Rwanda : « si vous êtes neutres en période de génocide, vous êtes du côté des assassins »

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اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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En 1994, Jean-Hervé Bradol s'est rendu au Rwanda en tant que responsable de programme à Médecins sans frontières (MSF). À son retour en France, il est l’un des premiers à dénoncer publiquement les responsabilités de la France dans ce génocide.

16 mai 1994 : Jean-Hervé Bradol vient de rentrer du Rwanda, où le génocide perpétré contre les Tutsi a déjà fait des centaines de milliers de victimes depuis le 7 avril. À son retour en France, celui qui est est alors responsable de programme à Médecins sans frontières (MSF) est invité au journal de 20 heures de TF1. En direct, devant plusieurs millions de téléspectateurs, il dénonce le rôle trouble joué par la France aux côtés du régime génocidaire. « Les gens qui mettent en œuvre cette politique planifiée et systématique d’extermination sont financés, entraînés et armés par la France », alerte-t-il, affirmant qu’il a assisté à un « massacre de très grande ampleur ».

Cette annonce fera l’effet d’une bombe. Un mois plus tard, l’humanitaire sera convoqué par le président de la République, François Mitterrand, qui, en privé, qualifie devant lui le gouvernement intérimaire rwandais « d’assassin.


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