays en développement, le géographe s'avère être plus logique

L'ensemble des médians : c'est en language mathématique le Sigma des médias (la somme de tous les médias avec un index (i,j) )

voici une définition "trés vulgarisé" de terme mathématique de médian :

Médian : En théorie des probabilités et en statistiques, la médiane est un nombre qui divise en deux parties l'échantillon, la population ou la distribution de probabilités tel que chaque partie contient le même nombre de valeurs.

Dans une liste finie de valeurs, il suffit d'ordonner les valeurs dans un ordre croissant et de choisir la valeur centrale comme médiane. S'il y a un nombre pair de valeurs, toute valeur située entre les deux valeurs centrales est acceptable, mais c'est le plus souvent la moyenne arithmétique des deux valeurs centrales qui est utilisée. Contrairement à la moyenne arithmétique, la valeur médiane permet d'atténuer l'influence perturbatrice des valeurs extrêmes enregistrées lors de circonstances exceptionnelles.



voici un excellente exemple :

Supposons 19 pauvres et un milliardaire dans une pièce. Tous prennent l'argent de leur poche et le déposent sur une table. Chaque pauvre dépose 5 dollars, alors que le milliardaire met 1 milliard de dollars.

Le montant total est 1 000 000 095 dollars. Si cet argent est également distribué parmi les vingt personnes, chacune obtient 50 000 004,75 dollars. Ce montant est la valeur moyenne de ce qu'elles ont amené.

Cependant, la valeur médiane est de 5 dollars, puisque le groupe peut être divisé en deux parties égales de 10 personnes. On peut donc affirmer que tous les membres du premier groupe ont amené au plus 5 dollars, alors que les membres du deuxième groupe ont amené au moins 5 dollars.


est ce maintent clair ? :-) et voilà pourquoi le team de lhalimi n'utilise pas la définition que j'ai dit car tous simplement les médians vont intervenir mathématiquement et ils vont dévoiler l'autre visage de la pauvroté car ce terme mathe-sochastique est trés fort, il dévoile exactement le déclage entre les classes et la repoartition des richesses.

je peut donné un autre exemple plus clair si celui l'a est trop complexe ou trop facile !


2. les mathématiciens surtous les stochastiques sont fait pour developper des propres modelles selon le contexte socioéconomique, géoéconomique de chaque pays.. et non pas installer des logicielles de stastiques les allimenters avec des chiffres plus au moin golobale et lancer une procedure de cacule selon un choix prédefinis d'une formule stastique archaique .. or malhreusement le groupe de lhalimi n'a pas un modelle si vous voulez marocain de stastiques selon le contexte marocain .. mais un définition utilise chez certains pays avec une structure scioéconomique formelle et organisé et une db-des donner de stastique clair et actualisé et tres performant ce qu'est n'est pas le cas au maroc..

et le team lahlimi ne peut jamais faire ca tout seule il faut faire appelle au mathématiciens des universités marocain comme le font d'autre pays pour developper un modelle marocain .. or tout ca ca n'existe pas ! on préfaire achté des logicielles de simulation stastiques et comme j'ai dit les allimenters par certains échontillons de grande villle et certains donne et puis lancer une estimation globale avec des chiffres justes mais loin de la réalité socioéconomique marocain.


:-)
 
Azul norma31,


"HCP : plus de 16 millions de Marocains appartiennent à «la classe moyenne»"

Le plus grand problém c'est quand les termes de signification socialogiques sont introduit d'une façon exprés afin de donner aux chiffre issue d'une méthode stastique choisi une inflience et une interpertation scioéconomique érroneé et loin de la réalité,

Or le terme «la classe moyenne» est un terme scientifiquement trop subjectiv selon quelle disipline : sciologique, scioéconomique, économique ou autre..

