Un sacrifice pour du concret est-il aussi noble qu'un sacrifice pour un principe

C’est une bonne question, malheureusement de mon point de vue, enfin ce qu'il me semble constater c'est que l'intérêt personnel à court et moyens terme, prime plus que l’intérêt de l’ensemble des personnes de la planète pour l'instant, après on peut espérer un changement lent mais progressif au fur et à mesure que l’opinion puisse évoluer vers un bien-être collectif et plus humain.

Il faut que l'on comprenne que ce bien être sera profitable à tous sur le long terme, pour ceux qui ont des enfants, veulent ils que leurs progénitures vivent moins bien et dans la souffrance...

Peut être que justement c'est un confort momentanée qui ne sera peut être pas salutaire pour l'avenir.

Imaginons une crise économique grave ou autre qui impactera l'humain (qui à de grosse chance de se produire et qui se produit déjà ailleurs dans le monde) et que l'on doive drastiquement se serrer la ceinture, mettre moins d'appareils électrique en marche, moins de sortie, etc...

Ne serait ce pas plus difficile à supporter en ayant été "gâté" dans l'opulence, que de commencer à inculquer des valeurs simple de vie, vivre plus modestement (même si on a les moyens de plus, peut être penser à l'investir différemment bien que la majorité n'ont pas les moyens), faire plus avec moins et se réjouir de plaisir moins matérielle par exemple?
Salam Aleykoum,


Je suis totalement d'accord avec ce que dit Didadoune mais cela m'inspire une question. Bien souvent lorsque l'on raisonne à froid, sur certains sujets, l'on est capable de faire preuve d'une grande clairvoyance. Le fait de prendre du recul et d'évoquer le sujet en étant détendu permet de réduire l'écueil que créent les émotions, en se substituant partiellement à la raison, entre la réalité et nos schèmes de perception.

Nous sommes donc en capacité de produire des raisonnements cohérents et sains sur des problèmes environnementaux, sociétaux, sociaux, économiques ou autres, en parvenant à évoquer les solutions qui permettraient éventuellement de résoudre les problèmes auxquels l'on fait face.

Didadoune le fait très bien sur ce sujet et je pense que personne ne sera en désaccord avec lui sur le fond de sa pensée.
Cependant, pour quelles raisons parvenons-nous à distinguer la porte qui permettrait de nous sortir de ce couloir dans lequel nous nous trouvons enfermés sans pour autant parvenir à la prendre (ou sans pour autant vouloir la prendre) ?
En d'autres termes, l'on parvient à trouver, de nous-même, les solutions mais nous ne faisons aucun effort pour les mettre en pratique comme si chacun attendait que l'autre initie le mouvement. Ainsi la perspective de se retrouver seul à oeuvrer au service de l'humanité ne nous enchante guère. En effet, le sacrifice auquel l'on consentirait engendrerait nécessairement un résultat nul si trop peu de monde nous accompagnait dans notre "mouvement".

Je pense que la disposition au sacrifice est présente chez une majorité de gens (c'est une intuition que j'ai) mais à condition que cela ne soit pas vain (les sacrifices pour des principes ne semblent pas susciter l'adhésion des gens, me semble t-il). Or, à force de se regarder en attendant que l'autre débute le premier pas vers la porte, personne ne bouge au final (et moi le premier).
 
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