Sciences et découvertes

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PALEONTOLOGIE –
Le Microraptor, un petit dinosaure, savait bel et bien planer

Créé le 18/09/2013 à 11h32
A l’aide d’une maquette et d’une soufflerie, des chercheurs ont démontré que ce petit dinosaure de 80 cm savait planer…

Un certain nombre de fossiles découverts ces dernières années sont venus bouleverser les théories sur l'évolution du vol et celle des oiseaux. On sait désormais que plusieurs espèces de petits dinosaures, précurseurs des oiseaux modernes, possédaient des plumes sur les ailes, ainsi que sur les pattes arrière et la queue. Parvenaient-ils pour autant voler ou s'agissait-il seulement d'une étape dans leur évolution ?

Une maquette dans une soufflerie aéronautique

Des chercheurs de l'université de Southampton pensent aujourd'hui avoir mis un terme définitif au débat, grâce à une expérimentation toute simple. Ils ont réalisé une maquette grandeur nature d'un Microraptor du Crétacé inférieur (voici 130 à 125 millions d'années) reproduisant fidèlement les fossiles exhumés, l'ont équipé de plumes et l'ont placé dans une soufflerie aéronautique pour tester ses performances dans différentes postures et configurations.

Verdict: il ne pratiquait pas le vol battu mais d'après leurs calculs, en s'élançant d'une hauteur de 30 mètres, le Microraptor pouvait planer sur une distance de 70 mètres à près de 100 mètres.

«Des vols planés »

«Nous montrons que le Microraptor n'avait pas besoin d'une aile ''moderne'' sophistiquée pour effectuer des vols planés efficaces» car la morphologie des ailes n'est pas déterminante, pas plus que celle de la queue, explique dans un communiqué Gareth Dyke, qui a dirigé cette étude.

«C'est cohérent avec les fossiles recensés, et aussi avec l'hypothèse que les rémiges symétriques sont d'abord apparues chez les dinosaures pour des raisons qui n'étaient pas liées à l'aérodynamisme, et que c'est seulement par la suite qu'elles ont évolué pour devenir des surfaces aérodynamiques», estime le paléontologue.

L'essentiel pour le Microraptor n'était donc pas de planer vite et bien mais d'avoir une surface suffisante pour rester longtemps en l'air et attraper sa proie, selon l'étude, publiée mercredi dans la revue Nature Communications, et qui confirme une étude de 2007.

En mars dernier, une équipe sino-américaine de paléontologues avait révélé que le plumage de ce petit dinosaure possédait des couleurs flamboyantes.
20 mn

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ARCHEOLOGIE

8 cités en ruines qui restent encore un mystère pour les scientifiques

Le monde est parsemé de vestiges d’anciennes cités dont certains secrets restent à percer. Certaines cités sont déjà connues et ont commencé à se dévoiler petit à petit, mais recèlent encore bien des mystères que DGS vous fait découvrir aujourd’hui.
http://dailygeekshow.com/2013/09/20...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-09-20

FASCINANT

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gastéropodes
Découverte d’une fascinante limace en Australie… Elle est rose fluo et peut mesurer jusqu’à 20 centimètres !

On ne peut pas dire que la limace fasse partie des animaux préférés de la plupart des gens. Mais celle que nous allons vous présenter aujourd’hui, qui arbore une couleur rose fluo, pourra peut-être gagner vos faveurs par son originalité ! Découvrez-la mieux dans notre article ;) !

La limace de Kaputar a été découverte en Australie, dans le parc national du Mont Kaputar. Sa principale particularité : sa couleur, d’un rose fluo immédiatement reconnaissable. La Triboniophorus aff. graeffei est une limace unique puisque, contrairement à d’autres limaces qui arborent également une couleur rougeâtre, la limace de Kaputar vit uniquement dans cette région du monde. Certains spécimens peuvent même atteindre les 20 centimètres de longueur !

Selon le Michael Murphy, le zoologiste à qui l’on doit ces photographies, la couleur de cette limace lui servirait à se camoufler parmi les feuilles mortes tombées au sol, notamment les feuilles d’eucalyptus. Mais il nuance : « Ces limaces passent beaucoup de temps dans les hauteurs des arbres, loin des feuilles au sol, donc il est possible que cette couleur soit juste une bizarrerie de l’évolution. Je pense que si vous êtes isolé sur un sommet de montagne perdu, vous pouvez prendre n’importe quelle couleur que vous voulez. »

http://dailygeekshow.com/2013/09/21...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-09-21

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SPELEOLOGIE

Descendez en plein cœur de la plus grande grotte du monde avec ces images époustouflantes

C’est la plus grande grotte du monde jamais recensée :
ses cavernes font un peu plus de 9km de long pour près de 150 mètres de hauteur…
Un environnement stupéfiant et fascinant qui n’a ouvert ses portes au public que très récemment !
DGS vous propose une expédition spéléologique extraordinaire pour découvrir la grotte de Son Doong.

La grotte de Son Doong au Vietnam a été découverte dès 1991 par un habitant local.
Puis en 2009, une expédition britannique a décidé d’explorer plus en détails ces galeries de cavernes
avant de se rendre compte qu’il s’agissait très certainement de la plus grande grotte jamais découverte.
Depuis, plusieurs expéditions sont passées par-là pour étudier la formation des roches, les différentes rivières
souterraines et autres phénomènes naturels surprenants avant que le gouvernement vietnamien
n’autorise des tours opérateurs à y faire entrer des touristes
Il ne faut surtout pas se perdre dans l’immensité de cette grotte !

http://dailygeekshow.com/2013/09/22...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-09-22

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VIE EXTRA TERRESTRE

L’humanité vient-elle de faire sa première rencontre avec une vie extraterrestre ?

Des scientifiques britanniques viennent de faire une découverte qui pourrait remettre en question ce que nous pensions de la vie dans l’Univers. Ils ont réussi à découvrir l’existence d’un organisme microscopique qui n’est pas originaire de l’atmosphère terrestre… Qui viendrait donc d’ailleurs ! DGS vous en dit plus sur cette incroyable découverte.

Les extraterrestres ont peut-être déjà envahi la planète !
C’est une conclusion que l’on peut tirer d’une expérience réalisée par des scientifiques de l’Université de Sheffield, au Royaume-Uni. Menée par le professeur Milton Wainright, l’équipe a lancé un ballon météorologique dans la stratosphère.
Ce ballon a été équipé de petits morceaux de métal que les chercheurs pouvaient déployer et rétracter à volonté depuis le sol.
Ces morceaux de métal avaient été préalablement stérilisés pour être sûr qu’aucune bactérie ou organisme terrestre ne s’y accroche et vienne fausser les résultats.

Une fois le ballon redescendu sur Terre, Milton Wainright et son équipe ont découvert que les petits morceaux métalliques avaient été investis par de petits organismes surnommés biomorphs.

Selon les conclusion de l’équipe, ces organismes n’ont jamais été vu sur Terre.

Seule une éruption volcanique très puissante aurait pu propulser des organismes de ce genre au-delà des nuages.

De plus, ces biomorphs sont, semble-t-il, trop lourds et dense pour être projeté de cette façon. Ainsi, pour les scientifiques, il n’y a qu’une seule réponse : ils viennent de l’espace.

http://dailygeekshow.com/2013/09/24...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-09-25

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Des enfants aveugles peuvent désormais toucher les objets qu’ils ne connaissent pas grâce à l’impression 3D

La recherche sur Internet n’est plus seulement visuelle, elle est désormais tactile ! C’est ce que fait une machine révolutionnaire qui permet à de jeunes enfants visuellement déficients de toucher les objets qu’ils ont cherché sur Internet grâce à l’impression 3D. Une innovation réjouissante que DGS vous fait découvrir plus en détails.

Grâce à Yahoo! Japan, Internet ne sera plus seulement un outil visuel. La branche japonaise de l’entreprise a décidé d’aider les élèves malvoyants d’une école spécialisée dans leur encadrement à mieux visualiser leurs recherches sur Internet. Comment ? En construisant une machine révolutionnaire mi-moteur de recherche mi-imprimante 3D appelée Hands On Search. Cet appareil, développé avec la collaboration de l’agence Hakuhodo Kettle, permet aux jeunes élèves de toucher directement ce qu’ils ont recherché sur Internet grâce à l’impression 3D.