La meilleur définition dans ce contexte que HCP refuse malhreusement de prendre est le suivant :

La classe moyenne autant que terme stastique économique est définis comme suivant : «c'est une groupe des citoyens d'un peuple avec un avec revenu net de 70%- 150% de l'ensemble des «medians» l'équivalance de revenu réale net .»

autrement dit ce terme est lieé à un formule mathématique ou une constante est présente c'est la constante de la richesse réale dans le pays et sa repartition.

Or le groupe de monsieur Lahalimi (un géographe ) refusent malhreusmenet de introduire cette formule appliqué dans tout les pays developpé, pour éviter de dévoiler l'apprition de la majorité qui n'a jamais fait partie d'une classe moyen.


voilà le secret dans tous cette polymique ! les chiffres sont juste, mais pas les formules utilisé ils sont loin d'avoir une crédibilité scientifique et mathématique.

j adhère à 100%

cette étude est voilée par tant d ambiguité
et de contradictions
ce qui est sur est que la classe moyenne est loin de representer la moitié de la population
 
L'ensemble des médians : c'est en language mathématique le Sigma des médias (la somme de tous les médias avec un index (i,j) )

voici une définition "trés vulgarisé" de terme mathématique de médian :

Médian : En théorie des probabilités et en statistiques, la médiane est un nombre qui divise en deux parties l'échantillon, la population ou la distribution de probabilités tel que chaque partie contient le même nombre de valeurs.

Dans une liste finie de valeurs, il suffit d'ordonner les valeurs dans un ordre croissant et de choisir la valeur centrale comme médiane. S'il y a un nombre pair de valeurs, toute valeur située entre les deux valeurs centrales est acceptable, mais c'est le plus souvent la moyenne arithmétique des deux valeurs centrales qui est utilisée. Contrairement à la moyenne arithmétique, la valeur médiane permet d'atténuer l'influence perturbatrice des valeurs extrêmes enregistrées lors de circonstances exceptionnelles.



voici un excellente exemple :

Supposons 19 pauvres et un milliardaire dans une pièce. Tous prennent l'argent de leur poche et le déposent sur une table. Chaque pauvre dépose 5 dollars, alors que le milliardaire met 1 milliard de dollars.

Le montant total est 1 000 000 095 dollars. Si cet argent est également distribué parmi les vingt personnes, chacune obtient 50 000 004,75 dollars. Ce montant est la valeur moyenne de ce qu'elles ont amené.

Cependant, la valeur médiane est de 5 dollars, puisque le groupe peut être divisé en deux parties égales de 10 personnes. On peut donc affirmer que tous les membres du premier groupe ont amené au plus 5 dollars, alors que les membres du deuxième groupe ont amené au moins 5 dollars.


est ce maintent clair ? :-)
Je sais ce que c'est que la médiane, j'ai déjà noté que le revenu médian est de 3500 DH plus haut, c'est la notion d'ensemble à laquelle j'étais intéressé.

et voilà pourquoi le team de lhalimi n'utilise pas la définition que j'ai dit car tous simplement les médians vont intervenir mathématiquement et ils vont dévoiler l'autre visage de la pauvroté car ce terme mathe-sochastique est trés fort, il dévoile exactement le déclage entre les classes et la repoartition des richesses.

je peut donné un autre exemple plus clair si celui l'a est trop complexe ou trop facile !


2. les mathématiciens surtous les stochastiques sont fait pour developper des propres modelles selon le contexte socioéconomique, géoéconomique de chaque pays.. et non pas installer des logicielles de stastiques les allimenters avec des chiffres plus au moin golobale et lancer une procedure de cacule selon un choix prédefinis d'une formule stastique archaique .. or malhreusement le groupe de lhalimi n'a pas un modelle si vous voulez marocain de stastiques selon le contexte marocain .. mais un définition utilise chez certains pays avec une structure scioéconomique formelle et organisé et une db-des donner de stastique clair et actualisé et tres performant ce qu'est n'est pas le cas au maroc..

et le team lahlimi ne peut jamais faire ca tout seule il faut faire appelle au mathématiciens des universités marocain comme le font d'autre pays pour developper un modelle marocain .. or tout ca ca n'existe pas ! on préfaire achté des logicielles de simulation stastiques et comme j'ai dit les allimenters par certains échontillons de grande villle et certains donne et puis lancer une estimation globale avec des chiffres justes mais loin de la réalité socioéconomique marocain.


