Rohani reçu en grande pompe à paris

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion nwidiya
  • Date de début Date de début
Il a été interviewé hier par 3 journalistes : Christophe Ayad (Le Monde), Marc Perelman (France 24) et Ludovic Piedtenu (France-Culture). Interview intéressante publiée ce matin. Réservée aux abonnés, la voici donc dans son intégralité.

Hassan Rohani : « La lutte contre le terrorisme doit être la base de tout » en Syrie
Le président iranien évoque la normalisation des relations avec l’Occident, la crise syrienne et les rapports entre son pays et l’Arabie saoudite.Au terme de sa visite de deux jours en France, la première d’un président iranien depuis dix-sept ans, Hassan Rohani a accordé, jeudi 28 janvier une interview exclusive au Monde, à France 24 et à France-Culture. Il aborde la crise entre l’Iran et l’Arabie saoudite, les négociations de paix sur la Syrie, la lutte contre le terrorisme et les élections législatives à venir dans son pays.

Vous avez été reçu par le pape à Rome et par François Hollande à Paris. Est-ce que l’Iran n’est plus un paria sur la scène internationale ?
L’Iran n’a jamais été un paria, avant comme après l’accord nucléaire. En 2013, mon initiative pour un monde sans violence et sans extrémisme a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations unies. A cette occasion, je m’étais entretenu avec un grand nombre de leaders européens : ils étaient tous contre les sanctions et j’ai eu le sentiment que rares étaient les pays qui souhaitaient isoler l’Iran. L’Iran a quelque peu souffert de cette situation sur le plan économique, mais désormais nous sommes dans une situation plus favorable.

Avec les Etats-Unis, vous échangez des prisonniers et vous avez des échanges diplomatiques. Est-ce que ce n’est pas déjà une forme de normalisation ?
Il y a un nombre important de différends accumulés ces 37 dernières années avec les Etats-Unis, il est très difficile de tous les résoudre en un laps de temps aussi court. J’ai eu dit lors de mon entretien [avec le président Barack Obama] que nous souhaitions atténuer la tension entre les deux pays et il me semble qu’elle a diminué. Dès que les élections, en Iran et aux Etats-Unis seront passées, nous devrons reprendre le fil des choses. Cependant, nous avons un long chemin à parcourir. Entre deux grands pays, les problèmes ne sont pas appelés à perdurer et nous les réglerons un jour. Mais, à court terme, il est évident qu’il sera très difficile de tout régler.

Suite
salam Umra,
Il était bourré de stilnox, il était d'un calme olympien.
J'ai trouvé ces réponses censées et assez consensuelles.
 
Il y en a qui ont de drôles de lectures de la situation...
Celui qui vient baisser son froc c'est Rohani...L'économie iranienne est, à cause des sanctions occidentales, à bout de souffle.
Depuis qu'il est élu en 2013 Rohani tente de renouer le dialogue avec les occidentaux. Il a réussi et vient pour que les occidentaux réinvestissent dans son pays. Et ce sera du donnant donnant...

Une lueur d'espoir dans la grisaille économique française actuelle.
En fait de guerre, c'est la guerre commerciale qui est intéressante. En dépit de la bêtise de la politique étrangère française, accrochée aux basques des pays du Golfe, l'Iran préfère Airbus à Boeing. Qualité oblige.
 
Retour
Haut