Hands On Search fonctionne entièrement par commande vocale : les enfants n’ont qu’à s’adresser à la machine avec le mot qu’ils souhaitent chercher, comme une girafe ou le célèbre Tokyo Skytree Building pour que le moteur de recherche se mette en action. Là suite est simple : la recherche tente de trouver des patrons d’impression 3D de l’objet, animal, personne, que l’enfant recherche. Ainsi, en quelques minutes, le patron est assimilé par l’imprimante qui créé à la commande une réplique miniature de l’objet de la recherche.Si elle ne peut pas trouver de patron pour l’une des requêtes, la machine fait une demande d’informations supplémentaires pour construire un modèle, si l’on en croit le site japonais de Yahoo!.

http://dailygeekshow.com/2013/10/03...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-10-03


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ARCHEOLOGIE

5 mystérieuses structures aux sombres origines toujours inexpliquées aujourd’hui

Les archéologues ne sont pas d’intrépides aventuriers comme Indiana Jones : ils fouillent, creusent, recherchent dans le sable ou les forêts tropicales en quête d’indices sur le passé de l’humanité. Et si la plupart du temps leurs découvertes répondent aux questions que beaucoup se posaient, certaines restent de véritables mystères… C’est le cas de ces 5 mystérieux vestiges que DGS vous fait découvrir !

1. Teotihuacan, la cité des dieux

2. L’œuvre des Anciens

3. La structure sous-marine dans un lac d’Israël

4. Nan Madol

5. Le Cercle de Goseck

Les mystères qui entourent ces découvertes archéologiques nous font un peu froid dans le dos.
Mais découvrir de tels monuments et ne pas savoir d’où ils viennent est vraiment une chose fascinante.

http://dailygeekshow.com/2013/10/20...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-10-21


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FONDS MARINS

Pour sauver les récifs coralliens, des scientifiques réalisent de magnifiques panoramas sous-marins

Magnifique, somptueux, majestueux, sublime… Les mots nous manquent pour décrire la beauté du corail sous-marin. Cependant, ces merveilles qui vivent au fond de nos océans sont actuellement menacées et méritent d’être sauvées. C’est la mission que se fixe le projet Global Reef Record avec ces incroyables panoramas qui ont pour but de sensibiliser le monde à cette cause. DGS vous en montre quelques uns.

Aussi somptueux et magnifique qu’il puisse être, le corail qui peuple les mers et océans chauds de notre globe pourrait être amené à s’éteindre et à disparaître pour n’appartenir qu’aux souvenirs et aux photographies de rêve. La faute à qui ? A une combinaison de plusieurs phénomènes néfastes comme le réchauffement climatique et la pollution. L’homme a également sa part de responsabilité dans cette vulnérabilité, notamment avec la pratique excessive de la pêche

Pour assurer sa sauvegarde et aider les scientifiques à surveiller et analyser son évolution, le projet Catlin Global Reef Record photographie les différentes barrières de corail de la planète à travers de magnifiques panoramas interactifs à 360°. Grâce à des caméras sous-marines haute technologie, les images et vidéos capturées sont ensuite mises en ligne sur le site officiel du Catlin Global Reef Record et accessibles gratuitement pour tout le monde, le but étant de rallier le plus grand nombre de personnes à cette cause.

http://dailygeekshow.com/2013/10/21...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-10-21

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L’illusion de la disparition d’objets en mouvement : dysfonctionnement de notre cerveau ou secret de l’évolution ?

La vue est un sens que les chercheurs ne comprennent pas totalement et recèle encore beaucoup de secrets. Parmi ceux-là, celui de la cécité induite par le mouvement. Une sorte d’illusion d’optique qui fait qu’un point fixe dans une image en mouvement disparaît de votre champ de vision… DGS vous explique cette petite bizarrerie du cerveau humain.

En terme de vision, il y a déjà des choses que l’on connait. Par exemple, le point aveugle de l’oeil. C’est la partie de la rétine où s’insère le nerf optique qui transmet les informations captées jusqu’au cerveau. Ce point est aussi appelé tâche aveugle et est complètement aveugle. Pour compenser, le cerveau fait des miracles et reconstitue une image complète malgré les informations qui ne sont pas reçues à cause de cette tâche aveugle. En ce qui concerne l’illusion de la cécité induite par le mouvement, c’est là encore une prouesse du cerveau qui entre en jeu.

Si vous regardez bien les images animées présentes dans cet article, vous pouvez voir une image en mouvement contenant un point clignotant en son centre et trois points fixes équidistants. Il vous suffit ensuite de vous concentrer uniquement sur le point clignotant central… Pour que les trois autres points commencent à disparaître ou en tout cas à s’estomper progressivement. C’est le phénomène de cécité induite par le mouvement (ou motion-induced blindness en anglais)

la suite sur
http://dailygeekshow.com/2013/10/31...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-11-01

:wazaa: :bizarre:

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Un des domaines captivants qui m'accrochent à fond depuis mon enfance

Toutes les choses/évènements encore inexpliqués qui nous entourent

de plus en creusant ce genre de sujet on en apprends pas mal sur l'astronomie, histoire, mathématiques, architecture etc.

bref une source inépuisable de savoir qu'une seule vie ne suffira pas pour des curieux comme moi ^^
 

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insolite et effrayant

Une société française invente un drone tueur de frelons pour vous protéger de leurs dangers

Pour vaincre le fléau des frelons tueurs, une société française a mis au point un outil très pratique pour exterminer ces grosses bêtes. L’outil en question ? Un drone capable d’atteindre des hauteurs difficiles d’accès et d’injecter une dose de poison dans la ruche des insectes.

C’est la société France Frelons qui est à l’origine du drone tueur de frelons asiatiques. L’insecte qui est arrivé en France en 2004 a envahi les deux tiers du pays. Il s’attaque aux abeilles ouvrières en leur fonçant dessus, leur coupe la tête avec ses mandibules, leur arrache les pattes et les ailes, et les transforme en boulette qu’il emporte jusqu’à son nid afin de nourrir ses larves. En plus des abeilles ouvrières, la piqûre du frelon asiatique peut être mortelle pour l’Homme. C’est pourquoi, les opérateurs en charge de leur chasse doivent obligatoirement être munis d’épaisses combinaisons et de longues perches pour éviter d’en être les victimes.

Une société landaise Vision Scope, spécialisée dans les caméras de surveillance, a ainsi mis en place une technologie permettant de mettre un terme au règne de ces frelons tueurs. Baptisé le Joker, l’engin télécommandé est capable d’atteindre des nids habituellement hors de portée pour les opérateurs qui doivent tenir en temps normal une perche à bout de bras. Une fois à la bonne hauteur, l’appareil injecte à l’aide d’une perche perforante orientable, un puissant insecticide, le Perméthrine, à l’intérieur du nid des frelons. Le produit envoyé dans le repaire permet de paralyser leur système nerveux en moins de dix minutes.


http://dailygeekshow.com/2013/11/04...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-11-04

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Un drone suisse s’inspire des insectes pour éviter les collisions dans les airs

L’un des enjeux primordiaux dans la conception des drones est la problématique de collision en plein vol. Des ingénieurs suisses ont réussi le pari d’inventer un robot volant qui s’inspire des insectes pour éviter les collisions. DGS vous le fait découvrir.

Gimball est un projet robotique de l’EPFL, l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, en Suisse. Contrairement à ses homologues et aux oiseaux, ce robot n’a pas peur de se cogner un peu partout ! Normal, il a été conçu pour ça. Gimball se compose d’une sphère de 34 centimètres qui entoure toutes les parties motrices et fonctionnelles du robot. Cette sphère absorbe les chocs des collisions et permet au drone de repartir rapidement dans une autre direction, comme si de rien n’était.

