Risque de censure du gouvernement de Michel Barnier : la France plonge dans l’inconnu, quels sont les scénarios envisageables désormais ?

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Après l’activation du 49-3 par Michel Barnier, lundi, pour faire passer en force le budget de la Sécurité sociale, le RN a annoncé sa décision de voter la motion de censure déposée par la gauche, menaçant la survie du gouvernement.

C’est "un moment de vérité qui met chacun devant ses responsabilités. C’est maintenant à vous de décider si [le] pays se dote de textes financiers responsables, indispensables et utiles [aux] concitoyens. Ou alors si nous entrons en territoire inconnu."

Le visage grave, le ton solennel, Michel Barnier a engagé, lundi, peu après 15 h 30, à l'Assemblée nationale, la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS), s’exposant à la censure des députés de gauche et du Rassemblement national (RN) qui ont, tous deux, déposé des motions en ce sens.

"Nous voterons ces motions de censure et en premier lieu la nôtre", a annoncé Marine Le Pen, semblant sceller le sort du gouvernement. Acculé, le locataire de Matignon aura multiplié les concessions, en revenant encore, le matin même, sur le déremboursement des médicaments prévu en 2025, après un échange téléphonique avec Marine Le Pen.

Le Premier ministre avait déjà renoncé à augmenter les taxes sur l’électricité et promis de baisser les soins pris en charge par l’aide médicale d’État.

Mais la cheffe de file des députés RN et son allié Eric Ciotti pointent encore "deux lignes rouges" persistantes : une revalorisation des retraites insuffisante, selon eux, ainsi qu’une "hausse du coût du travail".

Le pays plonge donc désormais dans l’inconnu.

Le gouvernement en sursis​

Si les motions de censures sont rejetées, mercredi ou jeudi, Michel Barnier restera à Matignon et le budget de la Sécurité sociale sera adopté. Mais le problème se reposera rapidement, puisque le projet de loi de finances de fin de gestion pour 2024 sera examiné lui aussi mercredi à l’Assemblée.

Le gouvernement pourrait encore actionner le 49.3 et affronter, vendredi, une nouvelle motion de censure. Même cas de figure pour le projet de budget 2025, de retour à l’Assemblée le 18 décembre, avant une éventuelle motion de censure deux jours plus tard, selon La Dépêche, si l’exécutif passe de nouveau en force.

Mais le scénario qui se dessine est celui d’une motion de censure du Nouveau Front populaire votée sur le budget de la Sécu, ce mercredi ou jeudi, avec l’appui des voix du RN. Ce sera le cas "à 99 %", prédit Christophe Barbier, éditorialiste à BFMTV.

Dans cette hypothèse, "le Premier ministre va donc remettre la démission du gouvernement au Président, anticipe le politologue Michel Crespy. Je ne pense pas qu’il la refuse, comme l’avait fait le général De Gaulle (lors du seul précédent, en 1962, NDLR), parce que ce serait ouvrir une crise institutionnelle, ce serait un bras de fer avec le Parlement."

Mais "Michel Barnier restera en place tant qu’il n’a pas de successeur désigné", souligne Dominique Andolfatto, enseignant en sciences politiques, auteur du dernier numéro de la revue Civitas Europa sur la réforme des retraites.

"Donc, on se retrouve à la case départ, résume Michel Crespy, le Président va à nouveau rechercher un Premier ministre…"

Oui, mais qui ?

Le choix du Premier ministre..........

 

"Il veut aller vite" : comment Macron prépare (déjà) l’après Barnier​


Anticipant une chute du gouvernement cette semaine, le chef de l’État multiplie les contacts avec ses proches pour trouver un remplaçant à Michel Barnier.

Ces derniers jours, les téléphones se sont remis à sonner. Si officiellement Emmanuel Macron continue de souhaiter "la stabilité" du gouvernement de Michel Barnier, en coulisses le chef de l’État s’est déjà mis en quête de son successeur. "Il est déjà sur le coup d’après", confirme l’un de ceux qui a échangé avec lui récemment. "Il ne veut pas rejouer le spectacle de cet été. Il veut aller vite", confirme un autre.

