Sécurité routière : Un an après le nouveau code, le problème reste entier

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Il était attendu avec un mélange d'appréhension et d'enthousiasme. Un an après son entrée en vigueur, le “nouveau” code de la route ne semble pas tenir toutes ses promesses, avec notamment le nombre d'accidents mortels et de tués en hausse sur nos routes, et le flou entretenu autour de l'utilisation de l'alcootest.


Chassez le naturel, il revient au galop dit le proverbe! L'accalmie constatée sur nos routes au lendemain de l'entrée en vigueur du nouveau code de la route, le 1er octobre 2010 n'aura pas fait long feu.

Un an après la mise en application du code, la situation est revenue à la “normale” et nos routes sont aujourd'hui plus que jamais meurtrières. Si d'une manière générale, le nombre d'accidents a connu une baisse comparé à la période entre octobre 2009 et juillet 2010, les accidents mortels eux s'inscrivent en hausse.

Ainsi 54.470 accidents ont été enregistrés entre octobre 2010 et juillet 2011, soit une baisse de 5,79% par rapport à l'année précédente, relève un communiqué du ministère de l'Equipement et des transports publié fin août.

Cependant, avec 2.616 accidents mortels constatés, l'entrée en vigueur du code ne semble pas avoir d'incidences sur le comportement des automobilistes, car ils enregistrent une hausse de 1,79% comparé à la période 2009- 2010.

http://www.aufaitmaroc.com/maroc/so...pres-le-nouveau-code-le-probleme-reste-entier
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Code de la route/Un an après
Rien n’a changé... ou presque

Infrastructures de base, corruption, incivisme, ébriété…
Nos routes encore plus meurtrières!

Un an après l’entrée en application du code de la route, l’heure est au bilan. Malgré les quelques avancées enregistrées ici et là, le premier bilan de l’application de la loi 52-05 reste mitigé. La réforme n’aura pas tenu ses promesses.
Sur certaines grandes agglomérations, comme Casablanca, l’on se demande même si l’on n’a pas fait machine arrière.
A part le port de la ceinture de sécurité qui est devenu un réflexe quasi systématique, le reste est vraiment déplorable: mauvais état technique des véhicules, non-respect des feux de signalisation, de la priorité, dépassements dangereux, conduite en état d’ébriété… Tant attendu, l’alcootest n’a pas encore fait son apparition et les accros de l’alcool continuent de sévir. Outre le comportemental, les infrastructures défectueuses représentent à ce jour les principaux points noirs des routes marocaines, celles urbaines a fortiori. Les différents chantiers enclenchés dans les grandes agglomérations (réhabilitation de voiries, travaux du tramway, déviation des réseaux souterrains, chantiers immobiliers qui obstruent la route, occupation de la voie par les marchands ambulants…) compliquent encore plus la donne. Ce qui explique les différentes pannes des feux de signalisation, les dépassements tolérés, les passe-droits, les bouchons… surtout à Casablanca. A elle seule, la métropole compte pas moins de 1,5 million de véhicules en circulation par jour. C’est dire la gymnastique déployée qui fait que la conduite devient un calvaire au quotidien. Pis encore, les agents de contrôle se cachent toujours (derrière des arbres ou dans des virages) pour monter des barrages et piéger les conducteurs. Entre le comportemental (incivisme) et le déficit d’infrastructures… les maux sont légion.

http://www.leconomiste.com/article/887680-code-de-la-routeun-apresbrrien-n-change-ou-presque
 
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