Sachez déjouer les pièges d’un contrat de travail

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Sachez déjouer les pièges d’un contrat de travail
Source : Management
22/04/2013 à 13:12 / Mis à jour le 22/04/2013 à 13:12

Certaines clauses en apparence anodines peuvent avoir de lourdes conséquences.
Voici les cinq points à examiner de près pour éviter les mauvaises surprises.

Lorsque son employeur lui a demandé de déménager en province, ce cadre dirigeant dans l’agroalimentaire
s’est mordu les doigts d’avoir signé trop vite son contrat.
Une clause de mobilité, parcourue d’un œil distrait le jour de son embauche, ne lui laissait d’autre choix qu’obtempérer
ou démissionner. La mort dans l’âme, il a opté pour la seconde solution.

Comme lui, de nombreux cadres, et notamment les ingénieurs et les commerciaux, courent le risque de passer à côté
d’une clause ambiguë. «Il est vivement conseillé de lire le contrat ligne par ligne, voire de le soumettre à un spécialiste
en droit social, avant de s’engager», estime Thibault Cléry, dirigeant du cabinet de recrutement Sélection Team.
Encore faut-il avoir reçu le document à temps. «Souvent, l’employeur se contente d’envoyer au préalable une lettre
d’engagement et ne présente le contrat à la recrue qu’après son arrivée dans l’entreprise», déplore Thibault Cléry.
Quoi qu’il en soit, ne signez rien les yeux fermés.
Et pour savoir sur quels critères porter votre attention en priorité, suivez les conseils de nos experts.

Rémunération : fixe ou variable, elle doit être indiquée
Si le salaire fixe ainsi que le nombre de versements réalisés dans l’année sont généralement spécifiés, la part variable
pose plus de difficultés.
Pour les cadres, qui sont plus de 70% à la percevoir, «son existence ou son cadre général doivent être indiqués
dans le contrat», précise l’avocat Julien Boutiron. Quant à son mode de calcul, il peut être mentionné dans le contrat
ou bien dans un avenant annuel soumis au salarié et détaillant les objectifs à atteindre (chiffre d’affaires, mission à
accomplir…). En cas de litige, c’est le juge qui fixera le montant de la part variable en se référant au contrat,
aux avenants ou aux primes versées les années précédentes.

D’autres éléments doivent être précisés : par exemple, le versement d’une prime de bienvenue en fin d’année ou
la présence d’une clause de garantie d’emploi qui permet de continuer à toucher son salaire pendant un certain temps
en cas de licenciement (à condition de ne pas avoir commis de faute grave).
Si vous bénéficiez d’avantages en nature incluant, par exemple, un véhicule, sachez lire entre les lignes :
une voiture de fonction peut être utilisée la semaine et le week-end, alors qu’une voiture de service est réservée
aux heures de travail.

4 pages vers http://www.capital.fr/carriere-mana...s-d-un-contrat-de-travail-837288#xtor=EPR-226

bonne lecture

mam
 

tompope

beauté intérieure
mouais c'est vrai aussi
mais il faut faire attention entre les clauses de mobilité et de non concurrence çà peut jouer pour la suite de la carrière^^
Comme on sait pas du tout l'avenir, vue la crise encore une fois, et personne ne prévoit sa carrière vraiment sur le long terme, donc ces clauses ne sont pas génantes. Les seuls que ça pourrait gener sont les chanteurs ou les acteurs. :)
 
Comme on sait pas du tout l'avenir, vue la crise encore une fois, et personne ne prévoit sa carrière vraiment sur le long terme, donc ces clauses ne sont pas génantes. Les seuls que ça pourrait gener sont les chanteurs ou les acteurs. :)

des personnes en cdi peuvent être dégagée pour non respect des clauses
tu quittes la boite tu peux être tenu par une clause de non concurrence également
et je suis pas d'accord il y a des secteurs d'activité non touché par la crise

tu es pessimiste oulla looool:D
 
des personnes en cdi peuvent être dégagée pour non respect des clauses
tu quittes la boite tu peux être tenu par une clause de non concurrence également
et je suis pas d'accord il y a des secteurs d'activité non touché par la crise

tu es pessimiste oulla looool:D

La clause de non-concurrence n'est valide que si elle s'astreint à certaines conditions qui sont assez strictes, dont une condition financière qui s'avère assez profitable pour le salarié, s'il n'y a pas de compensation financière en contrepartie de cette clause, elle est nulle et non-avenue.