Ainsi, grâce à cette sphère protectrice, les ingénieurs à l’origine du projet n’ont pas trouvé nécessaire de l’équiper de capteurs pour lui indiquer s’il se dirige contre un mur ou un quelconque obstacle. Adrien Briod, doctorant à lEPFL, justifie ce choix : « Ces capteurs sont lourds et fragiles. De plus, ils peuvent ne pas fonctionner suivant les conditions, par exemple si l’environnement est enfumé. » Une idée tout droit inspirée des insectes : « Les insectes volants gèrent très bien les collisions. Pour eux, les chocs ne sont pas vraiment des accidents, ils sont conçus pour les encaisser. C’est dans cette direction que nous avons choisi de travailler. »

http://dailygeekshow.com/2013/11/06...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-11-06


bientôt dans les magasins de bricolage, les drones :wazaa:

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L’eau chaude gèle plus rapidement que l’eau froide : les scientifiques savent désormais pourquoi

Depuis l’Antiquité, les scientifiques cherchent à comprendre un phénomène particulièrement mystérieux : l’eau chaude gèle plus rapidement que l’eau froide. Heureusement, des chercheurs viennent de trouver la réponse : tout cela est dû aux liaisons chimiques entre les atomes d’hydrogène et d’oxygène. Explications.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’eau chaude gèle beaucoup plus rapidement que l’eau froide. Un mystère connu depuis l’Antiquité avec Aristote puis plus tard par le philosophe français René Descartes. Ce n’est qu’en 1963 que ce phénomène est redécouvert et prend son appellation définitive, l’effet Mpemba, du nom du jeune étudiant tanzanien qui l’a remis en évidence. Cet effet montre que l’eau gèle à une rapidité croissante dès qu’elle devient chaude, comme le montre le graphique ci-dessous.

Depuis sa (re)découverte, plusieurs hypothèses ont été énoncées pour répondre à ce grand mystère qui paraît un peu illogique au commun des mortels. Mais jusqu’à présent, aucune n’avait été réellement retenue. Jusqu’en octobre 2013. Une équipe de trois chercheurs chinois, Xi Zhang Yongli Huang, Zengsheng Ma, et Chang Q Sun, ont proposé une solution à ce problème. Selon eux, ce sont les liaisons chimiques des atomes qui composent l’eau qui sont à l’origine de tout.

http://dailygeekshow.com/2013/11/13...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-11-13


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La science perce les secrets de chasseur de l'hippocampe

Le cheval de mer est capable d'attraper des proies bien plus rapides que lui...

Comment l'hippocampe, mauvais nageur, parvient-il à se nourrir de proies bien plus rapides que lui?
Tout est dans la tête, répondent des chercheurs dans une étude publiée ce mardi par la revue Nature
Communications.

«L'hippocampe est un des poissons les plus lents, mais il arrive à capturer des proies qui nagent à des
vitesses incroyables pour leur taille», souligne le principal auteur de l'étude, Brad Gemmell
(Université du Texas à Austin). Il se nourrit de copépodes, de tout petits crustacés qui forment la base
du plancton.

Pour attraper sa proie, l'hippocampe tourne rapidement la tête et l'aspire.
L'attaque se joue en moins d'un millième de seconde, alors que le temps de réaction du copépode
est de 2 à 3 millièmes de seconde.
Une fois qu'il est à portée de l'hippocampe, le crustacé n'a donc aucune chance.
Virtuellement indécelable

Le problème est que cette méthode d'aspiration ultrarapide ne peut fonctionner qu'à très courte distance
(de l'ordre du millimètre). La question pour les chercheurs est donc:

comment l'hippocampe fait-il pour approcher aussi près de sa proie sans se faire repérer?
Car à la course, c'est lui qui n'a aucune chance.
En eau calme, les hippocampes attrapent leur proie dans 90% des cas.
«C'est extrêmement élevé», a souligné Brad Gemmell, «et nous voulions savoir pourquoi».

Son équipe a donc utilisé un système sophistiqué de vidéo 3D pour capter très finement l'action.
Les images ont montré que la forme de la tête de l'hippocampe est conçue pour minimiser les perturbations
de l'eau en face de sa bouche, qui pourraient trahir son approche.

Il y a une sorte de «zone sans vagues» juste au-dessus et devant ses narines, et l'hippocampe positionne
sa tête par rapport à sa proie de telle sorte qu'aucune perturbation de l'eau ne le signale.

L'hippocampe est en quelque sorte un poisson furtif.

http://www.20minutes.fr/sciences/12...=EPR-182-[welcomemedia]--[article_sciences]--


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La nature est incroyable :
cette mouche matérialise deux fourmis sur ses ailes pour lui servir de gardes du corps

La nature est merveilleuse et ne cesse de nous surprendre. Elle nous le prouve une nouvelle fois avec la mouche Gonirellia

Les « moyens naturels de défense » sont des ensembles de comportements et d’organes dont les animaux disposent au fur et à mesure de leur évolution pour lutter contre les prédateurs. Les défenses naturelles de cette mouche sont tout à fait particulières puisque ses ailes sont marquées par le dessin très détaillé de fourmis : leurs six pattes, un thorax, un abdomen et des antennes sont ainsi représentées. Lorsqu’elle agite ses ailes d’avant en arrière, elle crée l’illusion d’un regroupement de fourmis qui a pour but de dissuader l’ennemi de l’attaquer

http://dailygeekshow.com/2013/12/07...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-12-08


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30 chenilles étranges et sublimes dont les couleurs vous émerveilleront

dommage, on ne les découvre pas en papillons !!!!!!!!!!!!!

a nature regorge d’insectes en tous genres, du plus étrange au plus somptueux. Parmi eux, les chenilles sont de drôles de petites bestioles aux apparences très variées. DGS vous emmène à la découverte de 22 chenilles multicolores aussi bizarres que magnifiques.
Les chenilles ne sont autres que de jeunes papillons qui grandissent à une vitesse impressionnante et qui se nourrissent de façon compulsive. C’est d’ailleurs de là que vient leur surnom « machines à manger ». Ainsi, une larve de Manduca Sexta, également appelée sphinx de tabac, atteindra un poids 10 000 fois plus élevé en une vingtaine de jours seulement ! Enfin, sachez que les chenilles, en dépit de leur petite taille, sont des athlètes aux muscles surdéveloppés : 4000 muscles réunis sur l’ensemble de leur corps alors que l’homme n’en compte que 629 au total. Sans plus attendre, place aux images.

http://dailygeekshow.com/2013/12/17...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-12-17


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:love:
 

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RECHERCHE & INVENTIONS

La batterie comestible, l'avenir des médicaments intelligents

Créé le 19/12/2013 à 20h41

Des chercheurs ont présenté un prototype de pile biodégradable...

Manger une pile au lithium, c'est fortement déconseillé. Parce que cet élément chimique est toxique pour le corps humain, des chercheurs de l'université Carnegie Mellon viennent de présenter un prototype de batterie biodégradable, qui peut fournir de l'énergie à des médicaments intelligents que le patient avale comme un cachet. Leur étude est publiée dans la revue scientifique américaine Proceedings of the National Academy of Sciences.

La batterie de l'équipe du professeur Christopher Bettinger fonctionne toujours sur le principe d'une réaction chimique entre un pôle positif et un négatif. La différence, c'est qu'elle utilise deux substances que le corps peut absorber: de la mélanine extraite à partir d'encre de seiche et un oxyde de manganèse.

Dégradée par l'estomac

Cette pile «bio» produit peu d'énergie mais cela suffit pour des médicaments qui doivent délivrer une dose à intervalle régulier. Elle évite surtout l'implantation d'une batterie envahissante qui doit en général être retirée par une intervention chirurgicale une fois le traitement terminé.

D'autres solutions existent, certaines misant sur une injection sous-cutanée. Mais l'avantage de ce prototype, c'est qu'il est simplement digéré par les sucs de l'estomac. L'approche des chercheurs pourrait encore être adaptée à la «bioélectronique», par exemple pour des Google Glass réduites à de simples lentilles de contact.

20 mn

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Une société française invente un drone tueur de frelons pour vous protéger de leurs dangers

Pour vaincre le fléau des frelons tueurs, une société française a mis au point un outil très pratique pour exterminer ces grosses bêtes. L’outil en question ? Un drone capable d’atteindre des hauteurs difficiles d’accès et d’injecter une dose de poison dans la ruche des insectes.

