Dans la tour dite Ravel, dans le quartier des Sablons, les habitants déplorent de ne pas être entendus par les services de la ville et de l’Etat.
Elle s’élève sur quatorze étages dans le quartier des Sablons, à Sarcelles. De l’extérieur, elle interpelle par sa hauteur et sa « vieillesse ». Le contraste est d’autant plus marqué qu’elle est entourée d’immeubles rénovés. Dans la tour dite Ravel, les copropriétaires se battent contre les marchands de sommeil. « On est confronté à un problème de sur-occupation des logements », dénonce Bachir, un habitant. « Ça entraîne des dégradations importantes », souffle une voisine, installée là depuis 1983. Tous se sont réunis mercredi soir, près des boîtes aux lettres, pour tenter de faire bouger les choses. L’incendie survenu le lendemain de Noël est encore dans toutes les têtes. « Il n’y a pas eu de blessés, mais les conséquences auraient pu être dramatiques, souffle Bachir. La cage d’escalier n’est pas dimensionnée pour évacuer autant d’habitants simultanément. » « Dans certains logements, ils sont vingt. Ça se loue au matelas ici », complète une des copropriétaires.
Aujourd’hui, ils veulent se faire entendre. Ce qui est difficile, le problème relevant du domaine privé. « On se sent abandonné par les institutions, nous indique-t-on. Concernant les marchands de sommeil, malgré nos alertes auprès du service hygiène et santé de la ville, du syndic [Batim & Fils] et de la préfecture, les choses ne bougent pas. » Un problème relève du domaine privé.
« On appelle la police, mais elle ne se déplace pas »
leparisien
Après il y a des drames qui peuvent aller très loin
Elle s’élève sur quatorze étages dans le quartier des Sablons, à Sarcelles. De l’extérieur, elle interpelle par sa hauteur et sa « vieillesse ». Le contraste est d’autant plus marqué qu’elle est entourée d’immeubles rénovés. Dans la tour dite Ravel, les copropriétaires se battent contre les marchands de sommeil. « On est confronté à un problème de sur-occupation des logements », dénonce Bachir, un habitant. « Ça entraîne des dégradations importantes », souffle une voisine, installée là depuis 1983. Tous se sont réunis mercredi soir, près des boîtes aux lettres, pour tenter de faire bouger les choses. L’incendie survenu le lendemain de Noël est encore dans toutes les têtes. « Il n’y a pas eu de blessés, mais les conséquences auraient pu être dramatiques, souffle Bachir. La cage d’escalier n’est pas dimensionnée pour évacuer autant d’habitants simultanément. » « Dans certains logements, ils sont vingt. Ça se loue au matelas ici », complète une des copropriétaires.
Aujourd’hui, ils veulent se faire entendre. Ce qui est difficile, le problème relevant du domaine privé. « On se sent abandonné par les institutions, nous indique-t-on. Concernant les marchands de sommeil, malgré nos alertes auprès du service hygiène et santé de la ville, du syndic [Batim & Fils] et de la préfecture, les choses ne bougent pas. » Un problème relève du domaine privé.
« On appelle la police, mais elle ne se déplace pas »
leparisien
Après il y a des drames qui peuvent aller très loin