Sécheresse. 5 communes des Pyrénées-Orientales sans eau au robinet

Touché par une sécheresse inédite depuis deux ans, le département des Pyrénées-Orientales manque d'eau. Plusieurs villages sont alimentés par bouteilles et par citerne.

Les Pyrénées-Orientales sans eau, littéralement. Le département le plus sec de France, privé de grosses précipitations depuis plus de deux ans, s’apprête à connaître une année 2024 critique. Alors que le préfet a déployé un plan d’action pour faire face aux enjeux de la sécheresse dans les prochains mois, cinq communes sont déjà privées d’eau potable.


Alimentées par citernes et bouteilles d’eau​

Invité de RMC, ce mardi 6 février, Nicolas Garcia, maire d’Elne et président du Syndicat des nappes de la plaine du Roussillon, a relayé l’information communiquée récemment par l’Agence Régionale de Santé : « Il y a cinq petites communes qui sont aujourd’hui alimentées par des bouteilles d’eau et des citernes ».

Joint par Actu Perpignan, Nicolas Garcia indique que ces petits villages, actuellement privés d’eau potable, se situent essentiellement en Fenouillèdes, au nord des Pyrénées-Orientales, ainsi qu’en Conflent, à l’intérieur des terres.


40 communes désormais sous surveillance​

Pour rappel, d’autres communes ont déjà connu des problèmes d’accès à l’eau, l’an passé dans le département. Confrontés à la sécheresse d’un forage, les habitants de Bouleternère, Saint-Michel-de-Llotes, Corbère et Corbère-les-Cabanes avaient reçu l’ordre de ne pas boire l’eau du robinet, dans l’attente de la réalisation d’un nouveau forage et des tests de potabilité.

Ailleurs, le village d’Oreilla (25 habitants) n’avait déjà plus d’eau potable en 2023. Les riverains étaient alors approvisionnés par des camions-citernes. Un an plus tard, au terme des douze mois les plus secs jamais connus dans le département, avec seulement 245mm de pluie autour de Perpignan, la situation s’est encore dégradée, comme le souligne Nicolas Garcia :

Des villages sans eau potable, ce n'était jamais arrivé en hiver. Quelques fois en été, mais jamais en hiver. Et quarante autres communes des Pyrénées-Orientales sont sous surveillance. Cela peut arriver d'un jour à l'autre.
Nicolas GarciaVice-président du Syndicat des nappes de la plaine du Roussillon

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