tizniti
Soyons sérieux .
Tandis que le pouvoir chinois lâche du lest face aux protestations contre les restrictions draconiennes anti-covid, les autorités iraniennes ne peuvent rien concéder car les manifestations ne demandent pas moins que la disparition du régime islamique.
«Zan, zendegi, azadi» («Femme, vie, liberté»),
Elles marchent. Droit devant elles, menton levé, les bras ballants. Devant les taxis jaunes de Téhéran, pressés au feu rouge, elles traversent la rue et leurs pas restent posés.
«Ces jours-ci, on se croirait plus à Istanbul que dans le Téhéran des dernières années. Dans les rues, on croise de plus en plus de femmes les cheveux découverts, et de moins en moins de femmes voilées», raconte Nasrin , qui estime qu’elles sont désormais «environ sept femmes sur dix à sortir sans foulard». Il n’est plus rare de croiser un couple incongru, une femme vêtue d’un tchador accompagnée de sa fille adolescente ou jeune adulte. Mère et fille marchent, main dans la main, l’une voilée, l’autre pas et «c’est comme si la première disait à la seconde “regarde, je suis là, je te soutiens, je t’accompagne”», raconte Nasrin.
«Zan, zendegi, azadi» («Femme, vie, liberté»),
Elles marchent. Droit devant elles, menton levé, les bras ballants. Devant les taxis jaunes de Téhéran, pressés au feu rouge, elles traversent la rue et leurs pas restent posés.
«Ces jours-ci, on se croirait plus à Istanbul que dans le Téhéran des dernières années. Dans les rues, on croise de plus en plus de femmes les cheveux découverts, et de moins en moins de femmes voilées», raconte Nasrin , qui estime qu’elles sont désormais «environ sept femmes sur dix à sortir sans foulard». Il n’est plus rare de croiser un couple incongru, une femme vêtue d’un tchador accompagnée de sa fille adolescente ou jeune adulte. Mère et fille marchent, main dans la main, l’une voilée, l’autre pas et «c’est comme si la première disait à la seconde “regarde, je suis là, je te soutiens, je t’accompagne”», raconte Nasrin.