:-)


Donc, l'ensemble des médians étant le sigma du médian et d'après ça:
La classe moyenne autant que terme stastique économique est définis comme suivant : «c'est une groupe des citoyens d'un peuple avec un avec revenu net de 70%- 150% de l'ensemble des «medians» l'équivalance de revenu réale net .»

Tu préconises qu'il faut sommer le nombre d'occurrences du revenu médian (3500DH), pour évaluer la tranche de revenus de cette classe moyenne, qui devra se situer autour de 70% et 150% de cette somme !

Mais ...are you out of your mind octaviuis.. labass chwiyya
Tu sais combien de gens gagent 3500 dh, on les sommant on parlera de millions de dirhams !
Avec tu situeras non pas la tranche des classes moyennes mais celles de la classe des milliardaires :D
J'espère me tromper!
 
Mais ...are you out of your mind octaviuis..labass chwiyya
tu sais combien de gens gagent 3500 dh, on les sommant on parlera de millions de dirhams !
avec tu situeras non pas la tranche des classes moyennes mais celles de la classes des milliardaires :D
j'espère me tromper!

Azul,

je suis lbass al hamdo li Allah et je sais trés tres bien de quoi je parle aba Sparownme.

Le problém c'est autre vous n'avez rien compris dans ce que je te disait, et c'est pour être de ma faute vue que je maîtrise pas la langue de Ait-Gaulois.

c'est bien dommage !

:-)
 
Azul,

je suis lbass al hamdo li Allah et je sais trés tres bien de quoi je parle aba Sparownme.

Le problém c'est autre vous n'avez rien compris dans ce que je te disait, et c'est pour être de ma faute vue que je maîtrise pas la langue de Ait-Gaulois.

c'est bien dommage !

:-)
Quand t'auras les idées plus claires, une petite démonstration plus explicite nos ferait tous du grand bien. ;)
 
Quand t'auras les idées plus claires, une petite démonstration plus explicite nos ferait tous du grand bien. ;)

Azul SpArOwMe,

j'ai al hamdo li Allah mes idées trés claires surtous ce sujet, les démonstrations :j'ai fait une seule petit et simple mais vous l'avez pas seulment pas bien saisie mais aussi surtous rien compris.

donc des démonstrations encore plus explicites et encore plus compliqué je pense qu'ils ne vont rien servir, de moment ou on cherche pas à comprendre et apprendre mais juste défendre les résultats d'une étude makhzanien, même si les normes de cette études sont absurd et loin de la réalité scioéconomique et surtous loin de tout innovations mathématique intelligente et étude emprique avec une crédibilité scientifique.


timanswin( bonsoiré )

:-)
 
ET ou se concentre ces 13 % de classe aisé ? et le reste des 53% y a certainement certaines regions qui sont plus favorisées que d'autres et ds certaines régions on apporte des gens de Casa et de Rabat pour y travailler et laisser glander les gens de la région malgré la qualification de certains d entre eux
 
je parle de moyenne aussi et de source pas fiable et d'échantillon pas représentatif pour moi :)

L'échantillon concerne 7000 familles des différentes classes représentatifs de la société marocaine. Un nombre largement suffisant pour que ces chiffres soient fiables à 95 %, ce n'est pas moi qui le dit mais bien les lois et des formules mathématiques. Ces chiffres sont mm repris par les organisations international car ils reconnaissent le travail du HCP totalement conforme aux normes mondiales établis.

Le problème dans cette étude réside dans la définition de la classe moyenne, car celle ci diffère d'un pays à un autre. Par exemple, si on appliquait la définition tunisiennes sur le Maroc nous aurions plus de 70 % de classe moyenne! je ne te dis pas le scandale que ca aurait fait.
 
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