Pour sauver Brussels Airlines, les pilotes proposent de réduire leur temps de travail de 45% pendant trois ans

madalena

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salam

En diminuant de leur temps de travail, pilotes et personnel de cabine proposent d’économiser 100 millions d’ici 2023 et d’éviter des licenciements.

Pour sauver Brussels Airlines, les pilotes proposent de réduire leur temps de travail de 45% pendant trois ans
Pour sauver Brussels Airlines, les pilotes proposent de réduire leur temps de travail de 45% pendant trois ans


À Brussels Airlines, la phase I de l’application de la loi Renault est le moment des suggestions des syndicats pour éviter les licenciements massifs dont la direction a annoncé son intention. À la surprise générale, les syndicats et l’association belge des pilotes (Beca : Belgian Cockpit Association) viennent de proposer une solution rare : les pilotes de la compagnie se disent volontaires pour diminuer leur salaire de 40 % pendant 3 ans afin de sauver l’outil.

Le plan de restructuration de la direction de la compagnie aérienne prévoit, en effet, le départ d’environ 25 % des 4.200 personnes actuellement sur le payroll. Une diminution du personnel qui s’inscrira en parallèle d’une diminution de la flotte (de 48 à 38 avions) et des destinations (de 100 à 76).

Sur la table, afin de limiter les licenciements secs à environ 300 personnes, la direction propose la mise à la pension de 155 personnes, 92 mises à la prépension, le passage à 50 % des plus de 57 ans, un quatre-cinquième temps pour la tranche d’âge de 55 à 56 ans et la fin de 140 contrats temporaires. Dont, évidemment, des membres des services au sol (comptabilité, informatique, vente, marketing…) mais aussi du personnel volant (cabine et cockpit).

Éviter 22 millions de frais de licenciement

Pour contrer cette perspective, le front commun syndical (Setca, CNE-ACV, CGSLB) et l’association des pilotes proposent : « une réduction significative de notre temps de travail et donc de notre salaire jusqu’en 2023. Ainsi, les pilotes réduiront leur salaire jusqu’à 45 %. En procédant de la sorte, les économies proposées sont suffisantes pour maintenir tous les pilotes à bord, ainsi que le personnel de cabine, et évitera de payer dans l’immédiat plus de 22 millions d’euros de frais de licenciement pour les 191 membres du personnel navigant potentiellement concernés. La réduction de salaire quant à elle, représente jusqu’à 100 millions d’euros économisés d’ici 2023. » Une solution généreuse mais réaliste, sachant que tout le secteur aérien sera lourdement impacté et que « nous ne pourrions espérer retrouver du travail dans l’aérien avant plusieurs années. »


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Mais je ne pense pas que ça serait une solution économique.
D’abord l’activité sera réduite forcément avec cette pandémie,et ce pour plusieurs mois,voire,3 ans dans les meilleurs des cas.
La compagnie est perdante en exploitation des équipages si elle garde un grand effectif avec une activité réduite,les charges seraient importantes.
100 millions d’euros en 3 ans,ce n’est pas beaucoup si la compagnie perdrait en charges et salaires en gardant le même effectif.
 
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