Taux de participation, bulletins nuls
les points de désaccord
Comment le PJD a raflé la mise Si lensemble des observateurs ont confirmé la transparence des élections du 25 novembre, certaines voix émettent néanmoins quelques réserves et évoquent une «manipulation des résultats dans le cadre dune ingénierie électorale», comme la souligné Sion Assidon, militant associatif et membre de Transparency Maroc, lors dun débat organisé mardi dernier par lEcole de gouvernance et déconomie à Rabat. Ce «contrôle» passe, selon lui, à travers le «toilettage des listes électorales, qui se sont caractérisées par une baisse drastique du nombre dinscrits». Ce qui pose «un point dinterrogation sur la qualité du travail effectué», ajoute-t-il. Le militant associatif semble oublier que le renouvellement des listes électorales «sest déroulé en présence de magistrats», comme le précise Kamal Lahbib, président du Collectif pour lobservation électorale, qui a critiqué les «conclusions hâtives dAssidon, en labsence des chiffres définitifs concernant lopération électorale». Surtout quAssidon a également pointé du doigt le taux de participation qui, selon lui, «nest pas réel, à cause de lexistence dun grand nombre de bulletins nuls».
http://www.leconomiste.com/article/889420-scrutin-la-moitie-vide-du-verre
Comment le PJD a raflé la mise Si lensemble des observateurs ont confirmé la transparence des élections du 25 novembre, certaines voix émettent néanmoins quelques réserves et évoquent une «manipulation des résultats dans le cadre dune ingénierie électorale», comme la souligné Sion Assidon, militant associatif et membre de Transparency Maroc, lors dun débat organisé mardi dernier par lEcole de gouvernance et déconomie à Rabat. Ce «contrôle» passe, selon lui, à travers le «toilettage des listes électorales, qui se sont caractérisées par une baisse drastique du nombre dinscrits». Ce qui pose «un point dinterrogation sur la qualité du travail effectué», ajoute-t-il. Le militant associatif semble oublier que le renouvellement des listes électorales «sest déroulé en présence de magistrats», comme le précise Kamal Lahbib, président du Collectif pour lobservation électorale, qui a critiqué les «conclusions hâtives dAssidon, en labsence des chiffres définitifs concernant lopération électorale». Surtout quAssidon a également pointé du doigt le taux de participation qui, selon lui, «nest pas réel, à cause de lexistence dun grand nombre de bulletins nuls».
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Crédibilité
Des intervenants au débat ont émis des craintes que la prise du pouvoir par le PJD ne soit «quun remake de lexpérience Youssoufi». A lépoque, «lUSFP a été mise au-devant de la scène pour résoudre une crise politique, et cest ce qui semble se reproduire avec le PJD, qui paraît être la formation la plus à même de répondre aux attentes sociales». Le parti, il est vrai, doit son succès à sa virginité politique, car il na pas encore été usé par la pratique du pouvoir. Il a néanmoins «su garder son poids électoral dans les villes où il a eu loccasion de gérer les affaires locales». Ce qui montre «une certaine crédibilité dont dispose le PJD qui a poussé les citoyens à lui donner une chance au niveau des législatives».