C’est la société France Frelons qui est à l’origine du drone tueur de frelons asiatiques. L’insecte qui est arrivé en France en 2004 a envahi les deux tiers du pays. Il s’attaque aux abeilles ouvrières en leur fonçant dessus, leur coupe la tête avec ses mandibules, leur arrache les pattes et les ailes, et les transforme en boulette qu’il emporte jusqu’à son nid afin de nourrir ses larves. En plus des abeilles ouvrières, la piqûre du frelon asiatique peut être mortelle pour l’Homme. C’est pourquoi, les opérateurs en charge de leur chasse doivent obligatoirement être munis d’épaisses combinaisons et de longues perches pour éviter d’en être les victimes.

Une société landaise Vision Scope, spécialisée dans les caméras de surveillance, a ainsi mis en place une technologie permettant de mettre un terme au règne de ces frelons tueurs. Baptisé le Joker, l’engin télécommandé est capable d’atteindre des nids habituellement hors de portée pour les opérateurs qui doivent tenir en temps normal une perche à bout de bras. Une fois à la bonne hauteur, l’appareil injecte à l’aide d’une perche perforante orientable, un puissant insecticide, le Perméthrine, à l’intérieur du nid des frelons. Le produit envoyé dans le repaire permet de paralyser leur système nerveux en moins de dix minutes.


http://dailygeekshow.com/2013/11/04...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-11-04

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Bonne nouvelle ça ! ^^
 

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Maître des lois de la physique, l’incroyable poisson archer ajuste l’angle de son tir pour chasser ses proies

La nature est incroyable et nous en avons encore la preuve avec le poisson archer qui a une technique bien particulière pour attraper ses proies :
il utilise l’eau comme des harpons qu’il crache sur de petits insectes afin de les déstabiliser pour les faire tomber à sa portée et les manger. cette incroyable espèce a tout compris de la physique et a adapté sa technique d’attaque.

Les Toxotes, appelés plus communément poissons archers, sont des espèces de poissons incroyables à la technique de chasse vraiment particulière.

En effet, ils attendent patiemment à la surface de l’eau des rivières qu’un insecte atterrisse sur une plante se situant juste au-dessus d’eux.
À ce moment-là, ils font jaillir de leur bouche un jet d’eau qui touche immanquablement leur cible.
Ainsi, l’insecte déstabilisé tombe à l’eau et le poisson archer qui attendait en dessous n’a plus qu’à l’avaler.

http://dailygeekshow.com/2013/12/23...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-12-23


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Des physiciens sont finalement parvenus à observer des neutrinos cosmiques après 40 années d’efforts

La science avance chaque jour un petit peu plus ! La preuve avec cette découverte fascinante qu’ont réalisé des scientifiques :

ils ont réussi à observer des neutrinos cosmiques à haute énergie, des éléments encore plus petits qu’un atome, grâce à un télescope ultra-performant situé en Antarctique

http://dailygeekshow.com/2013/12/29...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-12-29

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Les bébés, physiciens sur chaise haute

Par figaro iconSoline Roy - le 27/12/2013


Les petits reconnaissent les matières autant que les formes, pour peu qu'ils soient autorisés à les toucher.

On a longtemps cru que les enfants apprenaient d'abord à nommer les objets qui ne changent pas de forme.

Une erreur induite par les expériences en laboratoire, affirment trois psychologues américaines, dans une étude publiée dans Developmental Science . «Les bébés sont en fait bien plus malins que nous le pensions!», s'amuse Anne Christophe, spécialiste en sciences cognitive au CNRS.

On sait que l'on apprend mieux lorsqu'on est dans le «bon» contexte. Mais peu d'études avaient exploré cet effet du contexte dans l'apprentissage du langage. Lorsqu'on les teste en laboratoire, les bébés, le plus souvent installés sur les genoux de leur mère, semblent bien plus performants à reconnaître des objets «solides» comme des petites voitures, qui ont l'avantage de conserver la même forme qu'elles soient en fer ou en plastique. On en a déduit un peu vite que les bébés identifiaient les choses à leur forme et peinaient à appréhender les matières «mouvantes».
Pourvu que le contexte s'y prête

Or ces substances changeantes, c'est souvent à l'heure du repas que nos chérubins les rencontrent. Lynn Perry (université du Wisconsin), Larissa Samuelson et Johanna Burdinie (université de l'Iowa) ont donc voulu tester leurs cobayes dans les conditions où ils croisent d'ordinaire purée, compote ou fromage fondu.
Elles ont présenté à 72 bambins de 16 mois, installés tantôt sur une chaise haute, tantôt à une table, 24 aliments qu'ils pouvaient tripoter à leur guise.
Un nom inventé était attribué à chaque substance, qui devait ensuite être retrouvée mais sous une apparence différente, parmi d'autres habilement «déguisées» pour ressembler à la première. Où la mayonnaise devient rouge et le porridge vert…

Première surprise:
les bébés ont reconnu les aliments malgré le changement d'apparence… à condition d'être assis sur une chaise haute, où ils étaient bien plus enclins à l'exploration.
Seconde surprise:
les plus crasseux étaient aussi les plus «performants»!

«Cette étude, explique Anne Christophe, nous montre que les enfants sont parfaitement capables d'apprendre ces mots évoquant des substances non solides.» Pourvu que le contexte s'y prête.

Sur les genoux de maman, ils s'attendent à jouer, et l'on ne joue pas avec de la soupe.

Mais placés sur une chaise haute comme lors des repas, ils mobilisent plus aisément toutes les connaissances déjà acquises dans ce domaine et se sentent autorisés à toucher, sentir et goûter la nourriture.
Ils vérifient leurs hypothèses

«Ces moyens d'exploration sont essentiels pour apprendre des choses à propos des substances, expliquent les auteurs, car les signaux visuels peuvent être ambigus.»
Imaginez-vous, redevenu bébé, face à deux verres remplis l'un de lait, l'autre de colle blanche. Comment les distinguer sans y tremper les doigts?

«Les petits comprennent mieux ce sur quoi ils peuvent agir.
S'ils ne peuvent pas toucher un objet ni le transformer, cela ne les intéresse pas», explique Laurence Rameau, puéricultrice et directrice de la rédaction du Journal des professionnels de la petite enfance.

«Ils fonctionnent comme des chercheurs, en émettant des hypothèses, puis en les vérifiant.»
Lorsqu'un bébé renverse sa soupe, torture son Kiri ou crache sa compote à la figure de maman…
«Ce ne sont pas des bêtises, mais des expériences!» insiste Laurence Rameau.
Et s'il récidive après avoir été grondé?
Une expérience on vous dit, que votre enfant doit, comme tout chercheur, renouveler pour vérifier que son hypothèse reste juste!

«Pour autant, cela ne veut pas dire qu'il faut les laisser jouer avec la nourriture», concède la puéricultrice.

«Il faut accepter que l'enfant fasse une expérience, sans qualifier cela de bêtise, tout en lui expliquant que l'on n'est pas d'accord.»
Et lui proposer sable ou pâte à modeler pour qu'il apporte sa pierre à la mécanique des fluides…
Toucher pour apprendre

Voir et entendre, mais aussi toucher, sentir et goûter…

«De plus en plus de recherches suggèrent que l'approche multimodale serait plus efficace pour apprendre», explique Anne Christophe (CNRS). Et ça n'est pas vrai que pour les bébés. Édouard Gentaz, professeur de psychologie du développement à l'université de Genève, a ainsi montré comment des enfants de 5 ans apprenaient mieux à lire lorsque, en sus de la méthode classique (qui associe la vue et l'audition), on leur permettait de toucher des lettres en relief.
Des idées déjà exprimées il y a un siècle par Maria Montessori… mais dont l'école française tarde à s'emparer!

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6 vertus extraordinaires que possèdent les champignons et qui pourraient bien sauver notre planète

Un célèbre mycologue a exposé ses étonnantes recherches dans lesquelles il démontre que les champignons peuvent sauver notre inestimable planète de 6 façons différentes. DGS vous explique en détails les extraordinaires vertus insoupçonnées de ces organismes.

Paul Stamets, célèbre mycologue, explique durant le début de sa conférence que la Terre entre actuellement dans sa sixième grande extinction. Ainsi, l’être humain va être confronté à deux choix : rester et trouver des solutions pour sauver l’éco-système ou alors tout simplement partir. Selon lui, les champignons possèdent des vertus qui pourraient nous aider à éviter cette fameuse extinction et ainsi demeurer sur notre planète.