À ses interlocuteurs, Emmanuel Macron évoque les risques d’une instabilité politique pour les marchés financiers, pour la crédibilité de la France aux yeux de l’Union européenne ou encore pour l’avenir des discussions sur le traité de libre-échange avec le MERCOSUR qui doivent aboutir d'ici à la fin de l’année. "Comment tu vois le truc ?", a coutume de questionner le chef de l’État à ses visiteurs. "Michel Barnier a fait l’inverse de ce qu’il fallait faire. Maintenant, il te faut un manœuvrier politique", lui a conseillé l’un de ses proches, plaidant pour une personnalité capable de meilleures relations avec Marine Le Pen.

Lecornu, Bayrou, Lescure évoqués​

Au jeu des pronostics, comme souvent, le nom du ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, est régulièrement cité. "Sébastien est très discret, mais il parle à tout le monde. Même LFI a reconnu sa méthode lors de la loi de programmation militaire", plaide l’un de ses amis. En juillet dernier, Libération révélait qu’il avait participé à un dîner chez Thierry Solère, conseiller de l’ombre d’Emmanuel Macron… avec Marine Le Pen.

Autre nom évoqué pour succéder à Michel Barnier en cas de censure cette semaine : celui du président du MoDem, François Bayrou. Selon nos informations, le maire de Pau a même été reçu la semaine dernière par Alexis Kohler, l’influent secrétaire général de l’Élysée. "Il coche beaucoup de cases", plaide un élu de droite. À son actif, celui qui avait parrainé Marine Le Pen lors de la dernière élection présidentielle (au nom du pluralisme), est aussi un ardent défenseur de la proportionnelle, une des mesures réclamées par le RN. Son opposition à l’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité requise contre Marine Le Pen, la semaine dernière, a aussi été remarquée. Le député macroniste Roland Lescure, déjà cité cet été pour Matignon, est aussi évoqué....................

 

En direct, censure du gouvernement Barnier : le gouvernement renversé, Emmanuel Macron s’adressera aux Français jeudi​

Quelque 331 députés ont voté en faveur de la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire. Le gouvernement Barnier est le deuxième de la Vᵉ République à chuter, après celui de Georges Pompidou en 1962. La démission du premier ministre est automatique après le vote de la censure, selon l’article 50 de la Constitution........................


 

Gouvernement Barnier renversé : “La fin d’une opérette dont tout le monde connaissait l’issue”​

L’Assemblée nationale a voté, ce mercredi 4 décembre, la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire (NFP), renversant le gouvernement de Michel Barnier. Tout sauf une surprise pour la presse étrangère.

Il n’y aura pas eu de miracle pour Michel Barnier et son exécutif. Ce mercredi 4 décembre, l’Assemblée nationale a voté par 331 voix pour (seuls les députés favorables étaient appelés à se prononcer) la motion de censure présentée par le Nouveau Front populaire (NFP), provoquant la chute du gouvernement dirigé par le Savoyard. Une première depuis 1962.

Un “résultat qui aggrave la crise politique en France”, commente The Guardian dans un direct sur son site. “Un moment historique sous la Ve République”, ajoute La Tribune de Genève, tandis qu’El País estime que “la France a assisté à la fin d’une opérette dont tout le monde connaissait l’issue le jour même où elle a commencé”. Depuis Barcelone, le quotidien catalan La Vanguardia qualifie ce vote de “dangereux saut dans le vide” permis par “l’alliance opportuniste entre la gauche et l’extrême droite”.
https://www.courrierinternational.c...r-un-nouvel-echec-pour-emmanuel-macron_225232
Michel Barnier aura passé moins de trois mois à l’hôtel de Matignon – 91 jours au total – devenant le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. “C’est un moment historique”, pour le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung.

Plus tôt dans la journée, la presse étrangère ne faisait pas grand cas de l’espérance de vie du gouvernement. “Le vote de la censure contre le Premier ministre Michel Barnier risque de plonger la France dans l’inconnu”, pronostiquait le Financial Times.

