L'incendie a été qualifié d'accident par les autorités de Rangoun, mais soulève les doutes des musulmans après les émeutes interconfessionnelles récentes.
Treize personnes sont mortes dans l'incendie d'une école musulmane, mardi 2 avril, à Rangoun. "Une majorité d'enfants a été tuée dans cet incendie", a indiqué la police de l'ancienne capitale birmane, précisant que l'accident est probablement dû à "un court-circuit". Selon un policier, les 13 victimes faisaient partie d'un groupe de 70 personnes qui dormaient dans l'école quand le feu s'est déclaré. "Le reste des enfants a été secouru", a-t-il assuré. Les pompiers ont réussi à éteindre l'incendie qui s'est déclaré très tôt mardi matin.
L'incendie intervient alors que les fortes tensions entre les musulmans et les bouddhistes étaient en voie d'apaisement, après avoir fait 43 morts en mars. Des violences religieuses avaient éclaté le 20 mars à Meiktila, dans le centre du pays, avant de se propager à d'autres localités. Au total 43 personnes ont été tuées et plus de 12 000 ont été déplacées. Le calme n'est revenu à Meiktila qu'après intervention de l'armée et l'imposition de l'état d'urgence.
Treize personnes sont mortes dans l'incendie d'une école musulmane, mardi 2 avril, à Rangoun. "Une majorité d'enfants a été tuée dans cet incendie", a indiqué la police de l'ancienne capitale birmane, précisant que l'accident est probablement dû à "un court-circuit". Selon un policier, les 13 victimes faisaient partie d'un groupe de 70 personnes qui dormaient dans l'école quand le feu s'est déclaré. "Le reste des enfants a été secouru", a-t-il assuré. Les pompiers ont réussi à éteindre l'incendie qui s'est déclaré très tôt mardi matin.
L'incendie intervient alors que les fortes tensions entre les musulmans et les bouddhistes étaient en voie d'apaisement, après avoir fait 43 morts en mars. Des violences religieuses avaient éclaté le 20 mars à Meiktila, dans le centre du pays, avant de se propager à d'autres localités. Au total 43 personnes ont été tuées et plus de 12 000 ont été déplacées. Le calme n'est revenu à Meiktila qu'après intervention de l'armée et l'imposition de l'état d'urgence.