Toutes ces solutions sont fondées sur ce qu’on appelle le « mycélium » qui est la partie végétative du champignon. Il est composé d’un ensemble de filaments appelés hyphes, que l’on trouve dans le sol ou le substrat de culture et constitue ainsi un véritable réseau de communication de la nature. En d’autres termes, on pourrait le décrire comme étant la racine des champignons.

http://dailygeekshow.com/2013/12/31...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-12-31

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Les chiens s'orientent grace à une boussole interne

Des chercheurs européens ont observé que les canidés, sensibles aux champs magnétiques, ont tendance à s'arrêter le long d'un axe nord-sud pour faire leurs besoins...

On peut apprendre beaucoup de choses en regardant un chien faire son popo. C'est ce dont s'est rendu compte une équipe de chercheurs allemands et tchèques, qui affirme que les canidés possèdent une sensibilité particulière aux champs magnétiques leur permettant de s'orienter plus facilement, après avoir étudié la façon dont ils faisaient leurs besoins.

Qu'ils urinent ou défèquent, les canidés ont tendance à s'arrêter le long d'un axe nord-sud, à condition que le champ magnétique terrestre soit stable à cet instant précis, ont découvert les chercheurs de l'Université de Duisbourg-Essen et de l'Université d'études agricoles de Prague, à l'origine de ces recherches.
Pas de différence selon les races

Du petit Yorkshire au gros Saint Bernard, l'équipe a passé au crible les quelque 7.000 données relevées par les propriétaires de 70 chiens de différentes races. Les chercheurs n'ont cependant décelé aucune différence notable de sensibilité au champ magnétique selon les races, a déclaré à l'AFP un membre de l'équipe, Sabine Begall de l'Université de Duisbourg-Essen.

«Nous avons découvert que les chiens s'arrêtent le long d'un axe nord-sud -un peu plus quand ils défèquent que quand ils urinent- mais seulement si le champ magnétique est stable», a-t-elle précisé.

Pour cette étude, publiée récemment par le journal anglophone en ligne «Frontiers in Zoology», l'équipe de dix chercheurs a chargé 37 propriétaires de chiens équipés de boussoles d'observer le comportement de leurs animaux domestiques au moment de leurs besoins.
Les prouesses des chiens expliquées

Cette découverte met en exergue la capacité des chiens, dotés déjà d'un odorat et d'une ouïe performants, à ressentir les champs magnétiques. En 2008, cette équipe de chercheurs avait déjà découvert, après l'étude d'images de Google Earth, que le bétail avait tendance à brouter et s'allonger le long d'un axe nord-sud.

«Il a été souvent rapporté que des chiens parcourent plusieurs centaines de kilomètres pour retrouver le chemin de leur domicile. Et l'explication à cela, c'est qu'ils utilisent pour s'orienter le champ magnétique terrestre», a dit Sabine Begall.

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La découverte de la tombe du brasseur des pharaons fait monter la pression en Egypte

Créé le 03/01/2014 à 18h59

ARCHEOLOGIE – La tombe est située à Louxor, dans la nécropole de Thèbes…

Il n’était ni pharaon ni haut dignitaire religieux et pourtant il a eu sa tombe dans la prestigieuse nécropole de Thèbes, située en face de la ville de Louxor, sur la rive occidentale du Nil.

Des archéologues japonais ont mis au jour la sépulture d'un responsable de la production de bière de la dynastie des Ramsès, qui régnait il y a 3.200 ans, a indiqué vendredi le ministère égyptien des Antiquités.
La bière au blé rouge

Ce ne sont pas les Egyptiens mais plutôt les Sumériens qui ont inventé la bière. Mais les archéologues s’accordent à penser que les pharaons faisaient une grande consommation de bière à base de blé rouge.

Jiro Kondo, à la tête de la mission de l'université japonaise de Waseda, a expliqué que son équipe avait découvert la tombe «lors du nettoyage du parvis d'une sépulture appartenant à un haut responsable sous le règne d'AmenhotepIII.»


La vie quotidienne des buveurs de bières

Le ministre Mohamed Ibrahim a souligné la présence de «paysages dessinés et de diverses inscriptions sur les murs et le plafond (...) qui révèlent de nombreux détails de la vie quotidienne dans l'Egypte antique, notamment les relations entre le mari, sa femme et leurs enfants, ainsi que les rituels religieux.»
Un des murs montre le chef des brasseurs, également à la tête des réserves royales, présentant des offrandes aux dieux, entouré de sa femme et de sa fille, selon le communiqué du ministère.

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Un jour, les paralysés remarcheront grâce aux stimulations électriques

Perdre l’usage de ses jambes est un évènement tragique. Heureusement, les chercheurs ne cessent de chercher un moyen efficace pour redonner leur mobilité aux personnes handicapées… Un première étape a d’ailleurs été franchie grâce aux stimulations électriques testées sur Dustin, un patient paralysé après un accident de voiture.

Dustin Shillcox était un bon vivant, adorant la nature du Wyoming, la motoneige, le ski nautique et conduire dans sa ville de Green River. Malheureusement, le 26 août 2011 alors qu’il n’avait que 26 ans, il a eu un accident qui changea sa vie à jamais. Alors qu’il retournait chez lui en voiture, une roue s’est décrochée et le véhicule qu’il conduisait s’est retourné, éjectant alors Dustin qui ne portait pas de ceinture.

Son dos a été brisé, ainsi que son sternum, son coude, quatre côtes et ses poumons se sont affaissés. Il s’est ainsi retrouvé paralysé de la partie inférieur de son corps. Il nous raconte : « au départ, sortir en public dans un fauteuil roulant était difficile et j’avais honte devant mes amis. Il y avait toujours des marches et d’autres obstacles que je ne pouvais pas franchir… Mes amis étaient heureux de m’aider, mais je perdais toute estime de moi-même. »

Cependant, il n’a jamais perdu la foi et fort de son caractère de battant, il espérait retrouvé l’usage de ses jambes. Il a ainsi lu que des chercheurs avaient réussi à faire de tenir debout des personnes paralysées des membres inférieurs grâce à des stimulations électriques au niveau de la colonne vertébrale. La neuroscientifique Susan Harkema de l’Université de Louisville au Kentucky est à l’origine de ces recherches : grâce à la stimulation électrique à faible fréquence, elle a réussi électrique à « réveiller » la moelle épinière inférieure d’un homme handicapé qui s’est alors tenu debout, soutenant tout son poids.

La stimulation a aussi fonctionné chez Rob Summers, âgé de 23 ans, qui a réussi à retrouver le contrôle de sa vessie et de son intestin, ainsi que des fonctions sexuelles même lorsque les électrodes n’étaient plus branchées. Dustin s’est porté volontaire pour participer à ces recherches et est ainsi devenu l’un des « cobayes » de Susan.

En fait, on savait déjà depuis les années 70 qu’il était possible de faire trembler les jambes de quelqu’un par une stimulation électrique directe. Mais les scientifiques ont mis plus de temps à comprendre que le problème était de « sur-stimuler » les neurones qui saturait le système nerveux, bloquant ainsi la mise en mouvement. Les neurones de la colonne vertébrale ne font pas qu’interpréter les signaux du cerveaux, une sorte de « boucle rétroactive » se entre ces deux parties du corps qui contrôle la stabilité et la coordination d’une personne.

Les chercheurs ont ainsi fini par diminuer la stimulation électrique afin qu’elle serve de neurostimulation pour le contrôle de la douleur. Le principe est donc de stimuler le minimum nécessaire, et une fois l’organisme « réveillé », il fait le reste. Après avoir reçu ce traitement innovant, et grâce à des électrodes bien placées, Dustin a réussi à te tenir debout tout seul.

De nombreuses configurations d’électrodes ont été testées… Il existait un seuil de tension pour activer le corps sans pour autant en perdre le contrôle. Ce système, bien que prometteur, va demander beaucoup de nouvelles recherches, d’ajustements et de statistiques. En effet, chaque patient répondra différemment aux électrodes, or il faut pouvoir prédire ces réactions car on ne peut pas accorder le même temps d’optimisation à chacun, comme au prototype.