De plus elles est limitée dans le temps.
 
Sachez déjouer les pièges d’un contrat de travail
Source : Management
22/04/2013 à 13:12 / Mis à jour le 22/04/2013 à 13:12

Certaines clauses en apparence anodines peuvent avoir de lourdes conséquences.
Voici les cinq points à examiner de près pour éviter les mauvaises surprises.

Lorsque son employeur lui a demandé de déménager en province, ce cadre dirigeant dans l’agroalimentaire
s’est mordu les doigts d’avoir signé trop vite son contrat.
Une clause de mobilité, parcourue d’un œil distrait le jour de son embauche, ne lui laissait d’autre choix qu’obtempérer
ou démissionner. La mort dans l’âme, il a opté pour la seconde solution.

Comme lui, de nombreux cadres, et notamment les ingénieurs et les commerciaux, courent le risque de passer à côté
d’une clause ambiguë. «Il est vivement conseillé de lire le contrat ligne par ligne, voire de le soumettre à un spécialiste
en droit social, avant de s’engager», estime Thibault Cléry, dirigeant du cabinet de recrutement Sélection Team.
Encore faut-il avoir reçu le document à temps. «Souvent, l’employeur se contente d’envoyer au préalable une lettre
d’engagement et ne présente le contrat à la recrue qu’après son arrivée dans l’entreprise», déplore Thibault Cléry.
Quoi qu’il en soit, ne signez rien les yeux fermés.
Et pour savoir sur quels critères porter votre attention en priorité, suivez les conseils de nos experts.

Rémunération : fixe ou variable, elle doit être indiquée
Si le salaire fixe ainsi que le nombre de versements réalisés dans l’année sont généralement spécifiés, la part variable
pose plus de difficultés.
Pour les cadres, qui sont plus de 70% à la percevoir, «son existence ou son cadre général doivent être indiqués
dans le contrat», précise l’avocat Julien Boutiron. Quant à son mode de calcul, il peut être mentionné dans le contrat
ou bien dans un avenant annuel soumis au salarié et détaillant les objectifs à atteindre (chiffre d’affaires, mission à
accomplir…). En cas de litige, c’est le juge qui fixera le montant de la part variable en se référant au contrat,
aux avenants ou aux primes versées les années précédentes.

D’autres éléments doivent être précisés : par exemple, le versement d’une prime de bienvenue en fin d’année ou
la présence d’une clause de garantie d’emploi qui permet de continuer à toucher son salaire pendant un certain temps
en cas de licenciement (à condition de ne pas avoir commis de faute grave).
Si vous bénéficiez d’avantages en nature incluant, par exemple, un véhicule, sachez lire entre les lignes :
une voiture de fonction peut être utilisée la semaine et le week-end, alors qu’une voiture de service est réservée
aux heures de travail.

4 pages vers http://www.capital.fr/carriere-mana...s-d-un-contrat-de-travail-837288#xtor=EPR-226

bonne lecture

mam

Ces conseils sont effectivement intéressants, mais je ne pense pas que dans le conjoncture actuelle, les salariés puissent faire la fine bouche, cela ne concerne que quelques activités où la main d'œuvre est rare et très prisée.

Pour les autres, ils signent et ils sont content de trouver un job.
 
La clause de non-concurrence n'est valide que si elle s'astreint à certaines conditions qui sont assez strictes, dont une condition financière qui s'avère assez profitable pour le salarié, s'il n'y a pas de compensation financière en contrepartie de cette clause, elle est nulle et non-avenue.

De plus elles est limitée dans le temps.


merci pour ces infos lol:cool:
 
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