Le Monde 07 décembre 2018
Après leurs premières discussions en six ans, le Maroc et le Front Polisario ont prévu de se revoir début 2019 pour parler du statut du Sahara occidental sous les auspices de l’ONU, qui espère pouvoir relancer des négociations difficiles. La poursuite des discussions s’annonce d’ores et déjà compliquée alors que les parties, qui se disputent le dernier territoire du continent africain en attente d’un statut post-colonial, continuent de camper sur leurs positions.
Six ans après l’échec de négociations directes, le Maroc et le Front Polisario, qui se sont fait la guerre jusqu’au cessez-le-feu de 1991, ont participé pendant deux jours au Palais des nations, siège de l’ONU à Genève, à une table ronde en présence de représentants de l’Algérie et de la Mauritanie. L’envoyé de l’ONU, l’ex-président allemand Horst Kohler, s’est montré positif, assurant qu’une « solution pacifique à ce conflit est possible ». « D’après nos discussions, il est clair pour moi que personne ne gagne à maintenir le statu quo », a-t-il dit devant les médias.
Présentée par l’ONU comme un « premier pas vers un processus renouvelé de négociations en vue de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », la réunion à Genève s’est tenue dans « une atmosphère d’engagement sérieux et de respect mutuel », a relevé l’envoyé de l’ONU, chargé du dossier depuis 2017. Pour le ministère algérien des affaires étrangères, « la réunion de Genève relance le processus de négociations sur le Sahara occidental ».
Le Polisario, qui a proclamé en 1976 une République arabe sahraouie démocratique (RASD) avec le soutien de l’Algérie et de la Libye, milite pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination, qui doit régler selon lui le conflit né au moment du départ des colons espagnols...
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Après leurs premières discussions en six ans, le Maroc et le Front Polisario ont prévu de se revoir début 2019 pour parler du statut du Sahara occidental sous les auspices de l’ONU, qui espère pouvoir relancer des négociations difficiles. La poursuite des discussions s’annonce d’ores et déjà compliquée alors que les parties, qui se disputent le dernier territoire du continent africain en attente d’un statut post-colonial, continuent de camper sur leurs positions.
Six ans après l’échec de négociations directes, le Maroc et le Front Polisario, qui se sont fait la guerre jusqu’au cessez-le-feu de 1991, ont participé pendant deux jours au Palais des nations, siège de l’ONU à Genève, à une table ronde en présence de représentants de l’Algérie et de la Mauritanie. L’envoyé de l’ONU, l’ex-président allemand Horst Kohler, s’est montré positif, assurant qu’une « solution pacifique à ce conflit est possible ». « D’après nos discussions, il est clair pour moi que personne ne gagne à maintenir le statu quo », a-t-il dit devant les médias.
Présentée par l’ONU comme un « premier pas vers un processus renouvelé de négociations en vue de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », la réunion à Genève s’est tenue dans « une atmosphère d’engagement sérieux et de respect mutuel », a relevé l’envoyé de l’ONU, chargé du dossier depuis 2017. Pour le ministère algérien des affaires étrangères, « la réunion de Genève relance le processus de négociations sur le Sahara occidental ».
Le Polisario, qui a proclamé en 1976 une République arabe sahraouie démocratique (RASD) avec le soutien de l’Algérie et de la Libye, milite pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination, qui doit régler selon lui le conflit né au moment du départ des colons espagnols...
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