Une fonctionnaire de police de Raincy (Seine-Saint-Denis) pourrait être révoquée pour des propos hostiles à Israël tenus sur son compte Facebook. Elle avait également écrit : « La Palestine vivra, Palestine vaincra, inchallah ». L’agent fait partie des 106 policiers soupçonnés de radicalisation.
La commission disciplinaire de la préfecture de police de Paris réclame la révocation d’un agent basé au commissariat de Raincy (Seine-Saint-Denis), rapporte Le Parisien ce jeudi 6 février.
Cette fonctionnaire de 44 ans est accusée d’avoir tenu sur Facebook des propos hostiles à Israël et à la politique de la France au Moyen-Orient.
Dans un autre message, elle exprime sa sympathie envers les Palestiniens : « La Palestine vivra, Palestine vaincra, inchallah », était-il écrit, précise le quotidien francilien.
Des faits qui remontent à 2014
Les faits remontent à 2014. À cette époque, la policière exprime ouvertement sur les réseaux sociaux son soutien à la Palestine. Elle est dénoncée et fait l’objet d’un rappel à la loi en 2015. Après s’être excusée, elle continue d’exercer ses fonctions au Raincy.
Mais, le 3 octobre 2019, Michaël Harpon tue quatre fonctionnaires de police à Paris. Cet événement donne lieu à une note de la part de la préfecture, incitant les fonctionnaires à signaler tout comportement suspect chez leurs collègues, signe d’une possible radicalisation.
Actuellement, 106 dossiers de policiers suspectés de radicalisation sont à l’étude.
Une « atteinte au crédit de la police nationale »
Les posts de la brigadière refont alors surface. Lors d’un conseil de discipline tenu le 5 février dernier, il lui a été reproché de porter « atteinte au crédit de la police nationale sur les réseaux sociaux », rapporte le quotidien francilien.
« C’est un dossier qui dormait depuis 2015 à la préfecture de police et qui a été déterré », regrette l’avocat de la policière qui s’interroge sur la question de la liberté d’expression dans la sphère privée. Le ministre de l’Intérieur doit désormais statuer sur cette affaire. La décision devrait intervenir dans 4 à 6 mois.
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La commission disciplinaire de la préfecture de police de Paris réclame la révocation d’un agent basé au commissariat de Raincy (Seine-Saint-Denis), rapporte Le Parisien ce jeudi 6 février.
Cette fonctionnaire de 44 ans est accusée d’avoir tenu sur Facebook des propos hostiles à Israël et à la politique de la France au Moyen-Orient.
Dans un autre message, elle exprime sa sympathie envers les Palestiniens : « La Palestine vivra, Palestine vaincra, inchallah », était-il écrit, précise le quotidien francilien.
Des faits qui remontent à 2014
Les faits remontent à 2014. À cette époque, la policière exprime ouvertement sur les réseaux sociaux son soutien à la Palestine. Elle est dénoncée et fait l’objet d’un rappel à la loi en 2015. Après s’être excusée, elle continue d’exercer ses fonctions au Raincy.
Mais, le 3 octobre 2019, Michaël Harpon tue quatre fonctionnaires de police à Paris. Cet événement donne lieu à une note de la part de la préfecture, incitant les fonctionnaires à signaler tout comportement suspect chez leurs collègues, signe d’une possible radicalisation.
Actuellement, 106 dossiers de policiers suspectés de radicalisation sont à l’étude.
Une « atteinte au crédit de la police nationale »
Les posts de la brigadière refont alors surface. Lors d’un conseil de discipline tenu le 5 février dernier, il lui a été reproché de porter « atteinte au crédit de la police nationale sur les réseaux sociaux », rapporte le quotidien francilien.
« C’est un dossier qui dormait depuis 2015 à la préfecture de police et qui a été déterré », regrette l’avocat de la policière qui s’interroge sur la question de la liberté d’expression dans la sphère privée. Le ministre de l’Intérieur doit désormais statuer sur cette affaire. La décision devrait intervenir dans 4 à 6 mois.
Seine-Saint-Denis. Une policière menacée de révocation pour des propos hostiles à Israël sur Facebook
Une fonctionnaire de police de Raincy (Seine-Saint-Denis) pourrait être révoquée pour des propos hostiles à Israël tenus sur son compte Facebook. Elle avait également écrit : « La Palestine vivra, Palestine vaincra, inchallah ». L’agent fait partie des 106 policiers soupçonnés de radicalisation.
