A
AncienMembre
Non connecté
(suite)
« Rien ne prouve que la Chine ait “aplani” la courbe épidémique grâce au confinement. »
TRÈS CONTESTABLE
Les chiffres chinois sont sujets à caution, et il est en effet difficile d’établir des liens de causalité. L’utilité du confinement ne fait toutefois pas vraiment débat chez les épidémiologistes. « En France, le nombre de nouveaux cas a commencé à baisser à partir du 1er avril, soit à peu près quatorze jours après la mise en place du confinement », observe Pierrick Tranouez, ingénieur de recherche à l’université de Rouen Normandie, contributeur au site CoVprehension.
« Il n’est pas inattendu qu’après deux mois de confinement généralisé, la chaîne de transmission soit ralentie », corrobore l’ancien directeur général de la santé William Dab. La mise sous cloche de la société aurait fait chuter la circulation du virus de 82 %, selon les modèles de l’Imperial College de Londres. Et le nombre de personnes contaminées par chaque malade (le « R0 ») est descendu de 2,8 à 0,7 entre le 15 mars et le 31 mai, selon les chiffres de l’Académie de médecine.
Pascal Crépey, professeur à l’Ecole des hautes études en santé publique, a dirigé en avril une étude qui estimait à 60 000 le nombre de vies sauvées en un mois par le confinement, des chiffres qu’il maintient aujourd’hui.
- Le confinement ne servirait à rien
« Rien ne prouve que la Chine ait “aplani” la courbe épidémique grâce au confinement. »
TRÈS CONTESTABLE
Les chiffres chinois sont sujets à caution, et il est en effet difficile d’établir des liens de causalité. L’utilité du confinement ne fait toutefois pas vraiment débat chez les épidémiologistes. « En France, le nombre de nouveaux cas a commencé à baisser à partir du 1er avril, soit à peu près quatorze jours après la mise en place du confinement », observe Pierrick Tranouez, ingénieur de recherche à l’université de Rouen Normandie, contributeur au site CoVprehension.
« Il n’est pas inattendu qu’après deux mois de confinement généralisé, la chaîne de transmission soit ralentie », corrobore l’ancien directeur général de la santé William Dab. La mise sous cloche de la société aurait fait chuter la circulation du virus de 82 %, selon les modèles de l’Imperial College de Londres. Et le nombre de personnes contaminées par chaque malade (le « R0 ») est descendu de 2,8 à 0,7 entre le 15 mars et le 31 mai, selon les chiffres de l’Académie de médecine.
Pascal Crépey, professeur à l’Ecole des hautes études en santé publique, a dirigé en avril une étude qui estimait à 60 000 le nombre de vies sauvées en un mois par le confinement, des chiffres qu’il maintient aujourd’hui.