Déroute d’Emmanuel Macron et de Michel Barnier

Une défaite pour Michel Barnier et une victoire pour Marine Le Pen qui a su faire pression sur l’ancien négociateur du Brexit. “La dirigeante du parti d’extrême droite français a mis le gouvernement à genoux, analyse Politico.Barnier avait fait de grandes concessions et s’était laissé mettre sous pression par Le Pen […] Elle l’a mené par le bout du nez, complète le journal conservateur allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung......................
https://www.courrierinternational.c...s-ses-mains-le-sort-de-la-v-republique_224979

 
Alliance NFP et RN :D
Tant pis pour la stabilité, tant pis pour les licenciements qui arrivent , Michelin , pour les agriculteurs etc ....les syndicats avait mis en garde sur le timing qui n'était pas favorable pour eux .... l'essentiel étant de sauver Marine d'un jugement d'éligibilité il lui faut au plus tôt une élection présidentielle, Mélenchon en rêve , l'union des deux extrêmes ne pensant qu'à leur propre agenda et non aux peuples a montré ce soir qu'ils ne pensent qu'à eux leur intérêt personnel.

Que Macron nomme Bardella premier ministre ça leur apprendra :D
 
Bonjour.
C’est tellement facile de demander plus de dépenses et moins de recettes fiscales.
Les Français sont responsables, ils croient que l'état peut tout faire et tout payer
Le budget de l'état ou de la sécurité sociale
c’est des additions et des soustractions.
Au final quel que soit x,
1+1 =2...
Macron à cramé la caisse.
Il faut prendre l’argent ou il est: chez les retraités et les tres riches. Pas chez ceux qui bossent
Savez vous qu’en moyenne les retraités économisent 25% de leurs revenus.
 
Macron à cramé la caisse.
Il faut prendre l’argent ou il est: chez les retraités et les tres riches. Pas chez ceux qui bossent
Savez vous qu’en moyenne les retraités économisent 25% de leurs revenus.
Chez les retraités alors que nombreux sont dans la précarité? :confused:
 

En direct, censure du gouvernement Barnier : le premier ministre remettra sa démission à Emmanuel Macron jeudi, à 10 heures​

Le gouvernement Barnier est le deuxième de la Vᵉ République à chuter, après celui de Georges Pompidou en 1962. La démission du premier ministre est automatique après le vote de la censure, selon l’article 50 de la Constitution. Emmanuel Macron s’exprimera ce soir à 20 heures.



07:31

L’Assemblée nationale continuera de travailler, ont décidé Yaël Braun-Pivet et les présidents de groupe de la chambre basse​


L’Assemblée nationale continuera ses travaux qui ne nécessitent pas la présence de membres de gouvernement, ont acté mercredi soir Yaël Braun-Pivet et les chefs des groupes politiques de la chambre basse, selon l’entourage de la présidente. A peine une heure après la censure du gouvernement, la titulaire du perchoir réunissait autour d’elle la quasi-totalité des chefs de groupe de l’Assemblée nationale.

Les ténors du Palais Bourbon ont décidé de poursuivre les travaux parlementaires qui ne nécessitent pas la participation de ministres, qui incluent par exemple l’examen des textes en commission, les commissions d’enquête ou encore les missions d’information. En revanche, l’examen des textes et les séances de questions au gouvernement sont ajournés jusqu’à ce que la question du futur pensionnaire de Matignon soit tranchée.

Les présidents de groupe et Yaël Braun-Pivet pourraient se retrouver mardi matin pour faire le point en fonction des développements à la tête de l’Etat.

Le plus gros point d’interrogation concerne les deux budgets (de l’Etat et de la sécurité sociale) qui sont à ce stade bloqués dans la navette parlementaire et suspendus à l’avenir de l’exécutif, qui pourrait les reprendre, tenter de faire voter la seule partie recettes du budget de l’Etat, ou passer par une loi spéciale pour prélever les impôts.................


 
https://www.lemonde.fr/politique/li...-macron-jeudi-a-10-heures_6424825_823448.html


Le point sur la chute du gouvernement Barnier, jeudi 5 décembre, à 5 heures​


  • L’Assemblée nationale a voté, mercredi, la motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement de Michel Barnier. Les élus du Rassemblement national se sont associés à ceux du Nouveau Front populaire pour adopter cette motion. Au total, 331 députés ont voté la motion, alors que 288 voix étaient nécessaires.
  • La motion répondait au recours par le premier ministre à l’article 49.3 de la Constitution, lundi, pour faire passer le projet de loi sur le budget de la Sécurité sociale.
  • Michel Barnier présentera, jeudi à 10 heures, sa démission à Emmanuel Macron qui s’adressera à la population à 20 heures.
  • Immédiatement après l’annonce de la censure, la présidente des députés « insoumis », Mathilde Panot, a réclamé la démission du chef de l’Etat et une élection « présidentielle anticipée ».
  • Marine Le Pen, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, a jugé qu’Emmanuel Macron « [était] le grand responsable de la situation actuelle », mais n’a pas formellement appelé à sa démission.
 