La plus grande difficulté réside donc dans le fait qu’il existe des millions de combinaisons d’électrodes possibles, propres à chaque individu. De plus, la réaction des vertèbres se modifie lors des stimulations.

Bien que ces études ne soient pas totalement abouties, elles sont porteuses d’un grand espoir pour chaque personne ayant perdu l’usage de ses membres. Toute l’équipe du DGS espère que grâce à la stimulation électrique, les personnes paralysées pourront marcher à nouveau. En tout cas, les premiers résultats sont probants et ne laissent présager que du positif pour les années à venir ! Et vous, pensez-vous que ces recherches novatrices aboutiront à ce que les personnes handicapées puissent retrouver l’usage de leurs membres ?

http://dailygeekshow.com/2014/01/07...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2014-01-07

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Vous avez de mauvais souvenirs ? Des chercheurs sont désormais en mesure de les effacer de votre mémoire

Nous avons tous un jour voulu effacer un moment gênant ou une histoire d’amour douloureuse de nos mémoires… Si cela relevait jusqu’ici de la science-fiction, des neuroscientifiques ont trouvé un moyen d’effacer ces souvenirs qui vous hantent ! DGS vous explique en détail cette étonnante étude.

Nous devons cette étude à Marijn Kroes, un neuroscientifique de la Radboud University Nijmegen aux Pays-Bas. Dans sa récente étude, il aurait réussi à effacer les mauvais souvenirs du cerveau humain par une thérapie d’électrochocs ou électroconvulsivothérapie (ETC).

Pour mener à bien ses recherches, Marijn a testé son expérience sur 42 personnes souffrant de dépression sévère. Dans un premier temps, deux diaporamas ont été montrés aux patients : le premier racontait l’histoire d’un garçon tué dans un accident de voiture, et l’autre relatait une agression. Une semaine après, les patients ont revu l’un de ces deux diaporamas.
http://dailygeekshow.com/2014/01/07...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2014-01-07



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Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
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VIE EXTRA TERRESTRE

L’humanité vient-elle de faire sa première rencontre avec une vie extraterrestre ?

Des scientifiques britanniques viennent de faire une découverte qui pourrait remettre en question ce que nous pensions de la vie dans l’Univers. Ils ont réussi à découvrir l’existence d’un organisme microscopique qui n’est pas originaire de l’atmosphère terrestre… Qui viendrait donc d’ailleurs ! DGS vous en dit plus sur cette incroyable découverte.

Les extraterrestres ont peut-être déjà envahi la planète !
C’est une conclusion que l’on peut tirer d’une expérience réalisée par des scientifiques de l’Université de Sheffield, au Royaume-Uni. Menée par le professeur Milton Wainright, l’équipe a lancé un ballon météorologique dans la stratosphère.
Ce ballon a été équipé de petits morceaux de métal que les chercheurs pouvaient déployer et rétracter à volonté depuis le sol.
Ces morceaux de métal avaient été préalablement stérilisés pour être sûr qu’aucune bactérie ou organisme terrestre ne s’y accroche et vienne fausser les résultats.

Une fois le ballon redescendu sur Terre, Milton Wainright et son équipe ont découvert que les petits morceaux métalliques avaient été investis par de petits organismes surnommés biomorphs.

Selon les conclusion de l’équipe, ces organismes n’ont jamais été vu sur Terre.

Seule une éruption volcanique très puissante aurait pu propulser des organismes de ce genre au-delà des nuages.

De plus, ces biomorphs sont, semble-t-il, trop lourds et dense pour être projeté de cette façon. Ainsi, pour les scientifiques, il n’y a qu’une seule réponse : ils viennent de l’espace.

http://dailygeekshow.com/2013/09/24...=e-mail&utm_campaign=Newsletter2013-09-25

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C'est sérieux cette info? Je suppose qu'un test essentiel est de séquencer son ADN pour voir si ça colle.
 

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La lumière orange prépare le cerveau à bien cogiter

- le 20/03/2014
L'exposition à la lumière bleue, verte ou orange impacte notre façon de réfléchir, en bien comme en mal.

La lumière sert à plus qu'à voir clair. Essentielle pour faire fonctionner notre horloge biologique, ne pas somnoler en journée ni souffrir du «blues de l'hiver», elle est aussi indispensable pour exécuter correctement une tâche cognitive.

Mais notre cerveau se souvient aussi de la lumière qu'il a reçue avant de travailler. C'est ce que viennent de montrer des membres du centre de recherche du cyclotron de l'université de Liège (Belgique) et du département de chronobiologie de l'institut cellules souches et cerveau de l'Inserm à Lyon.

Depuis longtemps, on connaissait dans l'œil humain deux types de cellules traitant la lumière: les cônes et les bâtonnets. La mélanopsine, identifiée depuis une dizaine d'années, est un autre type de photorécepteur qui transmet l'information lumineuse vers des zones du cerveau dévolues à des tâches non visuelles. Des recherches en laboratoire ont montré que, chez l'animal, son absence perturbait les fonctions non visuelles. «Chez l'homme, on savait que la mélanopsine existait mais on ne pouvait que soupçonner qu'elle jouait un rôle», explique Howard Cooper, chercheur à l'Inserm et l'un des auteurs de l'étude.

Or la mélanospine présente deux particularités: elle répond de façon très lente à l'exposition à la lumière, et prend des états différents selon la couleur de la lumière à laquelle elle est soumise.
Orange contre bleu

Seize volontaires ont donc été priés d'exécuter une tâche cognitive simple en étant exposés à une lumière test. Avant cela, ils avaient été soumis 10 minutes durant à une lumière bleue, verte ou orange, puis plongés dans le noir pendant 70 minutes. Tandis qu'ils réalisaient les tâches cognitives demandées, les chercheurs observaient le fonctionnement de leur cerveau grâce à l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF). Et ces images ont montré que trois régions cérébrales, impliquées dans la régulation de l'éveil et des processus cognitifs complexes, réagissaient mieux à la lumière test lorsque les participants avaient été, au préalable, soumis à une lumière orange. Avoir été exposé à une lumière bleue produisait l'effet inverse. «Cela montre que la mélanospine participe de façon prédominante aux tâches cognitives non visuelles», explique Howard Cooper.

Par plusieurs aspects, la mélanopsine ressemble à des photopigments rencontrés chez les invertébrés et les plantes. «Nous aurions donc une machinerie dans l'œil identique à celle des invertébrés qui participe à la régulation de notre cognition », indiquent les chercheurs. Votre voisin de bureau réfléchit comme une méduse? Proposez-lui un petit shoot de lumière orange…

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Le nez distingue au moins 1 000 milliards d'odeurs
- le 20/03/2014

Depuis 1927, il était admis, à tort, que l'homme pouvait reconnaître seulement 10 000 parfums différents.

Une nouvelle frontière vient de tomber pour l'homme: celle des odeurs. Le nez est bien plus subtil que l'œil ou l'oreille. Il serait capable de distinguer au moins 1 000 milliards d'odeurs différentes, au lieu de 10 000, le nombre admis depuis 1927. Tandis que l'œil pourrait distinguer entre 2,3 et 7,5 millions de couleurs et l'oreille de l'ordre de 340 000 tonalités différentes.

Telle est la conclusion de l'expérience publiée, le 20 mars, dans le magazine Science. Andreas Keller, chercheur au laboratoire de neurogénétique du comportement, de l'Université Rockefeller à New York, a élaboré une méthode originale pour tordre le coup aux idées reçues.

Au moyen de 128 molécules odorantes, mélangées par lots de 10, 20 ou 30 composés, 260 solutions ont été créées. Puis, vingt-huit personnes ont distingué ces différentes mixtures au moyen d'un test simple. Pour chaque mixture, ils «devaient sentir au laboratoire trois fioles: deux contenaient le même mélange et la troisième un autre. Chacun devait reconnaître celles qui avaient la même odeur», rappelle Caroline Bushdid, étudiante en master de chimie à l'Université Pierre-et-Marie-Curie, qui a travaillé sur cette expérience aux États-Unis.
Les volontaires devaient tester 260 mélanges d'odeurs. (Crédits photo: Andreas Keller).
Les volontaires devaient tester 260 mélanges d'odeurs. (Crédits photo: Andreas Keller).

