Sarkozy named in Rwanda genocide

United Press Agency (UPI) inform :

France accused of funding Rwandan genocide
KIGALI, Rwanda, May 23 (UPI) -- A German-born financial expert has accused the French government of secretly funding a genocidal movement in Rwanda more than a decade ago.
Speaking this week in front of an investigative commission into the 1994 Rwandan Genocide, private insurance broker Martin Marschner alleged that France used social security funds to arm those behind the genocide, the Kigali Times said Wednesday.
In a 750-page report presented to the commission Monday, Marschner alleged that he became aware of the funding effort when he was investigating some of his clients' missing funds.
"When I made investigations, I later established that the money was used to finance the flow of arms into Rwanda as well as facilitate the French secret services," he said.
Marschner alleged that new French President Nicholas Sarkozy was aware of the 1994 illegal dealings in his capacity as budget minister, the Times said.
 

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Génocide au Rwanda : la peine de 25 ans de prison pour Pascal Simbikangwa est confirmée en appel

La cour d'assises de Seine-Saint-Denis a confirmé ce samedi la peine de 25 ans de réclusion criminelle pour Pascal Simbikangwa, premier Rwandais condamné en France en lien avec le génocide des Tutsi en 1994.

Après six semaines de débats, cet ex-officier de la garde présidentielle âgé de 56 ans a été reconnu coupable de génocide et complicité de crime contre l'humanité, comme en première instance et comme l'avait demandé l'accusation.

En première instance en 2014, il avait déjà été condamné à 25 années de réclusion criminelle pour son rôle lors des massacres qui firent plus de 800.000 morts en cent jours à travers le Rwanda.

Les avocats généraux avaient requis la confirmation de sa condamnation, soulignant ne pas pouvoir demander une peine plus lourde en raison d'une récente jurisprudence.

"Ce jour, c'est le mien : ou bien c'est la liberté ou bien c'est encore le calvaire", avait affirmé Pascal Simbikangwa dans la matinée, avant que la cour ne se retire.

Dernier à prendre la parole, l'accusé s'était exprimé longuement, en français, assurant avoir été "diabolisé" parce qu'il était "inconditionnel" du président hutu Juvénal Habyarimana.

Ancien capitaine de la garde présidentielle reconverti dans la police politique après un accident qui l'a cloué dans un fauteuil en 1986, Simbikangwa était accusé d'avoir organisé des barrages routiers au passage desquels étaient filtrés et exécutés des Tutsi à Kigali, et d'avoir livré armes, instructions et encouragements aux miliciens extrémistes hutu qui les tenaient.

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INFO FRANCEINFO. Génocide rwandais : un juge va enquêter sur le rôle de la banque BNP Paribas


Une information judiciaire pour "complicité de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre" vient d'être ouverte contre la banque BNP Paribas. La banque est soupçonnée d’avoir contribué au financement d’un achat illégal d'armes à destination du Rwanda, en 1994.


Une information judiciaire pour complicité de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre vient d'être ouverte suite à la plainte déposée en juin dernier par trois associations contre la banque BNP Paribas, révèle lundi 25 septembre franceinfo.
La banque est soupçonnée par trois associations, Sherpa, le Collectif des parties civiles pour le Rwanda et Ibuka France, d’avoir contribué au financement d’un achat illégal d’armes à destination du Rwanda, alors en plein génocide, en juin 1994. Et cela malgré un embargo sur les armes voté par l’ONU.


Un ordre de paiement aurait été validé par la BNP Paribas

C’est le juge d’instruction Alexandre Baillon du pôle génocide du tribunal de grande instance de Paris qui est chargé de cette enquête.

Selon les éléments de la plainte déposée par les trois associations en juin, la banque aurait validé un ordre de paiement, dans le cadre d'une livraison d'armes.

La BNP aurait été "la seule banque à répondre par l’affirmative et à débloquer les fonds suffisants pour l’achat d’armes par le gouvernement rwandais", lors de cette livraison d’armes, ajoutent les associations plaignantes.


Le génocide des Tutsis et des Hutus modérés a fait près d’un million de morts au Rwanda, entre avril et juillet 1994.
C’est la première fois qu’une telle plainte est déposée contre une banque, en France.

http://www.msn.com/fr-fr/actualite/...aribas/ar-AAsqCzA?li=BBoJDO5&ocid=mailsignout

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