Chute du gouvernement Barnier : pensions de retraite, barème de l'impôt, jours de carence... Ces mesures budgétaires devenues caduques en raison de la censure​


Consécutivement au vote, mercredi soir, de la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier, les textes budgétaires se retrouvent presque définitivement enterrés. Certains vont y gagner, d'autres non.

La France plonge dans l'inconnu. Alors que le gouvernement de Michel Barnier a été censuré par l'Assemblée nationale, mercredi 4 décembre, l'avenir des textes budgétaires est plus qu'incertain. Ce vote entraîne automatiquement le rejet du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Quant au budget 2025, actuellement examiné par le Sénat après son rejet à l'Assemblée nationale, il a désormais très peu de chances d'être adopté d'ici la fin d'année. Pour chacun de ces deux textes, une loi spéciale pourrait donc être votée en urgence afin de reconduire les dispositions prévues par le budget 2024. Effet immédiat de la censure, plusieurs mesures prévues dans les textes budgétaires 2025 deviennent caduques. Franceinfo les détaille.

La sous-indexation des retraites​

Ce fut l'un des dossiers chauds de la bataille budgétaire. Après avoir envisagé de décaler de six mois la revalorisation des pensions de retraite, le gouvernement avait reculé, en novembre, sous la pression de la droite. Le budget de la Sécurité sociale prévoyait finalement d'augmenter les pensions de retraite de la moitié de l'inflation au 1er janvier 2025, avec un complément au 1er juillet pour les retraites inférieures au smic (1 426 euros net par mois). Cette mesure, qui devait permettre de réaliser 3 milliards d'économies, pénalisait malgré tout les retraités dont la pension se situait au-dessus du smic. Ils auraient bénéficié d'une revalorisation moindre que le niveau de l'inflation.

Sans budget de la Sécurité sociale, les pensions des retraités seront revalorisées à hauteur de l'inflation au 1er janvier, comme le prévoit le code de la Sécurité sociale(Nouvelle fenêtre). Cette augmentation bénéficiera à plus de 14 millions de retraités affiliés à des régimes de base obligatoires(Nouvelle fenêtre), selon les chiffres communiqués en janvier par le site service-public(Nouvelle fenêtre)(Nouvelle fenêtre), au moment de la précédente revalorisation des pensions. Sans nouveau texte budgétaire adopté, "les retraités seraient effectivement gagnants", a reconnu sur franceinfo la ministre du Travail et de l'Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet.

La revalorisation du barème de l'impôt sur le revenu...​


 
Les gens qui ne pensent qu'à l'outil fiscal alors que la situation appelle à repenser la gestion des coûts et à redéployer le tissu industriel
Mettez la pression sur les retraités, ils vont se barrer, ils le font déjà.
 
Bonjour
Je parle des retraités qui ont de gros patrimoines et des revenus supérieurs à 3000 euros mensuels

Il y'a des retraités politiciens qui touchent des retraites très confortables et qui en plus jouissent encore d une protection de l'état mobilisant plusieurs policiers jour et nuit y compris lorsque ces retraités dorés vont donner des conférences à prix d or en centaines de milliers d euros au cours de l'année..un exemple...Sarkozy...et bien d'autres..

Qu on commence à raboter la dessus ce qui fait un bon paquet...

Car à l'autre extrême on a des retraités y compris franco marocains qui souffrent en silence manquant des choses les plus élementaires.

.
 
Bonjour
Je parle des retraités qui ont de gros patrimoines et des revenus supérieurs à 3000 euros mensuels
Sont pas très nombreux sachant que la moyenne du montant des retraites des français est en dessous des 1500 €...

Il faut plutôt s'attaquer aux revenus des politiques (ministres...députés...etc...) et aux cumuls des mandats ....

