Un couvre-feu d'une durée indéterminée a été décrété à Tunis et dans sa banlieue. En cause : les pillages et les émeutes de ces derniers jours, motivées par une théorie du complot contre-révolutionnaire, elle-même popularisée par l'ancien ministre Farhat Rajhi...
La Tunisie connaîtrait-elle une nouvelle phase de sa révolution ? Un couvre-feu nocturne courant de 21 heures à 5 heures (22 heures à 06 heures GMT) a été décrété samedi soir à Tunis et dans sa banlieue. Une décision prise pour une durée indéterminée, et qui se justifie par plusieurs jours de violences et de pillages dans la capitale et sa banlieue, selon les ministères de la Défense et de l'Intérieur cités par l'agence officielle TAP.
Aucune déclaration du gouvernement n'a accompagné cette annonce. Le journal télévisé s'est même ouvert vendredi soir sur la situation sécuritaire à la frontière libyenne, et a complétement occulté les émeutes populaires secouant le pays suite aux déclarations de l'ancien ministre de l'Intérieur Farhat Rajhi, le 5 mai dernier. Lequel accusait le gouvernement de comploter pour la contre-révolution avec l'armée et l'ancien parti de Ben Ali (le Rassemblement constitutionnel démocratique, RCD).
http://www.jeuneafrique.com/Article...isierevolution-tunisienne-deuxieme-round.html
La Tunisie connaîtrait-elle une nouvelle phase de sa révolution ? Un couvre-feu nocturne courant de 21 heures à 5 heures (22 heures à 06 heures GMT) a été décrété samedi soir à Tunis et dans sa banlieue. Une décision prise pour une durée indéterminée, et qui se justifie par plusieurs jours de violences et de pillages dans la capitale et sa banlieue, selon les ministères de la Défense et de l'Intérieur cités par l'agence officielle TAP.
Aucune déclaration du gouvernement n'a accompagné cette annonce. Le journal télévisé s'est même ouvert vendredi soir sur la situation sécuritaire à la frontière libyenne, et a complétement occulté les émeutes populaires secouant le pays suite aux déclarations de l'ancien ministre de l'Intérieur Farhat Rajhi, le 5 mai dernier. Lequel accusait le gouvernement de comploter pour la contre-révolution avec l'armée et l'ancien parti de Ben Ali (le Rassemblement constitutionnel démocratique, RCD).
http://www.jeuneafrique.com/Article...isierevolution-tunisienne-deuxieme-round.html