Sur le constat, d’accord, mais sur les solutions, il est à la ramasse. D’abord auto‑contradictoire et ensuite en pratique, nuisible.
Qu’il y ait des relations fortes entre Macron et certaines entreprises, tout le monde le suspecte. Qu’il y ait un lobbying de certaines branches de l’industrie pharmaceutique, on peut s’en douter aussi.
Et lui il propos de nationaliser et d’après lui ça va résoudre tout les problèmes. Non, le problème il est là : on a la preuve depuis des décennies que l’état est un mauvais gestionnaire, que le grand public sait mieux gérer un budget que le ne fait l’état. À moins de vouloir que des entreprises sensibles tournent à crédit …
Sur la question des brevets, je me répète : les gens qui veulent de la recherche gratuite, qu’il fasse de la recherche gratuite. Mais non, le travail gratuit, c’est pour les autres, les bénéfices avec un investissement nul, c’est pour eux. Tiens, comme c’est bizarre, la même chose que ce qu’il dénonce, mais en pire (une habitude, à l’extrême‑Gauche).
Son idée de faire des médicaments moins chers que ceux de « bigpharma » (bigmpharma n’existe pas, il n’y a que des lobbies) pour couler « bigpharma », ça signifie que pour lui le but, c’est le prix, pas l’efficacité ou la fiabilité. Et il parle de confiance ? En pratique, l’extrême‑Gauche a fait la preuve de ce que j’avance avec le librisme, dont le but est de couler Microsoft (ils n’y sont jamais arrivé, au passage) par la gratuité de choses prétendument identiques. On voit le résultat : la technique remplacé par l’idéologie, en prime, les menaces, les violences, la culture de l’opportunisme, nivellement vers le bas, etc, qui vont avec. Pas besoin de ça dans le domaine de la pharmacie, pas besoin de faire encore pire que ce qui est déjà.
Une chose qui ressort beaucoup dans ce qu’il dit, c’est le problème du lobbying, et comment il fonctionne si ce n’est pas en passant par l’état ? Ces entreprises ne sont justement pas réellement privées, il y a collusion entre elles et des politiciens influant. Et lui il propose quoi ? De toute mettre dans les mains de l’état alors que c’est justement l’état qui permet de ce qu’il dénonce. Si ces entreprises étaient au même régime que toutes les entreprises privées, qu’elles ne bénéficiaient pas de traitement différencier, plusieurs de ces problèmes n’existeraient pas, comme recevoir des subventions en faisant des bénéfices importants, pouvoir imposer ses produits contre les choix des usagers, obtenir des passe‑droit ou des décharges de responsabilité. Tout ça, c’est justement l’état qui le permet. L’état n’est pas la solution ici, il est le problème, il est ce qui permet ces nuisances.