Arrêter d'armer l'Ukraine....Israël et autres qu'on ne sait pas où de former des militaires étrangers sur notre sol...

Des économies on peut facilement en trouver mais pas en s'en prenant aux plus précaires...
 

Nouveau gouvernement : quel sera le choix d'Emmanuel Macron ?​

Emmanuel Macron a clos la séquence Notre-Dame et va nommer un Premier ministre dans les tout prochains jours, sans doute ce mardi. L’hypothèse François Bayrou tient la corde mais le président n’a encore rien décidé.

Ceux qui connaissent le président savent qu’il cloisonne les gens et les événements. La réouverture de Notre-Dame de Paris et les relations internationales l’auront donc occupé l’intégralité du week-end. Dès ce lundi, il va donc s’atteler à désigner un nouveau Premier ministre.

Écolos et communistes à l’Élysée​

La situation n’est plus la même qu’en juillet, au lendemain des législatives anticipées. Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti socialiste (PS), a fait des signes d’ouverture, répondant au souhait de gouvernement d’intérêt général lors de son allocution télévisée de jeudi, au lendemain de la chute du gouvernement Barnier. « Après 60 ans de fait majoritaire, le fait coalitaire commence à avancer. C’est un pas de géant », décrypte l’entourage du chef de l’État.

Mais quelle coalition ? « Le prochain Premier ministre la construira avec comme critère, la stabilité », indique la même source. Les groupes parlementaires ont été reçus à l’Élysée – le bloc central, le PS, Les Républicains – et ce lundi les Écologistes, les communistes et le groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires).

Bayrou candidat​

Qui au final sera nommé ? « La gauche ne veut pas être au gouvernement si le Premier ministre n’est pas issu de ses rangs. Donc on s’oriente vers François Bayrou », résume un ancien parlementaire PS désormais Renaissance.

C’est le nom qui revient le plus dans les conversations. « On ne peut pas continuer comme ça : si je peux aider à ce qu’on sorte de tout ça, je le ferai », a déclaré le maire de Pau ce dimanche – ce qui équivaut à une déclaration de candidature. « Il ne mâche pas ses mots donc il a une forme d’indépendance vis-à-vis d’Emmanuel Macron tout en étant loyal. Il est capable de parler à toutes les forces politiques et en plus il est pour la proportionnelle ! », détaille une ancienne ministre, convaincue que François Bayrou coche le plus de cases.

Une surprise possible​

Le parti socialiste ne participera pas à un gouvernement Bayrou, sauf cas individuel. « Il y a plusieurs niveaux de soutien au futur gouvernement : la participation, le soutien sans participation et l’accord de non-censure », liste un conseiller de l’exécutif.

François Bayrou, Sébastien Lecornu, mais aussi Catherine Vautrin, dont le nom est poussé par une partie de la macronie qui ne veut pas de François Bayrou : Emmanuel Macron n’a pas fait son choix et pourrait aussi, comme souvent, nommer une personnalité à laquelle on ne s’attend pas. Ce ne serait pas une première.

 

DIRECT. Nouveau Premier ministre : Glucksmann accuse LFI de vouloir "créer les conditions d'une présidentielles anticipées"…​


Le président français Emmanuel Macron avait annoncé ce lundi 9 décembre vouloir "nommer un Premier ministre dans les 48 heures". Le nom du nouveau locataire de Matignon est attendu dans la journée de ce jeudi 12 décembre.

Le président français, en déplacement à Varsovie en Pologne ce jeudi 12 décembre pour discuter notamment du renforcement du soutien à l’Ukraine pourrait bien nommer un nouveau Premier ministre à son retour en France, dans la soirée. Plusieurs noms circulent dans les couloirs de l’Elysée à l’instar de Jean-Yves Le Drian, Catherine Vautrain et Sébastien Lecornu. Parmi les grands favoris ? François Bayrou et Bernard Cazeneuve, envisagées comme de sérieuses pistes pour Matignon.

08h53.

