Sécurité sanitaire : l’onssa suspend les inspections dans les abattoirs non conformes

Drianke

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L’ONSSA signale qu’à l’occasion d’Aïd Al Adha, 223.000 éleveurs ont été enregistrés jusqu’à présent auprès des services vétérinaires de l’ONSSA contre 138.000 l’année dernière, ce qui représente une hausse de 62%.

A l’approche de l’Aid Al Adha, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a décidé de suspendre l’inspection vétérinaire dans les abattoirs qui ne sont pas conformes aux normes en vigueur en matière de sécurité sanitaire. Cette décision a été appuyée par le conseil d’administration de l’Office qui s’est tenu le 4 juillet à Agadir sous la présidence du ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.

L’ONSSA signale qu’à l’occasion d’Aïd Al Adha, 223.000 éleveurs ont été enregistrés jusqu’à présent auprès des services vétérinaires de l’ONSSA contre 138.000 l’année dernière, ce qui représente une hausse de 62%. S’agissant du virus de la fièvre aphteuse, l’ONSSA rasure en signalant que «la maladie, en tant que menace sur les élevages, est aujourd’hui maîtrisée et le travail sur le terrain se poursuit afin de traiter et lutter contre la présence de ce virus en profondeur». Il faut rappeler que depuis l’apparition du virus en janvier 2019, l’ONSSA a pris toutes les mesures préventives pour protéger le cheptel national et a renforcé la vigilance à travers tout le territoire national. Ces mesures ont porté sur l’abattage et la destruction de tous les bovins et ovins des exploitations infectées par l’épidémie, le nettoyage et la désinfection des exploitations, le respect des mesures de biosécurité par les personnes et le matériel entrant et sortant des exploitations.

L’Office a aussi procédé à la vaccination de tous les bovins autour des foyers de l’épidémie. Ainsi, deux campagnes de vaccination des bovins et leur extension à l’ensemble du cheptel ovin et caprin national ont été organisées jusqu’à présent. Par ailleurs, les administrateurs ont pris connaissance du programme de l’ONSSA relatif au contrôle des pesticides utilisés sur les fruits et les légumes et les aromates, notamment la menthe. A ce sujet, l’Office indique que d’importantes opérations de contrôle ont été menées suite au constat d’abus dans l’usage des substances de traitement phytosanitaire non autorisées.

Un contrôle sanitaire renforcé avait été mis en œuvre dans les principales régions productrices de la menthe, à savoir la région de Rabat-Salé-Kénitra, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Casa-Settat, Souss-Massa, Marrakech-Safi et Fès-Meknès. Il faut rappeler que l’ONSSA, en collaboration avec les autorités locales, avait procédé à la destruction des cultures de champs de menthe ayant été traitées par des pesticides non autorisés pour cette culture afin d’éviter sa commercialisation sur les marchés nationaux. Les membres du conseil ont également pris connaissance des avancées réalisées au niveau de la mise en conformité des entreprises agroalimentaires. L’ONSSA a délivré en 2018, 1.038 nouveaux agréments et autorisations sanitaires pour les entreprises agroalimentaires. Une campagne de recensement de ces établissements en vue de leur évaluation et agréments sur le plan sanitaire est programmée. Il faut aussi relever que la lutte contre les maladies végétales et animales figure parmi les points importants qui ont été examinés lors du conseil. Concernant la cochenille qui a touché de manière fulgurante le cactus, une expérience pilote dans la région de Rhmana a été menée dans laquelle les exploitants ont procédé au traitement des cultures, ce qui a permis de déclarer 239 ha «indemnes» dans cette localité.

Des programmes de développement de plants résistants sont également en cours de développement en collaboration avec la recherche. Le directeur général de l’ONSSA a aussi mis en exergue les efforts déployés dans la surveillance pour éviter l’introduction de certains ravageurs et maladies de quarantaine tels que le virus de la Tristeza des agrumes et la bactérie xylella fastiodiosa, le virus de la sharka et la mouche des pêches.

 

Drianke

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Sur les 900 abattoirs du Maroc, seuls 8 respecteraient les conditions d'hygiène

L'ordre national des vétérinaires (ONV) a publié un communiqué dans lequel il souligne qu'à l'exception des 8 abattoirs de viandes rouges agréés par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (Onssa), "la majorité des unités d’abattage ne dispose pas du minimum requis en termes d’hygiène et de salubrité".


Après la décision de l'ONSSA de suspendre l’inspection vétérinaire et le contrôle sanitaire des viandes rouges dans les boucheries jusqu’à leur mise à niveau, l'ordre national des vétérinaires a réagi pour appuyer cette mesure.

Dans un communiqué, l'ordre a d'ailleurs précisé qu'à "l'exception des 8 abattoirs de viandes rouges agréés par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (Onssa), la majorité des unités d’abattage dans les villes et les milieux ruraux ne dispose pas du minimum requis en termes d’hygiène et de salubrité". Une situation qui menace la santé des consommateurs.

L'ordre des vétérinaires précise avoir pris cette décision à la suite de l'état actuel des boucheries du Maroc dont la plupart n'assurent pas les conditions minimales pour la sécurité des vétérinaires et manquent d'infrastructures et d'équipements.

L'ordre ajoute également que les boucheries situées dans les milieux ruraux présentent un réel danger pour la sécurité des vétérinaires s'y déplaçant. Citant en exemple, la violence verbale et, dans certains cas, physique dont sont victimes les vétérinaires lorsqu'ils refusent de signer l'autorisation d'abattage si le bétail souffre d'une maladie.

h24
 
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