l s’était donné jusqu’à la fin de l’année. Finalement, Jordan Bardella a réussi son tour de force dès le mois de septembre, en remboursant intégralement le prêt contracté par le Rassemblement national (qui s’appelait alors Front national) à la banque tchéco-russe First Czech Russian Bank (FCRB). D’un montant initial de 9,14 millions d’euros, il affichait encore un solde négatif d’environ 6 millions d’euros au début du mois de juillet.
« La société Aviazapchast a notifié au Rassemblement national la bonne réception des fonds correspondant au remboursement par anticipation du contrat de prêt liant les deux entités », a indiqué le parti de Marine Le Pen dans un communiqué paru mercredi 20 septembre. Le RN précise que la somme versée s’élève à « 6 088 784 euros, capital et intérêts inclus ».
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Il restait quatre ans au RN pour rembourser ce prêt, qui courrait jusqu’à 2028. Mais ce prêt était devenu au fil des ans un véritable boulet pour le parti de Jordan Bardella, souvent accusé d’ingérences russes. Lors du débat d’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron avait d’ailleurs estimé que Marine Le Pen parlait « à [son] banquier quand [elle] parle de la Russie ».
Aussi, pour se laver de tout soupçon avant les élections européennes, le Rassemblement national s’est servi du versement annuel de la subvention publique
yahoo
« La société Aviazapchast a notifié au Rassemblement national la bonne réception des fonds correspondant au remboursement par anticipation du contrat de prêt liant les deux entités », a indiqué le parti de Marine Le Pen dans un communiqué paru mercredi 20 septembre. Le RN précise que la somme versée s’élève à « 6 088 784 euros, capital et intérêts inclus ».
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Grâce aux subventions publiques
Il restait quatre ans au RN pour rembourser ce prêt, qui courrait jusqu’à 2028. Mais ce prêt était devenu au fil des ans un véritable boulet pour le parti de Jordan Bardella, souvent accusé d’ingérences russes. Lors du débat d’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron avait d’ailleurs estimé que Marine Le Pen parlait « à [son] banquier quand [elle] parle de la Russie ».
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