LFI, accusé de vouloir "créer les conditions d'une présidentielle anticipée"​

Alors que la France insoumise (LFI) a refusé de participer aux discussions pour trouver un Premier ministre Raphaël Glucksmann estime que " LFI cherche à créer les conditions d'une présidentielle anticipée, parce que l'obsession de Jean-Luc Mélenchon est qu'il soit président ". Or, "je ne veux pas dépendre du destin personnel de Jean-Luc Mélenchon, je ne veux pas de chaos, on doit essayer de voir s'il est possible d'avoir un accord minimal qui permette de stabiliser le pays", a lancé le député européen Place Publique sur le plateau de BFMTV/RMC ce jeudi 12 décembre.

08h19.

Les Républicains (LR) "n'aspirent pas a figurer dans un gouvernement où le Premier ministre serait de gauche"​

Après le renversement du gouvernement Barnier (LR), la perspective d'un chef de gouvernement issu de la gauche n'enchante ni le Rassemblement national, ni le parti de droite Les Républicain, comme l'a déclaré le sénateur de l'Ardèche et président du groupe les Républicains au Sénat, Mathieu Darnaud sur le plateau de Public Sénat ce jeudi. "Pour nous, les choses sont claires : c'est avec le futur Premier ministre que nous discuterons pour savoir si ses orientations et ce qu'il entend défendre est compatible avec ce que nous avons toujours dit"...................

 
Tous les scenarii envisagés sont mauvais.. Nous sommes face à une impasse.. Macron rejette l'idée de nouvelles législatives, donc une assemblée nationale en ébulition.. Des présidentielles anticipées seraient une erreur.. La politique de la terre brûlée ça mène à cette situation inextricable..
 

En direct, François Bayrou nommé premier ministre : la passation des pouvoirs à Matignon aura lieu à 17 heures​

Le leader du MoDem, qui a été reçu vendredi matin par le président de la République, succède à Michel Barnier à Matignon. Il s’agit du quatrième chef du gouvernement depuis la réélection d’Emmanuel Macron, en avril 2022.


13:44



Dans le "live", Le Monde écrit à 12h18 que Macron a prévenu Bayrou qu'il ne sera pas le prochain premier ministre et écrit à 12h44 que Macron a choisi Bayrou comme premier ministre. Une explication ?


Bonjour, vous êtes nombreux à nous questionner sur ces deux alertes envoyées à 12h18 et à 12h44. Voici ce qui s’est passé : nous avons obtenu peu après midi l’information selon laquelle Emmanuel Macron a appelé François Bayrou ce matin pour lui annoncer qu’il ne serait pas premier ministre et l’a reçu à l’Elysée pour lui proposer d’être numéro 2 d’un gouvernement dirigé par Roland Lescure. Nous confirmons ces informations sur le fond.

Bien que n’ayant pas encore l’issue finale des négociations, nous avons choisi d’alerter sur cette information, estimant qu’elle revêtait un caractère important.

Néanmoins, devant le refus de François Bayrou et ses menaces de quitter la coalition, le chef de l’Etat s’est par la suite manifestement ravisé, élément dont nous n’avions pas connaissance alors. La formulation de l’alerte de 12h18 et la proximité avec le revirement final, a pu créer une confusion chez nos lecteurs, et nous le regrettons.

Nous ferons le récit plus en profondeur des coulisses de cette nomination, dès que nous aurons davantage d’éléments.
Direction de la rédaction

13:37

A l’instar du RN, Eric Ciotti ne compte pas voter une censure « a priori » du gouvernement Bayrou​


Le président du groupe UDR à l’Assemblée nationale, qui compte seize députés, dit avoir « du respect » pour François Bayrou qui vient d’être nommé à Matignon. « Il ne fera pas l’objet d’une censure à priori », annonce-t-il.

L’ancien dirigeant Les Républicains (LR), qui s’est rallié au Rassemblement national après la dissolution de l’Assemblée nationale, appelle le nouveau chef du gouvernement « à sortir de la folie fiscale des 40 milliards d’impôts portés par Emmanuel Macron et le précédent gouvernement ».

M. Ciotti, qui a voté la censure de Michel Barnier, demande aussi à M. Bayrou d’être « un premier ministre de consensus, de respect et d’écoute de l’ensemble des forces politiques ». « Nos lignes rouges restent inchangées », ajoute-t-il avant de dresser une liste : « Pas d’augmentation de la fiscalité, pas d’augmentation de l’immigration et du courage pour enfin réduire le périmètre de l’Etat ! »......................

 
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