Au moyen de cette «discrimination d'odeurs », il a ainsi été possible d'extrapoler le nombre théorique de paires de mélanges qui pourraient être créées. Par un calcul statistique, les chercheurs ont évalué au moins à mille milliards le nombre de stimuli différents reconnus par une personne ayant un odorat moyen.

«L'étude est astucieuse, élégante et donne probablement un nombre beaucoup plus proche de la réalité » des odeurs, estime le Dr Jean-Pierre Royet du centre de recherche en neurosciences, à l'université Lyon-I. Son collègue Moustafa Bensafi ajoute: «Je suis absolument d'accord avec Andreas Keller. Le nombre d'odeurs est beaucoup plus important que celui qui circule toujours dans la littérature en neurosciences et qui reste estimé à 10 000 depuis 1927». À l'époque, deux scientifiques avaient assuré, de manière empirique, que toutes les odeurs pouvaient être classées selon 4 sensations olfactives (florale, brûlée, animale et acide) ayant chacune une intensité comprise entre 0 et 8. D'où un nombre de combinaisons possibles égale à 6 561 (9 à la puissance 4), qui avait été arrondi à 10 000. La réalité est plus complexe. À elle seule, l'odeur de la rose est composée de plus de 275 molécules différentes. «Seulement en 2012, 1 200 parfums nouveaux et différents ont été lancés dans le monde », ajoute Caroline Bushdid. Enfin, l'espace chimique, qui inclut les molécules odorantes et non odorantes, peut être estimé au total à environ 10 puissance 60 (un 1 suivi de 60 zéros), selon une communication personnelle du Dr Jérôme Golebiowski de l'Institut de chimie de Nice, précise Moustafa Bensafi.
350 récepteurs spécifiquespour l'odorat

«Notre nombre de 1 000 milliards est conservateur », convient Andreas Keller. La perception des odeurs le fascine depuis de nombreuses années, car «l'odorat humain est aussi beaucoup plus simple et beaucoup plus primitif que la vision ou l'audition et je pense qu'étudier des systèmes simples rend possible la découverte des principes de base ».

Le fonctionnement du nez fait toujours débat. Des pistes sont tracées. L'homme dispose de 350 récepteurs spécifiques pour l'odorat.

«Tandis que le système visuel ne nécessite que 3 gènes pour détecter le spectre des couleurs », ajoute Jean-Pierre Royet, qui précise que «les récepteurs olfactifs, situés dans les narines, sont les seuls types de récepteurs en contact avec l'environnement extérieur
. Les récepteurs visuels sont protégés de l'extérieur par la cornée, ceux auditifs par le tympan. Cela explique pourquoi le remplacement des récepteurs olfactifs est très élevé. Ils sont remplacés à peu près tous les mois ».

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Les génomes désormais modifiables à volonté
le 07/03/2014

Une nouvelle technique permet de modifier très précisément des gènes. L'étude réalisée chez le macaque a permis la naissance d'une vingtaine de ces singes viables modifiés.

Cibler un gène dans une cellule puis le modifier est un rêve de généticien. Le rêve est devenu réalité, grâce à une technique mise au point l'an passé.
Elle a permis à une équipe chinoise d'inactiver précisément deux gènes chez le macaque, et de produire une vingtaine de singes ayant ces deux modifications. «Avec cette nouvelle technique, souligne Guillaume Pavlovic, responsable d'équipe à l'Institut clinique de la souris (ICS) près de Strasbourg, le génome d'un primate a pour la première fois pu être modifié de manière contrôlée.»

Pour changer précisément l'ADN d'une cellule, les scientifiques ne disposaient jusqu'à présent que de méthodes très lourdes. Il était plus simple d'introduire un nouveau gène dans la cellule, qui s'insérait alors d'une façon plus ou moins aléatoire dans son génome. Ce procédé est utilisé pour la fabrication des plantes dites transgéniques qui hébergent un gène d'une autre espèce, ou pour la thérapie génique qui apporte un gène fonctionnel à la cellule à traiter.
Enfants bulles

En 2000, l'équipe Inserm d'Alain Fisher, à l'hôpital Necker de Paris, annonçait ainsi la première thérapie génique réussie chez l'homme.

Elle portait sur des enfants condamnés à vivre dans une bulle stérile en raison d'une mutation dans un gène de leur système immunitaire. À l'époque, les chercheurs avaient pu guérir des cellules souches du système immunitaire en introduisant dans leur génome, via un virus modifié, un gène de remplacement.

Les cellules traitées, réinjectées chez les petits patients, avaient pu régénérer leur système immunitaire et les sauver. Cette méthode, qui a pris des années et demandé des précautions extraordinaires, s'est quand même soldée par un bilan mitigé car, sur neuf enfants traités, quatre ont développé une leucémie dont l'un est décédé.
Ces leucémies étaient dues à l'insertion mal contrôlée du gène de secours dans le génome.

Ce type d'expérience fait désormais partie de la préhistoire au regard de la nouvelle technique, appelée Crispr/Cas9. Elle permettrait, si l'expérience des enfants bulles était à refaire, de corriger directement dans le génome des cellules l'unique mutation causant cette maladie mortelle. Aucun vecteur viral ne serait nécessaire et le risque d'effet collatéral incontrôlé sur le génome ou l'organisme presque éliminé.

Modifications simultanées de l'ADN

Cette avancée repose sur une nouvelle enzyme bactérienne, appelée Cas9, dont le rôle a été mis au jour en 2007 par des chercheurs de l'industrie laitière.
En 2012, une équipe internationale a montré dans la revue Science qu'elle pouvait être guidée pour couper une séquence d'ADN précise. Il suffisait de lui apporter un brin de matériel génétique complémentaire de la séquence d'ADN choisie. La fabrication de ce petit élément fait d'ARN étant à la portée de la plupart des laboratoires, ce type de technique devenait pour la première fois accessible.

Mieux, des modifications simultanées de l'ADN sont désormais possibles avec l'utilisation de plusieurs ARN guides à la fois. Dès lors, pour des maladies plus complexes, plusieurs anomalies génétiques pourront être corrigées dans des cellules souches ou reproduites chez l'animal pour les étudier. Plus généralement, l'efficacité du nouveau procédé permettra de produire des animaux ou des végétaux génétiquement modifiés beaucoup plus rapidement.

Cette technique explose aussi car les méthodes et programmes requis pour sa mise en œuvre sont fournis gratuitement aux laboratoires intéressés par ses pionniers américains. C'est ce qui a permis aux chercheurs chinois de réaliser aussi rapidement leur première, annoncée dans la revue Cell du mois passé et qui utilise une approche déjà ancienne.

«Cette technologie est en train de révolutionner toutes nos pratiques à une allure que nous avons déjà du mal à suivre, constate Guillaume Pavlovic. Elle évolue vers toujours plus de sûreté et d'efficacité.»

Après la décennie du séquençage, qui a permis d'accéder aux génomes des organismes et des cellules, l'ère de leur manipulation peut commencer.

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Neurologie : l'effacité spectaculaire des électrodes cérébrales
07/03/2014


INFOGRAPHIE - De petits chocs électriques sur certaines zones du cerveau donnent d'excellents résultats dans un nombre croissant de pathologies.

«La stimulation cérébrale profonde peut donner des résultats spectaculaires.
Dans le cas du tremblement essentiel, les patients sont transformés et peuvent souvent reprendre une activité normale», souligne le Pr Jean-Paul Nguyen, responsable du service de neurochirurgie du CHU de Nantes. «Il est d'ailleurs regrettable que, pour cette pathologie très invalidante et très fréquente, trop peu de patients nous soient recommandés.» C'est d'ailleurs sur les tremblements que la technique a apporté les preuves de son efficacité lors des tout premiers essais réalisés à Grenoble par les professeurs Benabid et Pollack au début des années 1990.

La Haute Autorité de santé reconnaît aujourd'hui trois domaines d'application de la stimulation cérébrale profonde (SCP): la maladie de Parkinson, les tremblements invalidants sévères et la dystonie primaire pharmaco-résistante. Elle est en réalité également utilisée dans d'autres indications, soit parce qu'elle bénéficie d'un niveau de preuves scientifiques suffisant pour être autorisée en dehors du cadre des indications officielles (lire ci-dessous), soit dans le cadre d'essais thérapeutiques contrôlés actuellement en cours dans de nombreux hôpitaux en France.

