Le principal pilier du programme durgence 2011/2013
Gendarmerie et police vont y consacrer 50% de leurs activités
Lalcootest opérationnel dès ce premier septembre
80% des accidents de circulation sont dus au comportement des usagers de la route. Cest le résultat qui se dégage de lanalyse des statistiques établies avant et après lentrée en vigueur du Code de la route. «Lévolution du taux daccidentologie reste intimement liée au contrôle», révèle Mohamed Marhraoui, directeur du Transport routier et de la sécurité routière au ministère de lEquipement et du transport. Une simple circulaire du département de la Justice ordonnant le retrait de permis de conduire pour des infractions liées à lexcès de vitesse et au respect de la signalisation a entraîné la chute de 18% des accidents en 2005. Amélioration vite estompée après labrogation de la dite circulaire. Le même phénomène sest reproduit durant les trois premiers dapplication du Code de la route. «Après une baisse significative du nombre daccidents entre octobre et décembre 2010, une tendance à la hausse a été amorcée dès janvier 2011», analyse Marhraoui. Pourquoi alors ce mouvement de flux et reflux avec les graves conséquences que lon connaît ? Avant, le contrôle disposait de radars et pas de texte législatif, après cest loutil adapté du contrôle qui a fait défaut. Car, le Code de la route a prévu «un système de constatation automatisée des infractions de manière à supprimer lintervention humaine et fournir une preuve matérielle du délit (photo)», explique le responsable du transport et de la sécurité routière. Or, les anciens radars dont disposent les contrôleurs ne fournissaient pas la preuve telle quexigée par la loi. La lacune vient dêtre comblée et toutes les acquisitions de radars qui ont suivies et celles programmées répondent à cette exigence. Dailleurs, le 3e Plan stratégique durgence intégré (PSIU III) cible avant tout la mise en uvre de la totalité des dispositions de la loi 52-25 portant code de la route. A la différence des plans précédents, le PSIU III a intégré deux nouveaux axes dédiés en particulier à léducation, à la recherche scientifique, la veille technologique sur la sécurité routière et au respect des temps de conduite et du repos pour les poids lourd. Il sagit bien sûr pour le premier axe dintégrer la composante éducation routière dans le cursus tout au long de la scolarité. Mais pour ce qui est de la recherche scientifique, lobjectif est de cerner au mieux le comportement des usagers de la route, notamment les plus exposés aux dangers de la circulation. Un comportement que daucun qualifient de spécifique au pays notamment en ce qui concerne les piétons et les deux roues. Les automobilistes ne sont pas en reste : le degré de respect de la signalisation est souvent fonction de la présence de lagent de contrôle.
http://www.leconomiste.com/article/886567-securite-routiere-controles-muscles
Gendarmerie et police vont y consacrer 50% de leurs activités
Lalcootest opérationnel dès ce premier septembre
80% des accidents de circulation sont dus au comportement des usagers de la route. Cest le résultat qui se dégage de lanalyse des statistiques établies avant et après lentrée en vigueur du Code de la route. «Lévolution du taux daccidentologie reste intimement liée au contrôle», révèle Mohamed Marhraoui, directeur du Transport routier et de la sécurité routière au ministère de lEquipement et du transport. Une simple circulaire du département de la Justice ordonnant le retrait de permis de conduire pour des infractions liées à lexcès de vitesse et au respect de la signalisation a entraîné la chute de 18% des accidents en 2005. Amélioration vite estompée après labrogation de la dite circulaire. Le même phénomène sest reproduit durant les trois premiers dapplication du Code de la route. «Après une baisse significative du nombre daccidents entre octobre et décembre 2010, une tendance à la hausse a été amorcée dès janvier 2011», analyse Marhraoui. Pourquoi alors ce mouvement de flux et reflux avec les graves conséquences que lon connaît ? Avant, le contrôle disposait de radars et pas de texte législatif, après cest loutil adapté du contrôle qui a fait défaut. Car, le Code de la route a prévu «un système de constatation automatisée des infractions de manière à supprimer lintervention humaine et fournir une preuve matérielle du délit (photo)», explique le responsable du transport et de la sécurité routière. Or, les anciens radars dont disposent les contrôleurs ne fournissaient pas la preuve telle quexigée par la loi. La lacune vient dêtre comblée et toutes les acquisitions de radars qui ont suivies et celles programmées répondent à cette exigence. Dailleurs, le 3e Plan stratégique durgence intégré (PSIU III) cible avant tout la mise en uvre de la totalité des dispositions de la loi 52-25 portant code de la route. A la différence des plans précédents, le PSIU III a intégré deux nouveaux axes dédiés en particulier à léducation, à la recherche scientifique, la veille technologique sur la sécurité routière et au respect des temps de conduite et du repos pour les poids lourd. Il sagit bien sûr pour le premier axe dintégrer la composante éducation routière dans le cursus tout au long de la scolarité. Mais pour ce qui est de la recherche scientifique, lobjectif est de cerner au mieux le comportement des usagers de la route, notamment les plus exposés aux dangers de la circulation. Un comportement que daucun qualifient de spécifique au pays notamment en ce qui concerne les piétons et les deux roues. Les automobilistes ne sont pas en reste : le degré de respect de la signalisation est souvent fonction de la présence de lagent de contrôle.
http://www.leconomiste.com/article/886567-securite-routiere-controles-muscles