Le front indépendantiste du Polisario a réagi lundi aux accusations du Maroc selon lesquelles il a violé les accords militaires conclus sous les auspices des Nations unies en 1991, en pénétrant dans la région de Mahbès, considérée par le royaume comme "zone militaire interdite"
Le Front Polisario a rejeté lundi les accusations de Rabat selon lesquelles il a violé le cessez-le-feu négocié par l'ONU au Sahara occidental, en se livrant à "des provocations dans la zone interdite", rapporte l'AFP.
Le Maroc avait protesté vendredi contre l'entrée la veille "dans la zone interdite près de Mahbès" de "quelques 1.400 personnes, dont des étrangers" (..) "en violation flagrante des accords militaires conclus sous les auspices des Nations unies", dans un communiqué diffusé par le ministère de l'Intérieur.
Il avait indiqué avoir saisi le Conseil de sécurité de l'ONU.
La localité de Mahbès est située à l'est du mur de défense (nord/sud) que le Maroc avait construit au Sahara occidental dans les années 1980 pour mettre fin aux attaques du Polisario.
Selon l'AFP, le représentant du Polisario à l'ONU, Ahmed Boukhari, a affirmé, dans une lettre au Conseil de sécurité, que ce qui s'est passé vendredi n'était qu' "une manifestation pacifique" de centaines de "civils sahraouis et étrangers qui n'étaient ni armés ni munis de détecteurs de mines et n'ont pas tiré un coup de feu".
M. Boukhari, cité par la même source, a accusé Rabat d'avoir "délibérément déformé l'incident afin de le présenter comme une violation du cessez-le-feu."
Le nouvel émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, doit remettre en principe cette semaine son premier rapport, après avoir effectué une tournée d'information dans la région en février, dans le cadre d'efforts pour relancer les pourparlers directs entre Rabat et le Polisario.
Ces pourparlers, qui se tiennent sous l'égide de l'ONU dans une banlieue de New York, n'ont pas permis jusqu'à présent de rapprocher les points de vue.
C'est cette semaine que le nouvel envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross, devrait remettre son premier rapport, après sa tournée d'information dans la région en février dernier.
Auteur : aufait
Le Front Polisario a rejeté lundi les accusations de Rabat selon lesquelles il a violé le cessez-le-feu négocié par l'ONU au Sahara occidental, en se livrant à "des provocations dans la zone interdite", rapporte l'AFP.
Le Maroc avait protesté vendredi contre l'entrée la veille "dans la zone interdite près de Mahbès" de "quelques 1.400 personnes, dont des étrangers" (..) "en violation flagrante des accords militaires conclus sous les auspices des Nations unies", dans un communiqué diffusé par le ministère de l'Intérieur.
Il avait indiqué avoir saisi le Conseil de sécurité de l'ONU.
La localité de Mahbès est située à l'est du mur de défense (nord/sud) que le Maroc avait construit au Sahara occidental dans les années 1980 pour mettre fin aux attaques du Polisario.
Selon l'AFP, le représentant du Polisario à l'ONU, Ahmed Boukhari, a affirmé, dans une lettre au Conseil de sécurité, que ce qui s'est passé vendredi n'était qu' "une manifestation pacifique" de centaines de "civils sahraouis et étrangers qui n'étaient ni armés ni munis de détecteurs de mines et n'ont pas tiré un coup de feu".
M. Boukhari, cité par la même source, a accusé Rabat d'avoir "délibérément déformé l'incident afin de le présenter comme une violation du cessez-le-feu."
Le nouvel émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, doit remettre en principe cette semaine son premier rapport, après avoir effectué une tournée d'information dans la région en février, dans le cadre d'efforts pour relancer les pourparlers directs entre Rabat et le Polisario.
Ces pourparlers, qui se tiennent sous l'égide de l'ONU dans une banlieue de New York, n'ont pas permis jusqu'à présent de rapprocher les points de vue.
C'est cette semaine que le nouvel envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross, devrait remettre son premier rapport, après sa tournée d'information dans la région en février dernier.
Auteur : aufait