La SCP consiste à placer des électrodes dans le cerveau pour stimuler certains groupes de neurones en leur appliquant un faible courant électrique dans le but d'augmenter ou d'inhiber leur activité.

Les premières applications ont porté sur la résolution de troubles moteurs comme les tremblements rebelles contrôlés par le thalamus, mais d'autres cibles ont rapidement été proposées, comme le noyau sous-thalamique impliqué dans les symptômes de la maladie de Parkinson ou le globus pallidus dans le cas des dystonies.

Elle a été initialement mise au point pour proposer une alternative à des techniques chirurgicales au cours desquelles les zones ciblées sont détruites irréversiblement. Il est difficile d'évaluer exactement la quantité de tissu à détruire et les destructions bilatérales ont un effet particulier:
elles peuvent provoquer des effets indésirables sur les fonctions cognitives, la marche ou encore la parole, deux points critiques pour une approche irréversible.
Pour autant, comme tout geste chirurgical, la SCP présente un risque largement supérieur à tout traitement médicamenteux: les événements indésirables graves concernent environ 5 % des patients. La France, pionnière dans ce domaine, bénéficie d'un niveau d'expertise exceptionnel, en particulier pour les équipes spécifiquement équipées pour ce type d'intervention et qui les pratiquent régulièrement.
Risque relativement faible

Même relativement faible, ce risque justifie que la SCP ne soit recommandée que lorsqu'aucun des autres traitements disponibles n'est efficace ou suffisamment bien toléré par le patient. Ce premier critère, associé au niveau de gravité des symptômes, n'est qu'un des éléments d'un processus de sélection et de discussion multidisciplinaire indispensables pour s'assurer que la technique n'est appliquée que chez les patients pour qui le bénéfice potentiel dépasse largement le risque chirurgical.
Une fois cette étape franchie, le patient devra attendre encore entre 6 mois et un an pour être opéré. «Ce délai est lié avant tout au temps nécessaire pour gérer chaque patient avant et après l'intervention: même les services les plus spécifiquement dédiés à cette technique n'ont le temps d'opérer qu'un ou deux patients par semaine», précise le Pr Stéphane Thobois, neurologue responsable de la stimulation cérébrale profonde au sein de l'hôpital neurologique des Hospices civils de Lyon.

Chaque équipe neuro-chirurgicale utilise un protocole spécifique qui repose plus ou moins sur l'électrophysiologie qui permet, en maintenant le patient en éveil pendant tout ou partie de l'intervention, de vérifier directement les effets de la stimulation et ainsi d'ajuster la cible

. Certaines équipes ont fait le choix d'opérer sans réveiller le patient, grâce aux progrès réalisés dans le domaine du guidage par imagerie.
Dans certaines applications, comme la maladie de Parkinson ou les tremblements, le bénéfice peut être anticipé ou vérifié pour chaque patient, notamment parce que les effets sont immédiats.
«Dans les dystonies, il faut parfois attendre plusieurs semaines pour voir les effets, et la réponse peut être très variable d'un patient à l'autre», rappelle le Pr Philippe Damier, neurologue au CHU de Nantes. «La déception peut être grande pour un geste qui reste lourd.»
Les réglages du stimulateur nécessitent, pendant quelques semaines à quelques mois, des consultations et/ou des hospitalisations régulières. Une fois qu'un équilibre satisfaisant est atteint, le stimulateur peut fonctionner sans intervention pendant les 5 à 10 ans de durée de vie de la pile.

L'expérience acquise pour ces applications «historiques» a permis d'affiner les cibles, de perfectionner la technique chirurgicale et la prise en charge du patient, mais aussi de montrer les limites de la technique.
«Depuis quelques années, nous voyons une nouvelle révolution se dessiner avec des neurologues qui nous envoient des patients pour un traitement lésionnel par radio-chirurgie», souligne le Pr Jean Régis, responsable du service de neurologie fonctionnelle et stéréotaxique.
«Il est important de ne pas oublier d'autres techniques qui, elles aussi, connaissent des progrès déterminants.»

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la rose et le réséda
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Comment le cerveau répond à la violence
- le 20/03/2014


La neurobiologie explique pourquoi les victimes ne crient pas pour alerter ou semblent parfois peu affectées par une agression.

Les récits de victimes de violences ne manquent hélas pas, avec lorsqu'ils sont exposés publiquement, une étrangeté. Au lieu de susciter une compassion légitime, ils déclenchent parfois des réactions d'incompréhension de ceux qui ne les ont pas vécues en raison du manque de réaction des victimes. Les progrès de la neurobiologie et des techniques sophistiquées d'imagerie cérébrale éclairent pourtant d'un jour nouveau ce qui se passe dans le cerveau lors d'une agression et la constitution, ensuite, d'une mémoire traumatique. Pourquoi n'ai-je pas crié? Pourquoi ne me suis-je pas débattu?

Contrairement à ce que pensent de nombreuses victimes qui n'ont pas eu la présence d'esprit de réagir et la chance de bénéficier d'une aide spécialisée ultérieure, le choix ne leur appartenait pas. Dans un réflexe de survie psychique, leur cerveau a tout simplement choisi de les paralyser.

«L'agresseur qui isole, terrorise la victime va créer chez elle un sentiment de frayeur, de perte de repères, parfois même un sentiment de danger de mort qui la sidère», détaille le Dr Muriel Salmona, psychiatre-psychothérapeute et présidente de l'association Mémoire traumatique et victimologie lors du colloque de la chaire santé de Sciences Po organisée vendredi 14 mars à Paris avec le soutien de la MGEN. «Cette sidération empêche de contrôler le stress extrême éprouvé, ajoute-t-elle, et le cerveau va disjoncter puisqu'il ne parvient pas à moduler la réponse émotionnelle.» Comme sous l'effet d'un venin paralysant, la victime sidérée ne peut plus réagir, se défendre, crier, s'enfuir.
Spectateur des violences

Deuxième mécanisme de survie psychique, la dissociation, autrement dit la déconnexion émotionnelle. Se dissocier permet d'être spectateur des violences que l'on subit, de s'en détacher. Mais les conséquences vont bien au-delà. «Quand on est dissocié, on est anesthésié émotionnellement, ce qui va désamorcer les réactions d'empathie que les autres auraient normalement», détaille le Dr Salmona. Car lorsque l'on n'exprime pas d'émotions sur son visage, les autres ne les ressentent pas. Ce qui explique qu'une femme battue puisse l'être sans que personne ne s'en doute.

Ce qui explique aussi que des médecins ou des policiers peu expérimentés aient parfois l'impression que l'agression est anodine, voire peu probable, puisque la victime semble si bien la supporter. Mais c'est précisément parce que l'agression est insoutenable que la dissociation se produit. Enfin, certaines victimes, pour diminuer leur angoisse, prennent des produits qui accentuent la dissociation, tels l'alcool ou la drogue. D'autres s'efforcent paradoxalement d'augmenter leur stress en se remettant par exemple dans des situations à risque pour «disjoncter» à nouveau.
Conduites d'évitement

Troisième processus, certaines victimes vont se retirer de la plupart de leurs activités d'«avant» et adopter des conduites d'évitement, de contrôle de leur environnement. Mais ce retrait risque au contraire de renforcer la mémoire traumatique. «Elle transforme l'espace de vie en terrain miné», souligne le Dr Salmona. Pourtant, une prise en charge spécialisée permettrait de transformer cette mémoire toxique en une mémoire autobiographique, où l'on est capable de raconter ce qui est arrivé. «C'est pourquoi il ne faut pas tout miser sur une résilience spontanée», insiste-t-elle.

Dans son livre Comment l'esprit oublie et se souvient (non traduit), Daniel Schacter, professeur de psychologie à Harvard, explique de la même manière qu'«il est important de faire la distinction entre ruminer des événements douloureux et les dévoiler à d'autres». Dans le premier cas, cela aggrave la situation, dans le second, cela produit au contraire des effets bénéfiques en profondeur.

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http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/03/20/22128-comment-cerveau-repond-violence

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