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Satellite marocain en orbite : un lancement secret qui inquiète
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[QUOTE="Babouchemasquee, post: 15443343, member: 365381"] Lors d’une rare déclaration sur le sujet, l’ambassadeur du Maroc auprès de l’Union européenne, Ahmed Réda Chami, a indiqué que le satellite « permettra de voir ce qui se passe sur le territoire, notamment en matière de météo et c’est important pour notre agriculture, a-t-il affirmé le 26 octobre à Bruxelles. Il nous permettra aussi de voir ce qui se passe à nos frontières. » Outre l’intérêt affiché pour le développement économique et social du pays, les données récoltées serviront évidemment aux intérêts sécuritaires du royaume. « On sait que le Maroc a des différends avec l’Espagne et l’Algérie et que la situation est tendue à la frontière mauritanienne. Ces deuxsatellites lui donnent une capacité de renseignement et une autonomie que personne d’autre n’a dans la région », analyse Mme Sborowsky, spécialiste des questions spatiales civiles et militaires dans les pays arabes. Par ailleurs, le satellite déjà lancé permettra très certainement de garder un œil sur la lutte contre l’immigration clandestine, les trafics aux frontières et la menace terroriste. « Effectivement, nous revendiquons le droit à la modernité. Mais personne ne devrait s’inquiéter parce que c’est fait dans de bonnes intentions. », a tenu à rassurer M. Chami, à Bruxelles. [B]Inquiétudes régionales[/B] [B][/B] Trois jours plus tôt, des responsables militaires espagnols avaient exprimé des inquiétudes dans le quotidien El Pais, craignant que « l’avantage technologique [de l’Espagne], sur lequel repose la dissuasion, ne s’amoindrisse ». « Le Maroc est un pays ami (…), mais on n’aimerait voir personne, encore moins un ami, venir fouiner dans nos affaires »,a mis en garde un stratège militaire dans l’édition du 23 octobre. Selon lui, les contentieux au sujet des territoires de souveraineté espagnole contestés par Rabat – les enclaves de Ceuta et Melilla mais aussi les cinq îlots au large de la côte marocaine, source de conflits entre les deux nations depuis plusieurs siècles – ainsi que la délimitation des eaux territoriales justifient qu’il ne faut pas « baisser la garde ». Or, en matière de surveillance, l’Espagne a pris du retard. Ne disposant pas de son propre satellite « espion », Madrid participe à hauteur de 2,5 % au programme d’observation européen Helios, aux côtés de la France (majoritaire à 90 %), la Belgique, l’Italie et la Grèce. Une participation qui reste insuffisante puisque, lors de la crise de « l’îlot Persil » en 2002, qui a failli déclencher un conflit armé entre le Maroc et son voisin du nord, l’Espagne n’avait pas pu obtenir les images satellitaires à temps. L’acquisition de l’engin spatial pourrait également irriter l’Algérie. Les deux « frères ennemis » du Maghreb se livrent depuis plusieurs années à une course à l’espace. « A un moment donné, on pensait que l’Algérie allait dépasser le Maroc puisqu’elle était la seule à avoir une agence spatiale. Grâce au transfert de technologies, Alger avait participé à la construction de ses petits satellites, Alsat 1 et 2. Mais avec un engin d’une telle puissance, le Maroc a pris de l’avance », soutient la chercheuse Florence Sborowsky. Le royaume, qui n’a toujours pas d’agence spatiale, n’est toutefois pas capable de construire ses propres satellites, une condition sine qua non pour devenir une puissance spatiale. « Même si elle en est encore loin, l’Algérie a la volonté de développer une vraie politique spatiale. Pour Rabat, c’est surtout un outil stratégique pour asseoir sa puissance dans la région. » Cette nouvelle position de force arrange aussi les Européens, et la France en particulier, qui a construit le satellite, puisqu’elle sert ses propres intérêts sécuritaires au Maghreb et au Moyen-Orient. Source : lemonde.fr Par GHALIA KADIRI [/QUOTE]
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